Publié dans Editorial

Avenir mitigé !

Publié le lundi, 09 décembre 2024


Rassurez-vous, il ne sera pas question à travers ces lignes éditoriales de nos honorables candidats bien que l’avenir de certains d’entre eux soit littéralement incertain, notre attention se focalisera sur un autre sujet : les Barea, notre équipe nationale.
 Les Barea « sans tête » ! Après que Rakotondrabe Romuald, alias Rôrô, a rendu son chasuble d’entraîneur, les Barea se trouvent sans coach. Après une série de défaites dont la dernière en date le 13 novembre contre la Tunisie (2-3), Rôrô a remis son tablier le soir même du match avant que les Barea rencontrent les Cœlacanthes (Comores). Sans ambages, il avouait en toute conscience des faits qu’il assumait la totalité des responsabilités.
Ensuite, la balle passait entre les mains de la Fédération. Selon le règlement régissant la gestion du Sport à Madagasikara affilié au Comité olympique et à la Fédération internationale concernée, valable dans tous les pays, la charge d’enclencher la procédure aux fins de nommer les coachs dans toutes les disciplines sportives revient aux membres du Comité exécutif de la Fédération concernée. Normalement, chaque Fédération est la seule habilité à organiser le recrutement des responsables à l’intérieur de son champ d’action. A titre de rappel, la FIFA pour le cas du ballon rond, veille au grain sur le respect stricto sensu de ce règlement.
La clôture de la date du dépôt de candidature, en vue du recrutement du nouveau coach lancée par la FMF, avait eu lieu la semaine passée. Un comité restreint composé des techniciens au niveau de la Direction technique tente d’éplucher les dossiers pour en trier au moins cinq admissibles. La prochaine décision appartient à une commission ad hoc tripartite composée d’une part des représentants de la FMF, du ministère de tutelle et de la Présidence, de l’autre. Les férus du sport-roi doivent patienter. Le successeur du coach Rôrô devrait être connu, si tout va bien, à partir du jeudi 5 décembre. En tout cas, parmi les favoris, trois noms se distinguent et circulent à savoir le Français Patrice Neveu, ancien sélectionneur du Gabon 2019 à 2023, le Portugais Antony Da Silva, ancien assistant de Rigobert Song avec les Lions Indomptables de Cameroun et le Serbe Dragan Cvetkovic qui a officiellement présenté aussi sa candidature. Apparemment, la FMF et les autorités compétentes ont un large choix. La décision finale ne doit pas traîner. La situation devient, au fil des jours, de plus en plus urgente.
La date de la prochaine rencontre avance à grand pas. En effet, les Barea rencontreront, pour le compte des qualifications en vue du Mondial de 2026, la République Centrafricaine et le Ghana, fin mars. Le temps de préparation paraît trop juste pour nos protégés. Les travaux de préparation risquent de connaître le même sort qu’auparavant. Les Barea ne disposent pas souvent le minimum de temps nécessaire pour affronter les adversaires qui sont pour la plupart des cas plus disposés aux exigences des matches sans cesse compliqués.
Il faut bien que les responsables publics et privés (Fédérations nationales) du Sport malagasy se débattent à bloc et faire en sorte que la passion nationale (sport) puisse se démarquer de ce cercle vicieux. Certes, les uns font preuve de bonne prestation mais d’autres s’enlisent. L’avenir mitigé plombe et pèse trop !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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