Publié dans Editorial

L’agro-industrie

Publié le mardi, 08 octobre 2024



Mariage ! Réussi. Raté. Consenti. Forcé. Arrangé ! Promis pour durer à l’éternité, les liens du mariage réussissent à tout surmonter. Mais, ils peuvent être rompus par le verdict du Tribunal quand le juge le croit et pense en son âme et conscience qu’il existe réellement une incompatibilité d’humeur, de pensée et de conception de la vie. A quoi rime-t-il tout ce bla-bla ?
Dans la vie d’un pays, il pourrait arriver que les techniciens et les dirigeants politiques jugent utile d’unir par les liens de l’union deux secteurs distincts, totalement différents afin de mieux cerner dans sa globalité les problèmes au développement de l’économie nationale.
Ainsi, le secteur de l’agriculture est uni par les liens du « mariage » au secteur de l’industrie. Pour être plus simple l’agriculture, secteur I, se marie à l’industrie, secteur II, pour au final donner lieu à la naissance de l’agro-industrie. Mariage ou couple arrangé !
L’agriculture est le domaine de l’économie nationale qui s’occupe du secteur primaire. En gros, il s’agit du travail au ras-du-sol, du sous-sol, de la mer (la pêche, les ressources halieutiques, etc.) , l’élevage, la culture … Un vaste secteur qui englobe l’exploitation des matières premières de base. Madagasikara est un vaste pays à vocation agriculture. Plus de 75 % de la population habitent en milieu rural et vivent des produits agricoles (cultures de rente, vivrières),  de la pêche (artisanale) et de l’élevage.
La Grande île excelle dans les exploitations des cultures de rente (vanille, girofle, cacao, café, banane,…) destinées à l’exportation. De même, la production des cultures vivrières (les graminées entre autres le riz, le manioc, …).  Des produits d’élevage (les bœufs, …). Depuis quelques années, l’ensemble de la production agricole baisse dont principalement le riz, l’aliment de base des Malagasy. Les exportations de produits de pointe comme la vanille connaissent certaines difficultés.
L’industrie, le secteur secondaire, transforme en principe les matières premières émanant du secteur primaire. Dans les pays dits sous-développés, en voie de développement pour la bonne cause, l’industrie au mieux l’industrialisation se trouve au stade embryonnaire. Par moment, elle avait connu des périodes d’essor mais la vicissitude de l’histoire l’a ramenée à un niveau aléatoire. A Madagasikara, l’industrialisation n’a jamais joui d’une période d’envol. Le peu qui existe vit dans une situation moribonde. Au bord du gouffre. Le régime Orange tente par tous les moyens disponibles et faisables afin de sauver le … meuble.
La solution envisageable sinon faisable afin de mettre en œuvre la relance en simultané de deux secteurs consiste à fusionner les deux. L’agro-industrie se présente comme une alternative efficace pour relancer les deux secteurs vitaux à la fois au profit de l’économie nationale. 
En fait, l’agro-industrie a le vent en poupe ! Les pays dits développés ont dû recourir à cette approche se basant sur le « mariage » des deux secteurs vitaux du pays. Et ils ont obtenu des résultats encourageants, satisfaisants.
Compte tenu de la conjoncture économique nationale et internationale qui prévaut pesant sur la tête des pays en difficulté, l’agriculture et l’industrie, ayant un niveau local de base, sont appelées à unir leur force, leurs stratégies et leurs moyens car le défi commun est non seulement de taille mais très compliqué, exigeant des efforts soutenus.
Ensemble, elles vaincront !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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