Le vendredi 21 février, le lendemain du tragique évènement entre Ambalavolakely et Ankafotra (Ambatofinanfrahana), deux ressortissants coréens de 88 ans et de 58 ans, trouvèrent la mort dans des circonstances à fendre le cœur à Morarano Gara (Moramanga). Deux missionnaires, installés depuis des années dans cette localité pour des œuvres de bienfaisance, ont reçu ce jour-là la visite inattendue des bandits armés de haches et de fusils. Ils ont dérobé une somme de 7 millions d’ariary et ont tué sauvagement les deux ressortissants de la Corée du Sud. Les proches ainsi que les concitoyens des victimes dénonçaient fermement ces meurtres barbares à l’encontre de leurs proches victimes qui sont là pour des œuvres sociales de bienfaisance. C’est injuste ! Evidemment, des meurtres sauvages et apparemment ciblés de ce genre pourraient impacter négativement sur l’indice de crédibilité de la Grande île.
Alors que le pays se débat laborieusement afin de se relever, des actes criminels de la sorte, à Ambatofinandrahana et à Moramanga, auront des effets plus que négatifs voire néfastes sur les efforts accomplis. Les dirigeants en place font des pieds et des mains pour séduire les grands capitaux à investir dans le pays. Combien de fois n’avions-nous pas entendu dire qu’ils sont intéressés. Mais les meurtres barbares commis par des tels bandits, des concitoyens sans foi ni loi, risqueront de les décourager. En effet, les crimes de ce genre porteront gravement atteintes à l’image du pays.
Faudrait-on le rappeler que … oser attenter à la vie des ressortissants étrangers qui résident à Madagasikara ou des touristes de passage sont des actes totalement irresponsables qui vont à l’encontre des intérêts supérieurs de la Nation. Aucun investisseur étranger ne risquera sa vie dans un pays hanté par un climat d’insécurité. L’instabilité politique et sociale ainsi que l’insécurité vont de pair pour décourager les touristes et les grands investisseurs. Bref, ce sont des actes contreproductifs à éviter plus que jamais. Certes, il fallait veiller aussi et surtout à la sécurité des malagasy et de leurs biens. Des compatriotes qui souffrent à briser le cœur que les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont la lourde responsabilité de défendre. D’ailleurs, c’est l’une des raisons essentielles de leur existence. La tendance à une criminalité gratuite et barbare se durcit.
Un pays qui ne réussit pas à maîtriser le taux de criminalité chez lui se suicide.
Ndrianaivo