D’après la publication du jour relative au bulletin de la qualité de l’air établi par la Direction générale de la Météorologie en date du mardi 29 octobre, la pollution de l’atmosphère de la Capitale malagasy atteignait des pics aux nouveaux records. En effet, la qualité de l’air se dégrade sérieusement au fil du jour. Les concentrations dangereuses, dans la moyenne journalière, des particules fines dans l’air sont très élevées notamment par rapport au seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pouvant atteindre à jusqu’à neuf de plus. Réel péril en la demeure ! En somme, la ville des Mille n’est pas bonne à vivre. L’ambiance atmosphérique, dans le sens exact des termes, n’est pas propre à la santé des êtres humains. Sans faire abstraction des immondices qui envahissent la ville qui, en fait, fait valoir à Antananarivo, la capitale la plus sale d’Afrique ou du monde. L’anarchie dans tous les domaines, circulation, insécurité de jour comme de nuit, … Et cette misère dans la ville que l’on ne peut plus cacher. Touristes de passage, concitoyens pour un bref séjour sont témoins de la décadence.
Mais, qu’est-ce que nous les Malagasy, du moins ceux ou celles qui habitent Tanà, ont fait ou plutôt commis pour mériter de telle malédiction ! A Antananarivo, tout se dégrade à l’œil nu !
Au fait, voilà le tableau sans masque qui prévaut au jour d’aujourd’hui à Antananarivo. Des pics désolants sinon des défis titanesques qui espèrent bien être relevés à l’arrivée du nouveau premier magistrat. Tout le monde attend avec impatience l’issue de ce scrutin du 11 décembre. Le nouveau maire aura du pain sur la planche mais, il faudra toujours espérer qu’il ou elle réussira. Cependant, avant tout chose, il va falloir que les concitoyens électeurs fassent le bon choix. Il n’y a que deux options à choisir: l’ordre ou le désordre. Chacun doit se munir du sens de l’esprit de discernement pour bien distinguer le bon grain de l’ivraie, d’éviter de tomber dans le piège de belles paroles ou des gesticulations vides de sens ou des engagements sans issue, etc. Un bon choix contribue au redressement de la ville. Un mauvais choix pousse davantage la Capitale vers la dérive où personne ne s’en sortira pas indemne.
Des pics désolants, des énormités de la Compagnie nationale d’eau et d’électricité aux atmosphères invivables, à nous tous la responsabilité de sauver notre ville.
Ndrianaivo