Publié dans Editorial

Attention !

Publié le vendredi, 22 mars 2024

Le faux et l’usage de faux fourmillent. Les pratiques frauduleuses en tout genre inondent le pays. Il n’y a pas longtemps de cela, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry annonçait avec fracas dans la capitale économique du pays, Toamasina, qu’il partait en guerre contre les réseaux de trafic de vente illicite de terrains. Il affichait sa détermination à démanteler le circuit à la fois illégal que contre-productif. Une croisade contre toute forme de faux et usage de faux. Une guerre sainte contre laquelle Rajoelina fait appel à tous les responsables de tous les niveaux et à tous les citoyens du pays à y mettre leur sien. Un appel lancé à chacun de faire scrupuleusement attention !
Les faux prophètes, faux dévots et les faux pasteurs pullulent. Des groupuscules religieux sinon de sectes poussent comme des champignons sauvages. Le genre de ce petit « guru », un prétendu pasteur qui se fait prendre auprès de ses ouailles pour un prophète capable de « changer » le sexe d’un nouveau-né n’est pas du tout un cas isolé. Cette multitude de « fiangonana zandriny ou zafiny » nées ou plutôt dissidentes des églises formelles du FFKM doit nous interpeler tous. Elles sucent sans foi ni loi leurs adeptes par le biais de ces dimes que l’on doit « obligatoirement » s’acquitter sinon on n’ira pas au paradis. Ces faux prophètes et faux pasteurs s’enrichissent insolemment sur le dos de ses adeptes. Le cas de ce jeune chef de famille qui a tout abandonné, travail et ses biens, pour aller avec sa petite famille vivre en groupe en « attendant » ensemble dans un lieu commun le jour du salut venant du ciel n’est pas du tout aussi un cas isolé.
Drame ou malédiction ! L’Afrique est en passe de devenir une « chasse gardée » de ces faux prophètes, faux dévots et faux prédicateurs qui miroitent la vie meilleure, la richesse à la clé à leurs ouailles. Des faux en tout genre qui deviennent en un peu de temps de riches  hommes ou femmes roulant sur des véhicules de grosses cylindrées et résidant dans des villas luxueuses. L’Afrique dont la majorité de la population vit dans une pauvreté extrême s’appauvrit encore plus.
A Madagasikara, des mesures doivent être prises pour « protéger » les gens contre ces malfrats illuminés et sans scrupules qui exploitent le peuple du Bon Dieu. On se rappelle de ces dispositions sans complaisance que l’ancien Chef d’Etat Ravalomanana avait prises à l’endroit de ces faux prophètes venus d’ailleurs. En fait, il avait osé expulser sans délai ni complexe de faux prédicateurs du groupe « Miracle mon ami » ou bien d’autres.
En réalité, il faut oser traquer tous les dirigeants de ces mouvements religieux qui dévient les autres du droit chemin en ignorant la loi du pays. Certes, la Constitution malagasy garantit à chacun la liberté de foi mais il ne faut pas laisser les brebis à la merci des loups.
Faisons tous attention ! Prenons garde ! Les trompeurs en tout genre rôdent partout. Les réseaux d’experts en faux et usage de faux prolifèrent. La responsabilité des dirigeants politiques ne se limitent pas aux choses matérielles, elle s’étend dans tous les domaines de la vie de la Nation.
Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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