Publié dans Editorial

Rappel vital !

Publié le jeudi, 21 mars 2024

En Conseil des ministres, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry, au moment de la prise de décision par décret du chef d’Etat-major général des Forces armées,  rappelle à l’ordre les chefs de commandement militaire sur la célérité des actions à tous les niveaux de commandement. Il tire la sonnette d’alarme sur le regain des actes de banditisme à main armée en milieu urbain que rural. Les rapts, pour ne citer que ce mal qui sévit dans certaines localités du pays, après un laps de temps d’accalmie, reprennent et créent la psychose. 

Faudrait-on rappeler que la sécurité figure en premier lieu des 13 points du Velirano du Président Rajoelina en ces termes suivants « La paix et la sécurité, une priorité. Protéger nos frontières et nos ressources naturelles, lutter contre l’insécurité quotidienne, renforcer la défense de nos territoires ». Pour ainsi dire que la « sécurité » entre dans le cadre d’une priorité des priorités.  

La violence dans tous ses états continue son macabre envolée. Il semble que les malfrats  ignorent royalement toutes les mesures drastiques prises à leur encontre. La nouvelle disposition endurcissant la loi n’impressionne pas apparemment les violeurs de tout acabit. Le risque de la castration, qui fait des vagues et des fantasmes, dissuade peu. Les VBG dont entre autres sur les mineurs ne sont pas sur le point de cesser. Au contraire, elles prolifèrent comme si de rien n’était.

Les chefs de commandement militaire ont pris très au sérieux le rappel vital du Chef de l’Etat. A l’abri des caméras et des yeux et oreilles indiscrets, ils se réunissent afin de redéfinir le pourtour des responsabilités de chacun, de chaque commandement. Le Premier ministre, en personne, en sa qualité de premier responsable national de la paix et la sécurité du pays, chef de l’OMC / NAT, est venu honorer de sa présence la réunion stratégique de deux jours des hauts responsables des Forces armées les 16 et 18 mars au CEMES Soanierana. Ntsay Christian a donné des consignes strictes aux chefs militaires de manière à ce que le pays ne soit pas éternellement mis sous la coupe des bandits de grand chemin, des violeurs, des voleurs, etc. Les kidnappings reprennent dans les localités comme à Ankazobe et d’autres vices maléfiques, plongeant la population dans une anxiété extrême, réapparaissent.

Le fait de placer la paix et la sécurité en pôle position des priorités nationales ne découle pas du hasard ni d’un caprice du Chef de l’Etat, il résulte du souci majeur et vital pour le bien de la population et du pays en général. L’épanouissement de toutes les activités économiques du pays dépend étroitement de l’assise de la paix et la sécurité. Garantir la sécurité s’inscrit dans la logique des grandes urgences nationales. Et le numéro un du pays ne plaisante nullement sur ce point jugé  névralgique.

A Antananarivo, la Capitale de Madagasikara, la situation sécuritaire se dégrade de manière préoccupante au fil des jours. Dans les quartiers tristement célèbres en termes de sécurité ou d’insécurité, c’est selon, les bandits opèrent en plein jour tout comme dans le noir de la nuit. D’Andravoahangy à Ambodin’Isotry en passant par Analakely, par Anosibe ou Behoririka, c’est un risque grave de rôder par là sans avoir pris toutes les précautions d’usage.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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