Publié dans Editorial

Bonne impression !

Publié le vendredi, 19 janvier 2024

Réactive. La nouvelle équipe du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) semble sensible aux Le nouveau Gouvernement fait bonne impression ! D’un souffle nouveau et du sang neuf, le quatrième ou cinquième, tellement il y en avait eu assez qu’on se perd sur le tableau, le Gouvernement Ntsay offre au public une image positive du moins en apparence. 

Chose inédite. De sévères et stricts « tests de niveau » précèdent la nomination. Selon les informations officielles rendues sur la place publique, les postulants aux fauteuils de ministres ont passé par une série d’examens rigoureux, sans considération politique ou autres, officiée par un collège d’experts. Un cas sans précédent sinon inédit dans le processus de nomination des membres du Gouvernement. On suppose donc que les « admis » et nommés, triés sur le volet, possèdent les qualités intellectuelles et morales suffisantes pour affronter les défis délicats et enjeux subtiles qui les attendent. Et qu’ils sont suffisamment armés pour lutter contre tous les aspects ou forme de dérives de la conduite, morale en particulier, des tentations à la corruption. Qu’ils disposent en soi les  possibilités techniques propres justifiant qu’on peut démarrer immédiatement les actions urgentes dévouées à leur département respectif.

Bradés de diplômes, les nouveaux nommés ont chacun un parcours académique de haut niveau. Sortant des universités autant nationales qu’internationales, des grandes écoles occidentales ( France, Belgique, Royaume-Uni, Etats-Unis, etc.), les membres du Gouvernement Ntsay inspirent une certaine confiance aux concitoyens. A en croire ce qui a été véhiculé sur la place publique, sur les réseaux sociaux, nous avons affaire à des ministres calés, des têtes bien pleines et hautement « sculptées » sinon bien « faites ». Des titulaires de diplômes de Doctorat, d’ingénieurs, des polytechniciens, de Master 2, des Certificats de spécialisation, etc., bref, de la crème des crèmes !  C’est normal et logique qu’une bonne impression se dégage.

Il n’y a pas que les diplômes académiques issus des Grandes Ecoles, des Universités de référence ou des Centres de formation de qualité mais il y en a autre point d’ancrage : le jeune âge ! Une autre situation inédite qui singularise cette … cuvée 2024, l’entrée dans le Gouvernement d’un ministre de moins de trente ans. Une grande première à Madagasikara. D’ailleurs, l’allure générale de la classe d’âge des ministres témoignent de la prédominance des jeunes. En fait, le jeune Président de la République (la quarantaine), fait confiance aux jeunes des deux genres. Les deux postes clés, ministères régaliens, Affaires étrangères et Finances et Budget, se trouvent sous la houlette des jeunes,  de la gent féminine s.v.p. A l’époque de la Deuxième République, les années 80-90, on scandait le slogan « Tanora ankehitriny tompon’ny Taona Roa Arivo », en quelques mots « Jeunes d’aujourd’hui, maîtres de l’An 2000 ». Le Dirigeant de l’époque, l’Amiral Didier Ratsiraka, a vu juste. Trente ans après, on entre en plein ! L’avenir mais aussi déjà le présent appartiennent aux jeunes. En effet, « aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années », dit-on ! Eu égard de ces deux critères d’excellence, diplômes et jeune âge, on ose espérer des résultats encourageants pour le présent et l’avenir du pays.

Toutefois, il y a lieu de noter que la Nation attend tout de même des actes concrets. Que nos jeunes élites sachent transformer connaissances en résultats tangibles.  

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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