Publié dans Editorial

Souci national

Publié le lundi, 25 novembre 2024


L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.
Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !
Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui lance la Nation vers le sommet et un outil de choix pour atteindre le point d’honneur et de fierté, vit des jours difficiles en ce moment. En effet, au lieu d’être un objet de fierté de tout un peuple comme c’est le cas sous d’autres cieux, le sport dont principalement le football devient un objet de honte nationale. Un lourd fardeau de soucis notamment auprès des milliers de fans, des inconditionnels fervents et de simples citoyens qui attendent désespérément des résultats encourageants. Presque à toutes compétions internationales où la Grande île s’était fait représenter, on n’a récolté que des bulles. Des échecs presque généralisés. Nos équipes nationales ou nos représentants s’inclinaient à tous les coups.
Maintenant, que faire ? D’abord, faisons la part des choses. Il y a un problème national en matière de gouvernance du sport. Jusqu’à alors, le département en charge du Sport semble ne pas être en mesure d’avoir un programme structurant de la relance du Sport national. Le ministère de la Jeunesse et des Sports manque de stratégie cohérente de faire en sorte que le grand secteur de la vie nationale qu’est le Sport soit apte à se redresser et continuer dans ce sens. De l’avis de plusieurs observateurs, les gens de la presse y compris, le Sport malade est malade. Il est victime d’une gestion « au pif », sans visibilité ni projection vers un avenir digne d’un grand pays, du moins géographiquement, tel Madagasikara.
Que faire ? C’est toujours la question ! Au niveau des Fédérations respectives, on se désole de l’incompétence de certains dirigeants à mener une politique opérationnelle de nature à relever les défis titanesques. Des dilemmes cornéliens que des dirigeants nationaux n’arrivent pas à surmonter. Le cas du football nous interpelle. Selon des constats avérés, le premier problème découle de la gestion inefficace au niveau du Comité exécutif de la FMF. Apparemment, certains des membres du CE n’atteignent pas le niveau requis pour mener à bien la bataille afin d’engranger des résultats positifs. Jusque-là, la récolte est nulle ! La démission de Romuald Rakotondraibe alias « Rôrô » traduit en grandeur nature le malaise qui mine le sport-roi malagasy.
Pour remédier à la situation, la FMF s’apprête à enclencher le processus de recrutement du remplaçant du coach démissionnaire. Beaucoup s’accordent à dire que la première chose à faire est ailleurs.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Quelle marge de manœuvre ?
    Dans sept jours francs à compter de ce jour se tiendra le second round de la négociation relative au sort réservé des cinq îles Eparses : Juan de Nova, Europa ou Ampela, les Glorieuses ou Sambatra, Bassas da India ou Bedimaky et Tromlin ou Loza. La première phase du dialogue se tenait en 2019 à Antananarivo. D’aucuns n’ignorent que la réunion se terminait en queue de poisson. Chacun campe sur sa position.

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