Publié dans Editorial

La rentrée

Publié le mardi, 03 septembre 2024

Septembre pointe son nez ! Les vacances touchent à leur fin. La Rentrée, au grand R, est là.
Le calendrier scolaire de la Grande île est bêtement du moins indifféremment calqué avec celui appliqué en Europe (France). Jugez-en vous-mêmes. En France, la période des vacances scolaires coïncide avec le moment optimal du climat d’été à savoir le mois d’août, période ensoleillée sur tout le territoire avec ce que tout cela suppose d’avantages pour les petits, les potaches. Les grandes vacances scolaires malagasy se passent également au mois août, en pleine saison hivernale notamment sur les Hautes Terres centrales. Et le comble dans tout cela, en pleine période du premier semestre, phase la plus ardue de l’année scolaire (décembre – janvier) , il pleut densément sur tout le territoire avec les risques de crues et d’inondations sans parler des perturbations atmosphériques.

Inutile d’insister sur le dérèglement lié au changement du climat pour le reste de l’année scolaire. Des tentatives pour recadrer l’année scolaire aux réalités climatiques du pays ont été initiées mais à chaque fois, elles ont été vouées à l’échec. Tout juste après les évènements  de 72, dans l’euphorie de la malgachisation, on avait instauré un calendrier scolaire épousant les conditions climatiques du pays. Mais, le nouveau système a été très vite abandonné. Et donc, seules les familles ayant des possibilités matérielles suffisantes peuvent se permettre d’emmener leurs enfants savourer le plaisir de la côte avec les bienfaits du soleil d’été et les bords de la mer du mois d’août. Ainsi soit-il !
Les parents après s’être démenés en remuant ciel et terre pour s’acquérir des fournitures scolaires et s’acquitter des droits divers, s’apprêtent à envoyer leurs chouchous à l’école tandis que les responsables des établissements scolaires se préparent à les accueillir. A noter que la rentrée scolaire se répartit en trois parties distinctes : rentrée administrative, rentrée pédagogique et la rentrée des élèves ou le début effectif des cours.
La rentrée administrative concerne la mise en place du personnel administratif de l’école en vue des classiques préparatifs, entre autres l’élaboration des emplois du temps, au bon fonctionnement de l’établissement durant toute l’année scolaire. Ensuite, la rentrée pédagogique axée sur la mise en train des enseignants. Ils doivent se réunir ou se former en réunions pédagogiques. A chaque nouvelle année, il peut y avoir des recadrages des programmes scolaires, il appartient aux enseignants de s’imprégner en  début d’année d’éventuelles modifications. Chaque enseignant reçoit préalable son emploi du temps afin qu’il ou elle fasse ses préparations pour être fin prêt à la rentrée effective.
Ceci étant, la rentrée est la phase la plus importante de l’année scolaire. Une rentrée bâclée conduit, de facto, vers une année scolaire aléatoire sans repère sérieux. Par contre, une année scolaire bien préparée, bien élaborée au niveau de tous les responsables de chaque étage garantit une année d’étude montrant le signe d’une solide éducation.
Du côté des parents, la rentrée est toujours synonyme de parcours du combattant. Les frais d’études ainsi que les droits obligatoires ont été revus à la hausse parfois du simple au double. Même, chez les écoles publiques, les parents en majorité de faible revenu ont été pris de court par la hausse des frais de participation. L’Etat a pris des mesures mais le problème persiste.
Ndrianaivo

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Editorial

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    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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