Publié dans Editorial

Programme de participation

Publié le lundi, 17 février 2025

La Commission nationale malgache pour l’UNESCO (ComNAT UNESCO) et les porteurs de projets (côté Etat malagasy) ont signé le jeudi 16 janvier une Convention de partenariat pour la mise en œuvre de ces  projets.

Bien évidemment, quand on évoque un accord de partenariat entre l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO version anglaise) et un Etat membre de l’organisation, il s’agit tout naturellement des questions relatives à l’éducation, à la science et à la culture. La récente signature de convention concerne ainsi l’Education et la Culture représentée pour la circonstance par le département de l’Education nationale.

En fait, il s’agit d’un « Programme de participation » portant sur cinq projets visant à promouvoir l’éducation et la culture. Deux domaines clé pour contribuer à l’essor économique et social du pays.

D’aucuns n’ignorent la situation plus que critique de l’éducation nationale dans la Grande île. Le niveau général des élèves et des étudiants se dégrade d’une année à l’autre. Et cela, en dépit des efforts entrepris par le Département de tutelle. Les résultats des examens officiels stagnent.
Plusieurs facteurs entrent en jeu. En premier lieu, l’insuffisance des moyens matériels propres de l’Etat face à des besoins sans cesse croissants qu’exige une éducation de qualité. Des infrastructures scolaires dérisoires (bâtiments, tables-bancs, supports pédagogiques rudimentaires, livres, etc. Niveau critique des enseignants notamment pour le 1er et le 2ème cycles de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire complique l’affaire. Le manque chronique de formation professionnelle adéquate, pédagogique surtout, conduit logiquement vers une éducation aléatoire. D’autant que le faible niveau du cursus académique des futurs enseignants recrutés enfonce la gravité du problème. Il arrive que certains instituteurs ou professeurs ne maîtrisent ni le français ni la langue maternelle, le malagasy. Il va sans dire que la situation de misère dans laquelle le pays s’enlise explique en grande partie la problématique de l’éducation à Madagasikara. Les actions d’accompagnement de l’UNICEF au profit de l’éducation dans la Grande île apportent réellement un élan de développement.

La culture, ce domaine à la fois insaisissable et incontournable, participe à sa manière à la relance du pays. Une culture rayonnante à l’échelle nationale et internationale facilite la visibilité de la bataille à entreprendre. Elle conforte la mobilisation nationale vers un objectif précis à savoir l’épanouissement des jeunes et des acteurs de développement du pays. La culture amène vers le développement de l’homme et de tout homme.

Education et culture sont appelées à conjuguer leurs efforts pour atteindre l’objectif maximal au service de la Nation. Et c’est dans ce cadre précis d’actions concertées que l’UNESCO s’investit de manière à améliorer ensemble l’évolution  de l’éducation et de la culture.

Les cinq projets auxquels l’UNESCO par le biais de la Commission nationale fonce illustrent bien le pourtour des besoins du pays à savoir la formation-emploi et la réinsertion professionnelle  pour les personnes de plus 15 ans, l’utilisation responsable des réseaux sociaux, l’intégration du patrimoine vivant dans le programme scolaire et la réactualisation du programme vivant dans le programme scolaire, etc.

Tout un ensemble de programme de participation dans lequel les porteurs de projets intéressés sont conviés  à s’impliquer concrètement de façon à ce que le pays puisse en récolter les avantages requis.

Ndrianaivo

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  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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