Publié dans Editorial

Escalade de la déprime !

Publié le mardi, 09 janvier 2024

Péril en la demeure ! Le spectre de la spirale des prix plane. A en croire certaines informations qui circulent sur la place publique, à travers les réseaux sociaux, certains coûts ou prix vont connaitre, si ce n’est pas déjà le cas, des augmentations. Une escalade qui ne sera pas sans impact sur l’emprise de la déprime empoignant le commun des mortels. 

Les frais à payer lors de la visite technique des véhicules en circulation iraient du simple au double. Les prix à la pompe grimperaient. Les prix des denrées alimentaires d’usage quotidien, pas uniquement des PPN, crèvent les modestes bourses. Etc.

La direction générale de la sécurité routière aurait fait savoir, faute de communiqué officiel, le conditionnel est de rigueur, l’augmentation des  frais de la visite technique imposée à tout véhicule circulant sur le territoire de la République malagasy qui irait, dit-on, du simple au double c’est-à-dire de l’ordre de 100 %. Exception faite sur les véhicules de la chancellerie étrangère accréditée à Madagasikara. Evidemment, l’information sème la panique auprès de l’opinion, en général, des transporteurs et des usagers, des propriétaires de voitures en particulier. En effet, la réaction des coopératives de transport en commun, de marchandises ne se fait pas attendre. Ils mijotent d’indexer sur les frais du ticket l’augmentation. Panique sinon déprime chez les usagers ! On ose espérer que les autorités se pencheront sur ce sujet non seulement délicat mais aussi fâcheux ! 

Des bruits courent que les compagnies pétrolières concocteraient une révision à la hausse des prix du carburant à la pompe. Vrai ou faux ! En tout cas, on se disculpe derrière la vieille conditionnalité imposée par Bretton Woods reposant sur la « vérité des prix » ! Si tel est le cas de façon avérée, il fera l’effet d’une bombe. La déprime atteindrait le niveau  maximal. Gare à tous ! Nul n’est pas sans savoir des impacts du surenchérissement des prix du carburant sur le coût de la vie en général. Elle aura des effets immédiats ! L’inflation déjà imbattable connaitrait certainement une escalade qui sera de tous les dangers ! Inutile de se livrer à une rhétorique sur la spirale de l’inflation que provoquerait l’envolée des prix à la pompe. Un contexte social, politique et économique morose voire moribond plombé par une déprime inquiétante ne supportera pas après l’explosion du coût de la vie. Frais de transport, prix au détail sur le marché et d’autres produits de base s’envoleront.

Justement, plus particulièrement les prix des denrées alimentaires d’usage quotidien pas uniquement des produits de première nécessité (PPN) grimpent dangereusement. Les mères de famille avec leur modeste, très modeste, budget, souffrent dans la déprime. Le riz, les légumes, l’huile alimentaire, les œufs et les fruits sont hors de portée.

Les éventuelles augmentations de prix ou de coût menacent sérieusement les vulnérables possibilités du bas peuple. Les dirigeants se doivent de veiller à garantir les intérêts majeurs de la population. L’inflation, la bête noire du commun des mortels, doit faire l’objet d’un contrôle sévère. Le principe de base relatif à la consigne stricte « tolérance zéro », ne concerne point uniquement à la traque des auteurs de détournements ou autres formes de délinquance telles la corruption, il s’étend légitimement sur d’autres crimes.

 

Ndrianaivo

Fil infos

  • Assemblée nationale - Une session hors de l’ordinaire s'ouvre ce jour
  • Analavory-Sarobaratra Ifanja - La Fondation Sodiat sensibilise aux énergies renouvelables
  • Football malagasy - La FMF joue avec le feu
  • Actu-brèves
  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
Pub droite 1

Editorial

  • Session incertaine
    Selon la Constitution, Art. 75 alinéa 3, la première session ordinaire du Parlement se tient le premier mardi du mois de mai consacrée principalement à l’adoption de la Loi de Finances. Normalement, l’ouverture officielle de la session ordinaire des deux Chambres parlementaires doit avoir lieu ce jour 7 mai dans la matinée pour les élus députés de l’Assemblée nationale à Tsimbazaza et dans l’après-midi pour le Sénat à Anosikely. Observateurs et analystes se rejoignent à émettre le doute sur la certitude de la tenue selon la règle de l’art de cette Session. Des zones d’ombre pèsent.

A bout portant

AutoDiff