Publié dans Editorial

Débordements

Publié le mercredi, 25 octobre 2023

L’air du temps ! Période noire ! L’épopée des débordements dans tous ses états arrive. Les responsables publics sont … débordés et cela dans tous les sens.

La période de la campagne électorale, moment idéal des manifestations à caractère politique, bat son plein. Une campagne de propagande électorale ou politique, tout court, baignant dans la cacophonie, sème le bordel notamment à Antananarivo et les périphéries immédiates.

Si les uns foncent dans une campagne de présentation de programme de société respectant le cadre légal de campagne électorale d’une région à l’autre auprès des populations en vue du scrutin du 16 novembre. D’autres se livrent à une « autre campagne » qui, au final, consiste à « bombarder » l’élection du 9 sinon du 16 novembre. A chacun sa « bombe » ! En effet, le collectif des 11 – 1 candidats s’amuse à occuper les rues de la Capitale et tire à boulets rouges un candidat et en simultané contre les Institutions de la République chargées de la gestion des élections dans le pays. Ces agissements perturbent la circulation et provoquent des dommages tant pour les écoliers que pour les travailleurs. En fait, le mouvement dérape, déborde. Le collectif va au-delà du cadre normalement dédié à une campagne électorale. Il rame à contre sens. Quand on incite les concitoyens à rejeter l’élection prévue à la date établie à cause, selon les onze moins un, de l’inconstitutionnalité de la candidature d’un candidat et l’illégalité par rapport à la loi fondamentale, dit-on, de la décision de la HCC nommant le Gouvernement collégial en lieu et place du président du Sénat, on perd le Nord. On franchit le Rubicon pour … déborder ailleurs ! Et on y va sans foi ni loi. A chacun sa campagne !

La saison des pluies débarque. A Tanà, dès les premières précipitations, les eaux débordent. Tout comme les débordements politiques ne suffisent pas et voilà les eaux de pluie apportent leur lot de désagrément. La ville est inondée. Les rues submergées créent des désenchantements rasants et pour les usagers véhiculés et pour les piétons. Les eaux dérangent et perturbent la vie quotidienne de la population au même titre que les débordements des activistes politiques. A juste titre, à quoi riment ces débordements ? Des méfaits sinon des inepties qui à terme réduiront à néant tout espoir de relance du pays. Ils finiraient en effet à moins que l’on se ressaisisse à temps par miner les fondements de la possible reconstruction de la Nation.

Il a été question dans nos précédentes éditions de soulever des problèmes causés par les défaillances de nos acteurs politiques notamment ceux qui agissent dans la sphère de l’Opposition. Ils font preuve   de déficience flagrante de la culture démocratique. On assiste à une certaine déviance du sens exact de ce trésor hérité de la Grèce antique. En fait, on se livre à une pratique politique dégradante. Nos politiciens confondent l’essence ou la notion de démocratie par le calcul des intérêts personnels. De cette carence d’éducation politique, le pays végète.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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