Publié dans Editorial

Vote responsable

Publié le dimanche, 08 décembre 2024

Le rideau de la campagne électorale est tombé. Le jour du scrutin du 11 décembre n’est plus qu’à quelques encablures.

Les 21 jours prévus par la loi pour le besoin de la propagande électorale prennent fin. Pour la CUA, les sept candidats s’évertuèrent de convaincre les électeurs par des supports différents ou bien tentèrent de séduire les naïfs à travers leur manège parfois folklorique. D’autres se contentèrent des messages partagés sur les réseaux sociaux. Ils évitent les contacts directs pour des raisons qui échappent au commun des mortels. Certains  brillaient par leur silence sinon par leur absence sur la place publique. Pratiquement invisibles sur le radar, ces « candidats fantômes » laissent planer le doute sur le sérieux de leur démarche, de la motivation de leurs actes. 

 

Dans tous les cas de figure, trois candidats au max dont une femme émergent du lot. Et parmi ces trois visibles, une se détache du peloton. En fait, trois sur sept occupèrent le terrain. Une,  descendante d’Eve, deux d’Adam. Ces derniers amusent la galerie. Ils passent le clair de leur temps à se chamailler. Ils se donnent des coups souvent bas et offrent ainsi une belle opportunité à la seule femme en lice, le dossard n° 7, de s’échapper. Le candidat n° 2 et celui du n° 4 se livrent à une bataille dans la bataille. Par voie  de conséquence, on peut supposer clairement que Harilala survole la compétition.

Quant au programme que chaque compétiteur devait logiquement présenter, il laisse à désirer pour certains. Il manque de pertinence  pour d’autres. On est désolé de constater l’absence de visibilité de la part de quelques prétendants au fauteuil de l’honorable Mairie de la Capitale. Il semble que ces candidats ne soient pleinement conscients de la responsabilité qui les attend en tant que premier magistrat de la ville des Mille. Avec tous les défis et les enjeux qui entrent en ligne dans la gestion d’une grande cité de la taille d’Antananarivo – Renivohitra, on est perplexe devant l’ineptie du programme de société de la plupart des sept candidats. On ne peut même pas parler de « programme » pour les uns et plutôt de gesticulation à d’autres. On se contente de se livrer à des démonstrations de … farce ou encore à des folklores de type de « famadihana » en pleine rue de la Capitale. Rien que des scènes de théâtre maladroitement jouées. Un cas très particulier nous impressionne au point d’éveiller la curiosité. Le candidat n° 4, Tojo Ravalomanana, le fils à papa de l’ancien Chef d’Etat, s’efface complètement derrière la stature de son « dada ». A-t-il réellement la posture d’un vrai candidat ? Et si par … malheur il se ferait élire maire, quel schéma de direction aura-t-on droit à l’hôtel de Ville. Certainement, Ravalo, l’implacable père, va récidiver l’invivable gouvernance à l’époque où son épouse fut le maire de la ville.

Harilala Ramanantsoa jouit d’une situation favorable. Il faut qu’elle fasse l’essentiel pour être l’heureuse élue. Jusque- là, elle bénéficie d’un sans-faute. Muni d’un programme de société cohérent et réalisable, le numéro 7 issu de la majorité présidentielle, le MAPAR – UPAR, Harilala file tout droit vers la victoire.

Attention, chaque électeur, notamment les acquis à la cause, doit miser sur un vote responsable.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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