Publié dans Editorial

Mais, où est-il ?

Publié le mardi, 20 août 2024

Où se trouve-t-il le PDS ? En mission ! Malade ! L’absence prolongée et inexpliquée du président de la délégation spéciale (PDS) d’Antananarivo-Renivohitra, Ramanambitana Richard, suscite des interrogations. Des questionnements sans réponses valables, du moins officielles qui, à terme, finissent par semer le doute sur le sérieux de la chose.
Dans des pays où la transparence, l’un des piliers de la démocratie, fait loi, le peuple sinon les concitoyens, autrement dit les contribuables, ont le droit de savoir, d’être informés sur ce qui se passe là-haut. Dans des pays comme la France, les Etats-Unis d’Amérique, à titre d’exemples, on ne cache rien aux citoyens. La frontière entre vie privée et vie publique est relative. On ne choisit point d’occuper un poste public, de responsabilité publique, si on veut garder d’être dans la cachoterie. Si on veut vivre caché ou discret, à l’abri des yeux et oreilles indiscrets, on doit oser quitter le poste public bien vu et choisir un poste modeste, inconnu, pour vivre sa vie discrètement, paisiblement, dans l’anonymat.

Aux Etats-Unis, les citoyens américains ont le droit de savoir ou d’être informés, à temps, sur la vie de leur Président, sur ce qu’il fait, au temps « t », s’il s’absente, où est-il ? Est-il malade ? Quelle maladie ? D’ailleurs, le peuple américain doit savoir le bulletin de santé de son Président. La cachoterie, en vertu de la démocratie et surtout au nom de la transparence, n’a pas droit de cité ! C’est une loi immuable à laquelle tout locataire de la Maison Blanche doit se plier. Et ainsi va la vie, dans la clarté et la sérénité !
Par l’arrêté du 2 mars 2024 émanant du ministère de l’Intérieur, bien sûr avec la bénédiction venant d’en haut, le sénateur Ramanambitana Barjhon Richard est nommé président de la délégation spéciale d’Antananarivo-Renivohitra. Une nomination que l’on suppose bien avoir eu l’approbation de l’intéressé, et qui a suscité d’emblée de vifs espoirs pour enfin relever le défi afin de … sauver la Ville des mille. Mais, à peine quatre mois après, le PDS s’absente et ce jusqu’à ce jour sans que personne ne soit en mesure de connaître le motif exact ou officiel. Une situation qui défraie la chronique en se demandant : « Où est-il le PDS ? » Une question légitime vu l’urgence des responsabilités et des travaux à exécuter dans la Capitale.
Il y a trop de zone d’ombre entourant cette absence disons non motivée. On entretient quelque part l’opacité. Où est-il finalement ? L’invisibilité de Ramanambitana perdure tout de même. Disparu de l’écran de radar depuis au moins deux mois et demi, il est grand temps qu’on fasse la lumière. Au cas où il ne pourrait plus continuer le « combat », il faudrait le remplacer. Les problèmes quotidiens auxquels la ville doit faire face requièrent la présence effective de celui ou celle chargée officiellement d’exercer la fonction d’un PDS. Une intérimaire ou autre n’a pas le droit effectif de prendre des décisions au nom de la Commune.
Selon nos sources, le PDS est de retour dans le pays. La question qui se pose donc est de savoir pourquoi il n’a pas effectué ne serait-ce qu’une apparition dans ses bureaux à l’hôtel de ville d’Analakely.
Le cas semble hypothéquer l’avenir de la CUA et du pouvoir en place, notamment en ce moment précis où le régime Orange est en train de scruter son joker pour le scrutin du 11 décembre.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Pas de panique !
    Aucun projet, aucune démarche en vue d’une privatisation ! L’Etat reste l’actionnaire majoritaire à 100 % ! L’Etat cherche en permanence les voies et les moyens pour redresser la JIRAMA. Tels étaient les mots-clés / termes-chocs annoncés et redits par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry au palais d’Etat d’Iavoloha devant les représentants de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité, la JIRAMA. Ont été présents à la rencontre, hormis l’initiateur de la réunion, on a vu deux membres du Gouvernement, la ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures et quelques membres du staff de la Présidence, d’une part. Des représentants de syndicat, du personnel et de l’équipe dirigeante de la JIRAMA, de l’autre.

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