A Antananarivo, il est désolant de voir que les responsables interviennent souvent tardivement face aux effets destructeurs des intempéries. La montée des eaux dans les bas quartiers s’éternise. Dès la moindre pluie, c’est la flotte. Les rues et les ruelles de quartiers sont immergées et on y voit des flaques d’eau partout.
Et dire que nous ne sommes qu’au 3 janvier du Nouvel an 2024 ! Les 366 jours à peine entamés, l’année qui débarque, bissextile de son état, s’annonce laborieuse voire menaçante. Le message est donné. Des signes précurseurs annonçant des difficultés à venir dues au changement climatique se profilent déjà à l’horizon. Tout le monde est averti. En effet, que chacun prenne ses dispositions. Anticipations, prudence et vigilance sont de rigueur. Que les populations habitant des localités et régions directement exposées aux sursauts du climat prennent conscience du danger qui plane. Toitures et les autres petites infrastructures sont à renforcer. Que les responsables de divers niveaux ayant la mission de veiller aux intérêts directs de la population en pareille circonstance affûtent leurs armes afin de parer au mieux à n’importe quelle « attaque ». Les digues, les ponts, les infrastructures scolaires et sanitaires doivent faire l’objet de contrôle systématique. Il ne faut attendre que le numéro Un du pays se « fâche » pour qu’on s’apprête à faire le nécessaire. Certainement, il existe des responsables qui se font tirer les oreilles pour agir. On le sait tous que le Chef de l’Etat Rajoelina ne badine point quand il s’agit des besoins de première nécessité de la population, autrement dit des intérêts vitaux des masses communautaires. Il ne tolère point qu’on néglige des souffrances des gens. Raison pour laquelle, le côté social soit pris en priorité parmi les trois piliers dans les actions à entreprendre. Les futurs membres du Gouvernement sont déjà avertis sur ce point essentiel pour le Président.
Ndrianaivo