Publié dans Editorial

Fidèle engagement

Publié le jeudi, 16 mai 2024

La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

Le Gouvernement, de concert avec les fidèles partenaires dont l’OMS (Organisation mondiale de la santé), l’IMEP (Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite) et les PTF (Partenaires techniques et financiers), décide d’organiser deux campagnes de vaccination contre la polio (VPO) cette année 2024.  La première a eu lieu du 14 au 17 mai. Selon les propos du Dr Laurent Musango, représentant de l’OMS et également au nom de l’IMEP et des PTF, Madagasikara a réalisé de gros efforts depuis 2023 pour gagner la couverture vaccinale contre la polio dans le pays. Une terrible maladie, déjà éradiquée auparavant dans la Grande île, la polio ressurgit il y a quelques années. Le Gouvernement malagasy a dû déployer d’énormes initiatives pour reprendre le vaccin. En partenariat avec l’OMS et bien d’autres acteurs, la couverture vaccinale a atteint les 98 %  de la population cible. L’engagement de la Première dame Mialy Rajoelina contribuait suffisamment à la réussite du projet. Dr Laurent Musango n’a pas tari d’éloges à l’endroit de la marraine. En effet, elle s’est investie à fond dans la lutte. La première journée, mardi 14 mai, de la campagne de « vaccination de proximité », Mialy Rajoelina se déplaçait dans le Fokontany d’Ambalatsiefa, Commune d’Ampanihy (Région d’Atsimo -Anfrefana) pour superviser sur terrain la vaccination des enfants auprès des familles cibles. Lors de son intervention, l’épouse du chef de l’Etat se lançait dans une plaidoirie pour convaincre les mères de famille à accepter d’administrer le vaccin à leurs petits. Elle s’est rendue jusque dans les chaumières afin de sensibiliser directement l’utilité vitale du vaccin. Maladie incurable, la poliomyélite peut être totalement évitée toute la vie grâce à l’administration complète du vaccin. Selon les responsables de la santé publique, il reste en tout et pour tout, un million d’enfants à atteindre à Madagasikara. Une information confirmée par le représentant résident de l’OMS. Un défi que le Gouvernement entend bien relever. Un pari jouable vu les efforts entrepris.

L’engagement de la Première dame Mialy Rajoelina ne date d’aujourd’hui ni d’hier. Déjà à l’époque de la transition (2009 – 2014), en tant qu’épouse  du président de la transition, Mialy encore toute jeune s’engageait à accompagner les jeunes mères de famille dans leurs soucis  quotidiens. Plus d’une fois, elle descendit sur terrain et se rendit auprès des familles en détresse à travers le pays. Dans le Grand Sud, Mialy Rajoelina effectuait des tournées dans les coins les plus reculés avec tous les risques d’insécurité à l’époque. Le geste touchait au fond des gens. Des discours simples qui vont direct au cœur sans trop de fioritures démagogiques firent mouche.

Au cours du premier mandat de son époux, la Première Dame reprend son combat et assume la défense des jeunes filles et des mères de famille, souvent, célibataires, contre les violences quelles que soient leurs natures.

Fidèle à son poste sinon à son engagement, Mialy Rajoelina, Première Dame, mène le combat pour le bien-être de la famille.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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