Publié dans Editorial

Défi pharaonique !

Publié le vendredi, 14 mars 2025

Corentin Da Silva Martins, le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale, dévoila sa toute première équipe ce mercredi 12 mars. Après avoir attendu patiemment, le public amateur du ballon rond eut finalement connaissance des 26 éléments qui devaient composer l’équipe nationale, les Barea, les vingt-six joueurs retenus qui affronteront la Centrafrique le 19 mars et le Ghana le 24 mars. Matches comptant pour les qualifications  au Mondial de 2026. Matches de tous les dangers pour les Barea ! Centrafrique et Ghana sont des formations africaines  très habituées aux grandes compétitions internationales. Si les Barea comptent aller plus loin, il faudra que les poulains de Martins réussissent à franchir ces deux barres qui apparemment sont d’un niveau assez élevé.

Selon certains observateurs futés, la  nouvelle équipe montée par Corentin Da Silva Martins ne présente pas assez de grande nouveauté. Il semble que le nouveau coach joue la carte de la prudence.  Avec un mois et de demi de présence sur place et à moins d’un mois des deux rencontres cruciales, Martins n’a pas jugé nécessaire d’apporter de grands changements. Sur les 26 choisis, il y a 22 expatriés dont 5 nouvelles recrues et 4 locaux convoqués. A travers cette « cuvée 2025 », on voit bien que Corentin Da Silva Martins compte mettre en avant les expatriés. Toutefois, il ne néglige pas le savoir-faire des locaux qui vont jouer le rôle de fil de ralliement de l’équipe. Evidemment, ce serait une erreur de sa part d’ignorer les expertises des locaux surtout dans la mise en œuvre de la cohésion  de l’équipe. En effet, les joueurs ayant évolué beaucoup sur place pourront, le cas échéant, véhiculer facilement l’esprit d’équipe. D’autant, le coach Martins n’a qu’une journée avant le match pour réunir les 26 joueurs. Trop peu mais, on n’y peut rien ! On sent bien que le franco-portugais a « enfanté » dans la douleur son bébé. Corentin Da Silva devait avouer publiquement qu’il déplore le fait que ses poulains ne pourront pas jouer à domicile devant son public du moins avec la Centrafrique. Cependant, Martins espère que les choses vont évoluer avec le match contre les Black Stars. Espérons-le !

Compte tenu de ces réalités pouvant déstabiliser les Barea, l’équipe nationale malagasy se trouve en face d’un défi pharaonique. Quand les Pharaons, du quatrième millénaire, décidèrent de construire leurs tombeaux, leur demeure pour l’éternité, de la taille digne de leur grandeur, de leur puissance et  de leur solennité.  Mais, ils se rendaient bien compte de la difficulté et de la complexité des travaux exigés. Mais, ils ne reculèrent point. Le pyramide de Khéops, par exemple, construit en 4500 avant notre ère exigeait des milliers de main d’œuvre pour une durée entre 10 et 20ans. Et ils ont fini les travaux !

Corentin Da Silva Martins et ses 26 joueurs sont en face d’un défi pharaonique. Très difficile mais non pas … impossible. Ghana prend à défi Madagasikara. Son Coach adjoint Desmond Ofei croit avoir le niveau requis pour rivaliser Tchad et Madagasikara. Bien sûr, il ne faut pas prendre à la légère une telle déclaration. Il ne fallait pas non plus avoir le complexe de le défier !

Il ne nous reste qu’à espérer que les Barea puissent surmonter les blocages et relever le défi. 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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