Publié dans Editorial

Vol de terrain à Isahafa - La directrice d’un ministère et le cadre du TGV, sous MD à Antanimora

Publié le jeudi, 04 janvier 2024

L’affaire du vol de terrain à Isahafa à Anosy- Avaratra, dans le nord de la Capitale, est passée devant la Justice. Une ancienne directrice au niveau du ministère de l’Aménagement du territoire et des services fonciers ainsi qu’un responsable politique du parti Tanora malaGasy Vonona (TGV) ont été déférés au Parquet du Pôle anti-corruption Antananarivo, hier. A l’issue de leur audition devant le juge, les deux individus ont été placés en détention provisoire à la maison centrale d’Antanimora, selon nos informations. Ils sont poursuivis pour trafic d’influence et abus de fonction.

Cette affaire a commencé à défrayer la chronique la fin de la semaine dernière. Une manifestation de riverains et de propriétaires de terrain à Isahafa a porté l’affaire aux yeux du grand public. Ils ont protesté contre un accaparement de leur terrain. La situation s’est tendue en décembre lorsque des personnes dont un géomètre ont entrepris de délimiter les terrains litigieux en y plantant des piquets. 

Les deux principaux inculpés dans cette affaire ont été interpellés par les Forces de l’ordre à l’issue de leurs enquêtes. La première personne est une directrice au niveau du ministère de l’Aménagement du territoire et des services fonciers, désavouée par son ministre après l’éclatement de cette affaire. Elle est soupçonnée d’avoir fait jouer ses relations pour intercéder en sa faveur. Le second est un responsable au sein du parti TGV qui est accusé d’avoir utilisé sa position dans cette affaire. Les chefs d’inculpation de trafic d’influence et d’abus de fonction ne sont que la première partie de l’affaire. Une accusation de faux et usage de faux en écriture publique est également pendante et concernerait principalement la première concernée.

 

La Rédaction

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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