Publié dans Editorial

Et maintenant … !

Publié le jeudi, 20 mars 2025

Et le miracle a eu … lieu ! Les Barea sortent vainqueurs du match les opposant aux Fauves au stade Larbi Zaouli (Maroc) par 4 buts à 1. Les protégés de Martins ont laminé les onze redoutables de l’équipe nationale centrafricaine.

Du coup, la chanson phare des années 60 du mythique chanteur français Gilbert Bécaud survient à l’esprit « Et maintenant que vais-je faire ? » Le Franco – portugais Da Silva Corentin Martins a gagné son pari. Il a passé avec succès son baptême de feu. Pour une toute première victoire pour un tout premier match à la tête des Barea, c’est une prouesse que les amateurs férus du ballon rond apprécient réellement dans sa juste valeur. Cette brillante mais aussi écrasante victoire nous projette vers le sommet, en lieu et place de leader dans le groupe I avec 10 points devant les Comores (9), le Ghana (9), le Mali (5), la Centrafrique (4) et le Tchad (0).

Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? Notre onze national sous la direction de Martins et son staff ont pleinement le droit de savourer cette excellente réussite. Mais, il faut descendre au plus vite sur terre. On n’est qu’à mi-chemin sinon en cours de route et la distance, semée d’embuches, qui reste à parcourir se trouve encore si loin. Bref, beaucoup d’efforts nous attendent !

La prochaine rencontre, dans un futur immédiat, n’est pas de tout repos ! Dans soixante-douze heures, les Barea affronteront les Black Stars de Ghana toujours au Maroc au stade d’Al Hoceima. Certes, les Barea ont déjà tenu tête par une victoire contre les Black-Stars en 2019. A l’époque de la grande aventure de notre équipe nationale dirigée par le coach français Nicolas Dupuis qui devait conduire les Barea aux portes des huitièmes des finales. Une performance jamais atteinte ni égalée auparavant. Malheureusement, le déclin semble inévitable. Les défaites s’enchainent irrémédiablement jusqu’au limogeage du coach français. Les autres qui ont repris la relève n’ont pas pu faire mieux. La dernière en date de la cascade de limogeages et de démissions remontait à novembre 2024. Romuald Rakotondrabe alias « Rôrô » annonçait sa démission après la défaite consentie contre la Tunisie. La Fédération malagasy de football, placée devant sa responsabilité, enclenche le processus de recrutement d’un nouveau coach. Cela a pris du temps mais les membres du comité exécutif de la FMF ont dû faire la différence entre agir vite, car le temps presse, et se précipiter. Tout le monde le sait aux conséquences désastreuses de l’amalgame entre vitesse et précipitation. Finalement, l’identité du nouvel entraineur fut dévoilée au grand public. Et nous voilà au résultat.

Après avoir réalisé un sursaut inespéré contre les Fauves, les poulains de Martins doivent se préparer laborieusement. Les Black Stars sont une formation à ne pas sous-estimer. On est en face des joueurs parmi les expérimentés dans les grandes compétitions. Ils n’ont aucun complexe à toiser les grandes équipes d’Afrique. Il n’y a pas si longtemps de cela, le coach adjoint de Ghana Desmond Ofei se dit prêt à défier Madagasikara. Sans vouloir médire sinon mésestimer la déclaration de ce responsable ghanéen, les Barea échaudés par cette victoire méritée face à la Centrafrique sont prêts à en découdre. Il faut qu’un jour on renverse la vapeur ! 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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