Publié dans Editorial

Alexandre Georget intronisé

Publié le jeudi, 21 novembre 2024


La cérémonie officielle d’installer le nouveau PDS de la CUA, Alexandre Georget s’est effectuée ce mercredi dernier. Le nième PDS de la ville des Mille prend quartier à l’Hôtel de ville d’Analakely. Le PDS Alexandre Georget succède à ce poste, tant convoité, à une autre PDS Ramanantsoa Harilala qui devait céder son fauteuil en raison de sa démission pour cause de candidature à la Mairie, laquelle ex-PDS qui remplaça feu Ramanambitana Richard lui aussi un ancien PDS prenant le relai d’Andriantsitohaina Naina, le maire élu sous la couleur Orange nommé ministre. Et cette valse en espace de quelques mois.
Alexandre Georget est un vieux de la vieille de la lutte aux côtés de Rajoelina Andry Nirina depuis 2007. Un fidèle parmi les fidèles de la cause Orange. Militant écologiste, Georget crée le parti Vert et s’affiche sans faille dans les rangs du combat pour la protection de l’environnement et des espèces protégées de la Grande île. Un peu discret mais fidèle au poste, Rajoelina Andry fait appel à lui afin d’occuper des portefeuilles délicats. Alexandre Georget a été déjà ministre de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD). Un département stratégique auquel le vieux loup de mer Georget menait une bataille à bras le corps.
A ce moment précis où la ville des Mille cherche quelqu’un de poigne pour soigner son image et pour tout remettre en ordre, le Chef de l’Etat Rajoelina confie une mission délicate mais pas impossible. Empêtrée dans une mare d’immondices sinon d’une maladie apparemment incurable au figuré comme au propre, la Capitale malagasy a besoin d’un traitement de cheval. Certes, le PDS nouvellement nommé ne dispose pas de temps nécessaire, tout juste environ un mois et demi, pour prouver qu’il est à la hauteur de ses ambitions et de la confiance des décideurs de l’Etat. Un court délai mais suffisant pour marquer des points.
En effet, le clientélisme politique et le laxisme ambiant depuis des décennies conduisent Antananarivo vers l’anarchie. Le mal a déjà pris des racines profondes qu’il faudra des mesures draconiennes et parfois impopulaires si l’on voudrait remettre la pendule à l’heure.
Alexandre Georget aura, certainement, du pain sur la planche. Des défis en apparence insurmontables mais jamais impossibles et inatteignables. Il devra mettre à profit au maximum l’avantage entre ses mains, à savoir le soutien indéfectible des responsables étatiques afin que les efforts du PDS puissent aboutir. Il l’a déjà annoncé lors de son « sacre », mercredi dernier, que l’axe principal de ses actions s’inscrit dans la continuité. Entre autres, la réfection des routes déjà entamée depuis Harilala Ramanantsoa, l’ancienne PDS devenue candidate, porte-fanion de la majorité présidentielle. La fluidité de la circulation des personnes et des véhicules, notamment dans les points noirs tels que Behoririka, Isotry, etc. La gestion des ordures et autres saletés qu’il faudrait réussir à maîtriser. L’insécurité en pleine ville et dans les ruelles de quartiers qui attend des solutions durables.
La nomination de Georget intervient dans un contexte particulier, en plein processus électoral, qui nécessite une visibilité nette de la part des responsables de la ville. On ne peut pas exiger au nouveau PDS des résultats finaux mais tout au moins il a pu commencer un bout de chemin que le ou la titulaire élu(e) puisse continuer.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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