Publié dans Editorial

IPAM

Publié le lundi, 14 avril 2025

« Ny firaisan-kina no hery », l’union fait la force, tels sont les mots d’ordre de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et les  38 Communes  qui l’entourent. Un slogan classique qui anime la CUA et les Communes du District d’Antsimondrano, d’Avaradrano, d’Ambohidratrimo et d’Ambatomirahavavy (Itasy) à travers « Ivom-panajariana ny tanan’Antanananrivo sy ny manodidina » (IPAM), Agence d’Urbanisme du Grand Tanà.

Les maires des Districts susmentionnés dont entre autres le maire de la Capitale Harilala Ramanantsoa et l’inamovible premier magistrat de la Commune rurale d’Ampitatafika Rado Raparaoelina se sont réunis mi-mars dernier à Antananarivo au « hôtel live ». L’IPAM existait déjà bien avant mais à chaque début de mandat, les nouveaux et anciens maires réélus s’y retrouvent afin de peaufiner les tactiques à adopter pour trouver ensemble les solutions à adopter. 

Nombre de sujets relevant du développement commun de leurs circonscriptions respectives ont été débattus. La première magistrate de la Ville des Mille, Harilala Ramanantsoa a été élue présidente de l’IPAM comme il est d’usage d’ailleurs depuis un certain temps pour un mandat de deux ans renouvelables. La stratégie commune pour résoudre ensemble les problèmes communs des trente-huit Communes et la CUA se trouve évidemment au cœur des débats et ce pour établir une vision commune. 

L’IPAM permet d’accompagner les collectivités dans l’amélioration de gestion des impôts sur la propriété bâtie, indispensable pour le développement urbain. C’est une question qui touche l’ensemble des membres. A Antananarivo, les responsables communaux rencontrent d’épineux problèmes pour parvenir à convaincre les propriétaires de maison à s’acquitter de leur devoir. En fait, les réticents et les sceptiques sur le bon usage de ces impôts au sein de la commune prédominent en nombre. Ils manifestent un refus à obtempérer. Les contribuables au sein des villes, les propriétaires de maison, doutent de la direction exacte où vont atterrir leur argent. Ils accusent une opacité dans certaines Communes dans la gestion de ces impôts. La transparence s’impose ! La condition générale de vulnérabilité, qui atteint également les propriétaires d’habitation, n’arrange guère la situation. Les dirigeants communaux n’ont de cesse le devoir d’éclaircir l’opinion sur l’utilisation des impôts et des taxes qu’ils perçoivent.

L’assainissement de la ville, la réhabilitation des canaux d’irrigation, entre autres,  figurent au premier rang de la gestion des impôts. Il faut que les concitoyens constatent de visu l’amélioration de l’environnement de leur vie. Des infrastructures réparées. La réhabilitation des routes à jour. Que les ordures ne s’entassent pas. Les éclairages dans les quartiers ne soient pas négligés, etc. Ce sont des détails, peut-être, mais les habitants de la ville sont sensibles aux améliorations apportées. Certes, chaque Commune a ses réalités locales mais il appartient aux maires, regroupés dans l’IPAM, de voir ensemble les possibilités de travailler en commun en s’épaulant les uns les autres. Il importe de rappeler que toutes les Communes du Grand Tanà ont chacune à surmonter les dégâts causés par les intempéries. A titre d’exemple, il faut se partager des expériences sur le contrôle des digues.

Parmi, les sujets de première importance figure les ressources financières nécessitant des contacts avec les partenaires. La ville des Mille fait partie de ces Communes qui ont besoin de solides partenaires pour faire face à ses … besoins.

L’union fait la force ! Allons-y ensemble ! 

Ndrianaivo

 

 

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Editorial

  • Souillé !
    Qu’on le veuille ou non, les deux affaires, l’une macabre et l’autre louche polluent l’atmosphère nationale, pire encore, entachent la crédibilité et l’honorabilité de l’Etat malagasy. Elles tombent pile à un moment où Madagasikara a besoin justement de soigner son image. La Grande île s’apprête à abriter le sommet de la SADC et accueillir ainsi des hôtes de marque du rang de Chefs d’Etat et de Gouvernement. Un rendez-vous crucial que les tenants du régime et le peuple entier ne minimisent point. Une opportunité à valeur internationale qui conforte l’intégrité morale et politique du pays. Etant le second rendez-vous international qui devra se tenir à Antananarivo ce mois d’août après celui du sommet de l’océan Indien, en l’espace de trois mois, le sommet de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe, la SADC, revêt un caractère particulier pour le pays dans la mesure où il confirme le retour effectif…

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