Publié dans Editorial

ODOF, oui mais … !

Publié le mercredi, 28 février 2024

La mise sur pied des unités de production dans le cadre du projet gouvernemental ODOF avance à grand pas. L’industrialisation, parmi les trois piliers, 3 Andry, sur lesquels s’appuie la Politique générale de l’Etat (PGE) reprend du souffle, du concret.

Le projet One district, one factory, ODOF, est l’un des projets-phare du régime Orange. Un des projets qui marchent à une vitesse grand « V ». Tout porte à croire et au rythme actuel des actions, le projet ODOF couvrira le territoire national à la fin du second mandat de Rajoelina. Et la devise « aucun district n’est oublié » sera atteinte ! D’après certains observateurs de la vie nationale, la concrétisation dudit Projet entre dans la nécessité de la continuité du régime pour un second mandat. Elle justifie la réélection du Président sortant Rajoelina Andry en décembre 2023. Evidemment, il existe d’autres projets en marche qu’il faut, à tout prix, continuer. C’est une exigence judicieuse et raisonnable. 

On s’en réjouit du progrès de réalisation de l’un des grands projets  du régime Orange. En effet, un des « zava-bita » incontestable. Mais, seulement voilà, pour les analystes et observateurs avisés de la vie nationale, la mise en place à travers le pays, dans chaque district, des unités de production, leur font remonter en surface de tristes souvenirs qui, malgré eux, restent bloqués en travers de la gorge.

Durant le régime socialiste de l’Amiral rouge Didier Ratsiraka, le pays a connu une vague de nationalisation et de création en série d’unités de production. Toutes les compagnies et les sociétés étrangères, en grande partie françaises, passèrent à la trappe. Ibidem pour les banques, des filiales de grandes banques sises à la Métropole. Ce fut l’époque où pullulent les sociétés nationales malagasy. Quelques échantillons : SOLIMA, KOBAMA, ZEMA, JIRAMA sinon des SOMACODIS, COROI, SINPA, SECREN, ZEREN, SECREN, AIR MAD, CNAPS, etc. Des banques nationalisées comme BFV, BNCI, BTM. Elles périclitent les unes après les autres. Certaines rescapées ont réussi à échapper à la « mort » mais encore faut-il qu’elles se tiennent debout. La JIRAMA en est l’exemple. Elle végète sous le poids écrasant de la dette. AIR MAD, la compagnie nationale de transport aérien, elle subsiste aussi mais à quelle condition d’existence actuellement ! SECREN, elle est encore là également mais vit dans la galère. La CNaPS, l’exception qui confirme peut-être la règle, a su tirer l’épingle du jeu. Etant l’une des vaches à lait des régimes successifs, la Caisse nationale réussit à se tenir debout en dépit des vicissitudes de certains dirigeants mal barrés.

Les causes de la déliquescence de presque toutes les unités industrielles et commerciales reposent sur une défaillance généralisée de la gestion de ces entités nationalisées. La compétence des dirigeants nommés en place ne répond guère aux attentes et ne correspond pas à l’exigence de la tâche. Le copinage partisan et le corporatisme politique détruisent toutes unités créées. Tous les cadres dirigeants se recrutent par la classe dirigeante de l’AREMA tout au plus du FNDR. 

Les hauts responsables du régime Orange en place doivent veiller strictement sur le personnel ressource en charge de la gestion de ces unités créées dans le cadre de l’ODOF. La réussite du projet dépend étroitement de la politique de gestion adoptée. 

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Le suspense perdure !
    On attend. Et on attend. Jusqu’à quand ? L’identité du nouveau coach des Barea (A) tarde à venir. Les Barea n’avaient plus de coach ni de sélectionneur titulaire après le départ en catastrophe de Razafindrabe Romuald alias « Roro » à la mi-novembre 2024. En effet, les échecs répétitifs lors des matches internationaux, acculé au … mur, l’entraineur national n’avait pas d’autres choix que de rendre malgré lui le tablier. C’est réellement dommage pour le sport-roi malagasy, vu la compétence technique de ce coach qui devait se séparer malheureusement de l’équipe nationale. Une chose mérite d’être soulevée : il ne suffit pas de remplacer la tête du patron du Onze national pour que les affaires du football malagasy s’améliorent.

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