Publié dans Editorial

Maussade !

Publié le mardi, 02 janvier 2024

Ni gai ni aimable ! Un temps maussade. « Alvaro » menace ! Il atterrit dans le Sud-ouest et fait douche froide jusque dans les Hautes Terres. Un temps froid et venteux et surtout pluvieux charriant des vecteurs de maladies qui nous réservent des surprises malencontreuses en ce début d’année. 

Quel beau cadeau de Nouvel an ! Un cyclone nous accueille en cette nouvelle année. Il balaye le Sud-ouest notamment à Morombe et se dirige vers le centre. On s’attend au pire ! On ose espérer que des mesures préventives ont été déjà prises. On n’est pas sans savoir qu’à l’approche des temps pluvieux à savoir dans le courant de novembre, de décembre et surtout du mois de janvier, on est en pleine période cyclonique. Tous les responsables concernés au niveau des départements ministériels, des représentants du pouvoir central dans les Régions ainsi que les services rattachés et spécialisés dans la gestion des risques tels les BNGRC et autres attendent normalement sinon logiquement de pied ferme les catastrophes de ce genre. Qu’ils ne soient pas pris de court par les aléas climatiques comme ce furent les cas un certain temps. Le Chef de l’Etat devait déplorer, par moment, l’incohérence des opérations de sauvetage. Il avait dû constater le retard des actions auprès des peuples en difficulté. On aurait dû être, toujours selon le premier magistrat du pays, capables d’anticiper certaines mesures à prendre.

A Antananarivo, il est désolant de voir que les responsables interviennent souvent tardivement face aux effets destructeurs des intempéries. La montée des eaux dans les bas quartiers s’éternise. Dès la moindre pluie, c’est la flotte. Les rues et les ruelles de quartiers sont immergées et on y voit des flaques d’eau partout. 

Et dire que nous ne sommes qu’au 3 janvier du Nouvel an 2024 ! Les 366 jours à peine entamés, l’année qui débarque, bissextile de son état, s’annonce laborieuse voire menaçante. Le message est donné. Des signes précurseurs annonçant des difficultés à venir dues au changement climatique se profilent déjà à l’horizon. Tout le monde est averti. En effet, que chacun prenne ses dispositions. Anticipations, prudence et vigilance sont de rigueur. Que les populations habitant des localités et régions directement exposées aux sursauts du climat prennent conscience du danger qui plane. Toitures et les autres petites infrastructures sont à renforcer. Que les responsables de divers niveaux ayant la mission de veiller aux intérêts directs de la population en pareille circonstance affûtent leurs armes afin de parer au mieux à n’importe quelle « attaque ». Les digues, les ponts, les infrastructures scolaires et sanitaires doivent faire l’objet de contrôle systématique. Il ne faut attendre que le numéro Un du pays se « fâche » pour qu’on s’apprête à faire le nécessaire. Certainement, il existe des responsables qui se font tirer les oreilles pour agir. On le sait tous que le Chef de l’Etat Rajoelina ne badine point quand il s’agit des besoins de première nécessité de la population, autrement dit des intérêts vitaux des masses communautaires. Il ne tolère point qu’on néglige des souffrances des gens. Raison pour laquelle, le côté social soit pris en priorité parmi les trois piliers dans les actions à entreprendre. Les futurs membres du Gouvernement sont déjà avertis sur ce point essentiel pour le Président.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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