Publié dans Editorial

Triple enjeu

Publié le dimanche, 26 février 2023


Le pays, s’il compte se remettre sur le tapis, fait face en simultané à trois enjeux incontournables : vaincre la misère, gagner le combat contre l’insécurité et réussir la lutte contre la corruption. En fait, la misère, l’insécurité et la corruption sont les trois maux qui minent à la base et qui plombent l’envol pour la relance notamment économique du pays.
La pandémie de la Covid- 19, ayant fait des ravages considérables durant les années 2020, 2021 et 2022, a mis à genou la Grande île. L’économie, la principale victime, peine à se relever jusqu’à ce jour. D’ailleurs, Madagasikara n’était pas le seul à subir les effets pervers de la propagation de cette terrible maladie.
Comme toujours, le mal ne vient jamais seul, la guerre en Ukraine frappe de plein fouet, avec des conséquences néfastes, tous les pays se trouvant dans le sillage des circuits de près ou de loin avec l’Ukraine et la Russie. Madagasikara encaisse, à l‘instar d’autres pays en difficulté, de lourds tributs. Entre autres, l’inflation due aux fluctuations des prix du brut sur le marché international étouffe dont les répercussions qui se font sentir très mal dans les pays en mauvaise posture comme le nôtre. Le virage à droite de Madagasikara, relatif à la position officielle malagasy adoptée à propos de ce conflit de l’autre temps,va dans le sens d’un regain d’espoir pour le règlement global du conflit. En effet, la Grande île rejoint la communauté internationale, jalouse de la paix mondiale et du respect sans conditions de l’inviolabilité des territoires nationaux en condamnant l’agression russe. Le pays qui subit frontalement les impacts collatéraux négatifs n’a d’autre choix que choisir la paix et a voté le retrait immédiat des troupes russes. Une nouvelle orientation qui, au fait, ne trahit point la neutralité, le positionnement traditionnel de Madagasikara. Au contraire, elle relance la dynamique du règlement global par la force du dialogue et du respect des autres. Des axes prioritaires conformémentau principe général de l’ONU.
Par voie de conséquence, le combat pour vaincre la misère s’impose en première ligne de l’enjeu que tout responsable doit parvenir à bout. Evidemment, il s’agit des actions s’inscrivant dans la durée. Mais il faudra le commencer. La lutte contre l’insuffisance alimentaire constitue l’axe principal et prioritaire.
La bataille contre l’insécurité,en milieu rural tant qu’urbain,ne tolère pas la moindre incartade. La population, éreintée par la pauvreté, n’a plus la force de supporter les violences souvent meurtrières  des bandits. Le renforcement du combat contre l’insécurité fait partie de l’objet du dernier remaniement. C’est un enjeu auquel le Président Rajoelina n’entend jamais faire de la rigolade.
La guerre contre la corruption est un enjeu que le régime Orange mène à tous les fronts. Il s’agit de l’une des batailles les plus compliquées sinon les plus difficiles dans la mesure où on a affaire à un ennemi dont la force de frappe atteint tous les secteurs d’activité mais elle jouit aussid’une pratique enracinée dans les  mœurs. En dépit de l’existence des services spécialisés chargés de l’éradiquer, la corruption, dans tous ses états, la mère de tous les vices, sembleêtre imprenable voire invincible. Mais c’est un enjeu qu’il faut gagner à tout prix. Elle sape à la base l’économie nationale.
Un triple enjeu incontournable !
Ndrianaivo



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Editorial

  • Pas de panique !
    Aucun projet, aucune démarche en vue d’une privatisation ! L’Etat reste l’actionnaire majoritaire à 100 % ! L’Etat cherche en permanence les voies et les moyens pour redresser la JIRAMA. Tels étaient les mots-clés / termes-chocs annoncés et redits par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry au palais d’Etat d’Iavoloha devant les représentants de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité, la JIRAMA. Ont été présents à la rencontre, hormis l’initiateur de la réunion, on a vu deux membres du Gouvernement, la ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures et quelques membres du staff de la Présidence, d’une part. Des représentants de syndicat, du personnel et de l’équipe dirigeante de la JIRAMA, de l’autre.

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