Publié dans Editorial

Education de qualité

Publié le mardi, 17 décembre 2024


De qualité ! Il en faut bigrement dans ce pays. Conditions d’existence de qualité ! Train de vie de qualité ! Infrastructures de qualité ! Service public de qualité ! L’air de qualité ! Etc. Tous les domaines des activités de la vie nationale exigent de la qualité. Entre tous, l’éducation.
L’éducation est l’apprentissage et le développement des facultés intellectuelles, morales et physiques, les moyens et les résultats de cette activité de développement. (Wikipédia)
L’éducation est un droit fondamental, largement soutenu et défendu à travers la « Déclaration universelle des droits de l’Homme » reconnue par l’assemblée générale des Nations unies (1948), un puissant vecteur de développement et l’un des meilleurs moyens de réduire la pauvreté, d’élever le niveau de santé, de promouvoir l’égalité entre les sexes et de faire progresser la paix et la stabilité. En somme, toute une panoplie sinon un arsenal d’éléments basiques pour affronter les difficultés et surmonter les défis généralement complexes. Au niveau individuel, l’éducation contribue à franchir le difficile cap de l’emploi, à améliorer l’accès à la santé et surtout à la réduction de la pauvreté. Pour tout annoncer qu’une éducation de qualité ouvre de fait la voie à l’essor du pays. Une grande fenêtre qui donne l’opportunité à l’épanouissement de la vie de toute la population.
A Madagasikara, la qualité de l’éducation accuse un déclin déconcertant. Les partenaires techniques et financiers ont à plusieurs reprises attiré l’attention du pays. Plus d’une fois, la Banque mondiale et certains pays partenaires soucieux de la gravité de la situation tiraient la sonnette d’alarme. En six décennies d’indépendance, le pays marche à reculons. On est très loin du niveau de la qualité de l’éducation des années 60 – 70. L’abandon scolaire atteint un niveau alarmant. Selon le ministère de l’Education nationale, l’année scolaire précédente 48 % seulement des élèves primaires ont atteint l’étage supérieur, le secondaire Niveau I (6ème en troisième). Encore faut-il savoir « quel serait le pourcentage des élèves qui arriveront en fin du secondaire Niveau I ? » Et le chiffre baisse drastiquement jusqu’en terminale. Le taux d’analphabétisme, un des critères reflétant le niveau de l’éducation, est élevé à Madagasikara : 21 %  des personnes sont sans instruction et selon le troisième recensement général de la population, 48 % de personnes interrogées ont le niveau primaire. Ceci étant, il va sans dire que des efforts titanesques doivent être orchestrés conviant tous les responsables.
La semaine dernière, les trois départements concernés directement par les activités liées à l’éducation à savoir le ministère de l’Education nationale, le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle et le ministère de l’Enseignement supérieur et tous les acteurs touchés de près ou de loin aux questions d’éducation nationale se sont mis autour d’une table pour débattre la « revue de suivi du plan sectoriel de l’éducation de 2018 à 2023 ».
Les mêmes acteurs du secteur éducatif se réuniront à partir de demain 19 au 20 décembre pour un suivi des performances sectorielles session 2024 à l’Asia and Africa Hôtel à Ivato.
Les efforts pour parvenir à atteindre une éducation de qualité sont une affaire de tous ! Le dialogue sectoriel inclusif impliquant toutes les parties prenantes de l’éducation offre une opportunité précieuse pour redresser la situation. Il en faut !
Ndrianaivo

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Editorial

  • La rentrée
    Les élèves des établissements scolaires publics reprennent le chemin de l’école ce lundi 8 septembre. Tandis que les établissements scolaires privés et confessionnels ont pris une avance, en début du mois de septembre. Toujours pour les établissements publics, la rentrée de lundi, début des cours effectifs, a été précédée de deux types de rentrée. D’abord, la rentrée administrative, lundi 25 septembre, et les parents sont les premiers à rejoindre les établissements de leurs enfants pour effectuer la réinscription ou la nouvelle inscription. Pour le premier cas, on se présente à l’école pour confirmer la réinscription de leurs enfants pour l’année scolaire nouvelle, 2025 – 2026 en payant la somme due. C’est très important. Cela leur permet d’avoir un tableau réel de la situation des effectifs des élèves pour l’année en cours. Pour le second cas, les élèves ayant réussi les examens officiels, l’entrée en sixième et celle en seconde, confirment…

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