Ravalomanana Marc, l’éternel impétueux et révolté, et son parti TIM s’insurgent et s’entêtent à passer outre. Champion attitré de l’arrogance envers la loi en vigueur, Ravalo, l’ancien Chef de l’Etat, viole avec un certain plaisir les dispositions étatiques afin de préserver l’ordre. Non seulement, il s’arroge le « droit » de se moquer des consignes établies mais il s’amuse à provoquer les Forces de défense et de sécurité (FDS) déployées sur terrain pour justement garantir le maintien de l’ordre. L’ancien exilé de l’Afrique du Sud s’accroche à son titre d’ancien Chef d’Etat pour défier l’Etat. Certes, ce « titre » lui octroie de certaines prérogatives sinon certains privilèges mais nullement le droit à fouler aux pieds la loi du pays. Faudrait-on lui rappeler que personne n’est, dans un Etat de droit, au-dessus de la loi à même le Président en exercice, le locataire d’Iavoloha en place de surcroit un ancien Président de la République. On n’est pas, veuillez le rappeler, dans une République bananière !
Le récent incident de Manjakandriana déchaine des indignations des usagers de la route nationale 1 (RN 1) qui ont dû subir les incuries du président du TIM. Un acte de provocation ou d’insulte contre le pouvoir et le peuple. La circulation a été bloquée pendant au moins deux heures de temps. Inutile d’évoquer ici l’importance de cet axe (RN 1) dans la vie du pays. Il s’agit ni moins ni plus d’une prise d’otage des intérêts supérieurs des Malagasy dont l’objectif n’est plus un secret à personne. Mais quel gâchis !
A travers les gestes de provocation, Ravalo compte pousser les Forces de l’ordre à commettre des actes irréparables pouvant ternir l’image du régime vis-à-vis de la population et aiguiser les mécontentements ainsi que le sentiment de rejet des gens. En effet, fous de rage, les usagers de ce grand axe n’ont pas pu retenir leur indignation.
A ce rythme, l’ancien Chef d’Etat aurait à confronter à une mauvaise surprise. L’avenir risque de lui réserver un lendemain qui déchante. Etant un candidat potentiel affiché en novembre et de par ses faits et actes, Ravalo ne récoltera que du vent et de la fumée. Une défaite cuisante et déroutante ! On ne peut pas confier l’avenir de tout un peuple à un adulte qui se conduit comme un petit garçon révolté de huit ans.
Ndrianaivo