Publié dans Editorial

En chute libre !

Publié le jeudi, 27 février 2025

Jirama trébuche et touche le fond.

Il est temps qu’on crève l’abcès. Rien ne va plus chez la Compagnie nationale d’eau et d’électricité d’Ambohijatovo-Ambony. L’approvisionnement en eau se détériore. Il va de mal en pis. Les délestages s’éternisent. Tout comme si le tourment causé par les intempéries ne suffisent pas qu’il faille en rajouter et souffrir davantage. Le calvaire de la population atteint son paroxysme !

Durant la période sèche prolongée, les robinets des ménages et les bonnes fontaines des quartiers de la capitale et les communes environnantes sont à sec. Les citernes d’eau faisaient le tour des quartiers jusque dans les communes périphériques. Certes, le problème s’atténue mais entre les deux livraisons, pour quelques jours, c’est l’attente interminable. On comprend la situation par le fait que Dame pluie se fait attendre et qu’il fallait disposer de carburant suffisant. Et quand les flottes viennent à tomber, à grosses gouttes. Déception, pas encore d’approvisionnement en eau ! Comme  explication de la JIRAMA, la montée des eaux ! Que la JIRAMA dise la vérité ! Quel est vraiment le fond du problème ? En période sèche, pas d’eau à la pompe. En période de pluie, pas d’eau non plus à la pompe. Les usagers en ont assez d’être menés en bateau !

Les délestages reviennent au galop au grand dam des ménages, des petites unités de production, des usines et des entreprises. L’année nouvelle 2025 commence mal. Il ne s’agit pas parle plus de simples coupures ou de délestages mais d’absence prolongée de courant. Dès le début de février, les délestages allaient de 15 à 35 %. Et vers la fin de ce mois, lesquels délestages durent 24 heures. A travers RIA, Fenoarivo jusqu’à Ampefy et au-delà, le courant est absent toute la journée, nuit et jour, pour deux fois, en espace de quelques heures. Bref, les coupures s’éternisent. Et on tombe des nues ! Le plus dur à avaler dans tout cela vient de l’absence totale d’explication plausible de la part de la JIRAMA. La direction générale ne daigne même pas aviser ou plutôt donner des explications valables par voie de presse officielle. Aucun communiqué digne de foi. Ambohijatovo se contente des avis par réseaux sociaux interposés. Des explications ou plutôt des excuses bidon ! Mais pour qui nous prenne-t-elle ! La direction générale sait pertinemment que l’usage de Facebook n’est pas l’apanage du commun des mortels.

On veut bien admettre les raisons avancées.Le bas niveau de l’étiage et la baisse de l’ensoleillement. Et concernant les longues coupures ces derniers jours, il y aurait des incidents techniques. Soit ! A se demander, les techniciens de la JIRAMA ne maitrisent-ils pas leur travail. Sinon, ils savent parfaitement leur métier, seulement ils auraient bâclé. Ou enfin, peut-être, les équipements de la Compagnie nationale sont … irréparables !

Jusqu’à quand la JIRAMA va-t-elle nous créer des ennuis ? Nous mener à chaque coup en bateau ? Les  questionnements  sont légitimes. On fait payer des factures « salées » après une longue queue alors que le service en retour laisse à désirer.

Ndrianaivo

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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