Publié dans Editorial

Infrastructures routières, problématique et défi !

Publié le mercredi, 03 juillet 2024

On n’en a jamais assez de revenir à la charge, de ressasser à l’infini sur le cas préoccupant des infrastructures routières à Madagasikara. Une problématique à laquelle le pays éprouve des difficultés jusque-là insurmontables. Un défi complexe à relever et qui tord le cou des responsables concernés et surtout les usagers. Les autorités publiques, en charge directement du dossier, se cassent la tête afin de venir à bout de ce nœud gordien. 

Le développement des infrastructures routières, notamment en milieu rural sur toute l’étendue du territoire national, est essentiel pour la relance  économique nationale. Le ministère des Travaux publics (MTP), par la voix d’un communiqué attire l’attention du public sur le rôle dominant joué par les routes en particulier rurales dans le redressement économique du pays. Une vérité de la Palisse peut-être mais très importante à souligner, à rappeler. Une problématique à surmonter coûte que coûte !

Et pour relever le défi, un atelier d’une valeur et importance non négligeable dédié au développement du milieu rural, avec en toile de fond la remise à flots des infrastructures routières, s’est tenu au Novotel, Ivandry. Un cadre somptueux et de standing pour décrypter cette problématique en vue de maîtriser les défis ! Co-organisé par le département de tutelle, le MTP, l’Agence routière, le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage avec le soutien  de la Banque mondiale et du Bureau des Nations Unies pour les Services d’Appui aux projets (UNOPS), cet évènement de taille voire plus qu’utile pour le pays rassemble divers acteurs aux fins de discuter la mise en œuvre des stratégies dans l’objectif principal d’améliorer les routes rurales.

Le communiqué émanant de cet atelier insiste sur le fait que « les infrastructures routières contribuent au développement puisque la population les utilise quotidiennement pour la circulation et le transport des marchandises ». Encore une fois qu’il s’agit ici de ressasser mille fois de plus, nécessité absolue de revoir, pour la énième fois, le rôle incontournable des routes dans le processus de la croissance économique de la Grande île. Cet atelier de deux jours vise essentiellement à renforcer la bonne gouvernance du réseau routier rural, à améliorer les mécanismes de financement et à encourager une meilleure coordination entre les parties prenantes. Ce dernier volet mérite une remarque particulière dans la mesure où il existe parfois des dysfonctionnements entre les entités concernées sinon des doublons dont les actions chevauchent sur certains domaines d’activité. Une meilleure coordination de toutes les activités autour de la bonne gouvernance relève donc d’une priorité absolue. L’objectif étant de mettre sur pied des solutions durables pour éradiquer l’isolement des zones rurales et par conséquent améliorer les conditions d’existence des habitants par extension du pays tout entier.

Quand on évoque le cas des infrastructures routières, il ne fallait pas omettre le cas des routes en général, en milieu rural qu’urbain et surtout les axes nationaux. Toutes les routes rurales, urbaines ou nationales se trouvent en ces temps-ci dans une situation de dégradation avancée. La période des grandes vacances pointe son nez. C’est le moment où jamais le trafic, notamment sur les routes nationales, est des plus denses. L’état lamentable des routes provoque le plus souvent de terribles  accidents routiers. Il n’est pas trop tard de faire le nécessaire.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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