Publié dans Editorial

Casse-tête !

Publié le samedi, 20 juillet 2024

Il y avait dix ans de cela, beaucoup devaient se rappeler de ce film captivant américano – franco – belge  qui s’intitule « Casse-tête chinois ». Réalisé par Cédric Klapisch avec Romane Duris et Audrey Tautou et sorti 2013 en décembre en France, atterrissait  à Madagasikara un an après. Il s’agit d’un film qui relate l’histoire d’une famille dont le chef (Xavier) est un homme à problèmes sans fin. L’expression « casse-tête chinois » ou du « casse-tête » tout court, signifie un problème difficile à résoudre.
Le contexte politique et économie mondial qui prévaut, en ces temps-ci, évoque étrangement le caractère d’un casse-tête chinois. La guerre en Ukraine mettant aux prises la Russie, le géant de l’Est, contre le poucet Ukraine perdure et provoque des impacts nocifs en envenimant  les relations internationales surtout sur l’économie régionale voire mondiale. Ce conflit qui n’avait pas au départ vocation de durer s’éternise et risque de faire ressurgir le spectre de la guerre froide.

Le difficile conflit au Moyen Orient intensifié par la guerre entre Israël et le Hamas se durcit. La bande de Gaza, théâtre de la guerre, paie les prix les plus chers. Israël, déterminé plus que jamais à anéantir  le Hamas, n’entend pas renoncer en cours de route. Le bilan des dégâts en vie humaine et en infrastructures s’alourdit ! La communauté mondiale traverse actuellement des moments les plus complexes voire les plus difficiles à gérer. Un vrai casse-tête !
Par ailleurs, au niveau de chaque Etat, certains traversent de même des contextes de casse-tête.
En France, le pays passe actuellement des jours difficiles. La dissolution du Parlement, côté Palais de Bourbon, décidée en catastrophe par le président français Emmanuel Macron  n’a pas eu les résultats escomptés. Le palais de Bourbon qui abrite l’Assemblée nationale depuis 1876 se trouve ainsi au centre du tourbillon. L’Extrême droite, échaudée par la victoire éclatante voire écrasante aux élections européennes, parvient à confirmer la percée au premier tour des législatives d’après dissolution. Le Chef de l’Etat éprouve toutes les difficultés impensables pour gérer l’évolution de la situation. Un vrai casse-tête que Emmanuel Macron  tente par tous les moyens de contourner. Au stade actuel, il semble impossible de monter un Gouvernement. La France risque de sombrer au cas où les formations politiques bloquant aux avancées du RN ne réussiraient pas à pondre une entente. La menace de censure planerait sur tout Gouvernement mis en place. Un casse-tête !
A Madagasikara, le renouvellement des élus de la Chambre basse n’échappe aux effets de surprise. La percée des indépendants, 50 sur 163, prend au dépourvu les grandes formations. De ces 50 sans couleur, 16 rejoignent officiellement IRMAR. Jusque-là sans problème. Mais, suite à la démission du Gouvernement, selon l’usage, et après avoir reconduit le PM Ntsay Christian, le Chef de l’Etat mit au stand-by la nomination des ministres. En fait, Rajoelina se donne le temps. En cause, sans qu’il le dise ouvertement, il y a problèmes. Un casse-tête à peine voilé ! Donc, Il s’offre le temps suffisant pour se fixer entre reconduire et nommer de nouvelles têtes. C’est ici que le bât blesse. Les prétendants au sein de l’IRMAR fourmillent. Ils préfèrent monter en hauteur pour éviter les pressions  des lobbyings ici-bas qui s’agitent de tout côté. Du casse-tête !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Pas de panique !
    Aucun projet, aucune démarche en vue d’une privatisation ! L’Etat reste l’actionnaire majoritaire à 100 % ! L’Etat cherche en permanence les voies et les moyens pour redresser la JIRAMA. Tels étaient les mots-clés / termes-chocs annoncés et redits par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry au palais d’Etat d’Iavoloha devant les représentants de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité, la JIRAMA. Ont été présents à la rencontre, hormis l’initiateur de la réunion, on a vu deux membres du Gouvernement, la ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures et quelques membres du staff de la Présidence, d’une part. Des représentants de syndicat, du personnel et de l’équipe dirigeante de la JIRAMA, de l’autre.

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