Publié dans Editorial

Un phare

Publié le vendredi, 22 novembre 2024

« Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain.

A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères  pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi.

Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

 

Ainsi, le phare avec son feu qui brille dans le noir oriente et guide les navires. Un point de repère qui illumine l’espoir des navigateurs et leurs passagers dans le noir. C’est un outil d’intérêt vital pour tout commandant et tout l’équipage. Les navigateurs de tous les temps, depuis toujours, ont besoin d’un phare pour qu’ils puissent se localiser et ensuite les guider à leur voyage.

Pour les conducteurs de véhicule sur terre pendant la nuit, le phare est un outil d’importance capitale. Une automobile ayant un phare défaillant aura certainement du mal pour circuler en cours de route. D’ailleurs, les Forces de l’ordre, la police routière immobilisera le véhicule sans visibilité.

Le choix du terme « phare » traduit en soi la conviction de la candidate n° 7 de la couleur Orange à vouloir porter aide aux concitoyens qui s’enlisent dans les ténèbres des problèmes aux mille facettes de la ville d’Antananarivo vivant dans le noir de la jungle urbaine. Elle voudrait être la lumière de tous qui illuminerait le chemin de la vie de chaque concitoyen. 

Harilala Ramanantsoa partage sa conviction devant sa famille et des amis, entre autres politiques,  venus nombreux à ce culte. Famille, amis tout court et sympathisants politiques dont les cadors du TGV, de l’IRMAR, de l’UPAR font le déplacement au Rova de Madagasikara pour manifester leur sympathie et soutien à l’unique femme candidate dans la Capitale malagasy. La présence des « chefs » de la majorité présidentielle s’avère utile à l’opinion qui, à certain moment semble croire ou faire croire que l’ancienne PDS Ramanantsoa Harilala ne jouit pas de l’adhésion de certains éléments de l’IRMAR. Le culte assisté par les dirigeants de la majorité dément donc les fake-news véhiculées sur certains réseaux sociaux. La candidate l’a confirmé haut et fort qu’elle est « la candidate du pouvoir » mais pas ailleurs tout en enfonçant qu’elle est la … seule !

Le culte au Palais a bien voulu donner de la clarté sinon de la visibilité à la posture de Ramanantsoa Harilala en tant que porte flambeau du régime Orange. Et est la seule à pouvoir emporter le costume Orange.

En sa qualité de descendante d’Eve, Harilala bénéficie le soutien de la gent féminine. Une femme convaincue et battante apportera du sang neuf à la gestion de la Commune urbaine d’Antananarivo. Elle saura positiver le capital-confiance que le peuple le confiera et dont elle se servira  au moment opportun.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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