Publié dans Editorial

Pari tenu

Publié le jeudi, 22 mai 2025

Le ministère de la Santé publique annonce officiellement et publiquement la fin de l’épidémie de la poliomyélite sur toute l’étendue du territoire national. 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré la sonnette d’alarme sur l’éventuelle résurgence pour ne pas le dire la … résurrection de la polio sur le territoire national. Depuis septembre 2001 et 2002, des cas de pandémie de poliovirus de type 1 ont été formellement identifiés. Seulement, ils ont été vite maîtrisés. En septembre de 2020, Madagasikara fait face à une recrudescence de ces mêmes cas de poliovirus variant de type 1. En fait, 380 cas ont été confirmés. Ce qui oblige l’OMS a attiré urgemment l’attention des autorités sanitaires ainsi que les régions et les populations concernées. Il  y avait eu un petit moment de flottement auprès des responsables étatiques. Au final en 2023, l’Etat se décidait de damer cette terrible maladie. La Première Dame en personne se trouvait en tête de peloton. La Grande île avait déjà atterré à plate couture, il y a quelques décennies, l’épidémie de la poliomyélite, sur tout le territoire national. A l’époque, le pays toisait en haut de l’échelle la performance de Madagasikara d’avoir pu mettre fin à cette « maladie de la pauvreté sinon de la saleté ». Sans vouloir citer nommément certains voisins de loin ou de près qui ne parvenaient point à en finir avec ce poliovirus, Madagasikara affichait fièrement sa réussite. Puis voilà, depuis une ou deux décennies, la Grande île redescend de son fragile piédestal et doit faire face de nouveau à la lutte contre la poliomyélite. Imprudence ou insouciance ! En tout cas, la recrudescence de la poliomyélite met en évidence un dysfonctionnement des services chargés de la veille sanitaire mais aussi et surtout le manque de vigilance des populations des zones à risques. Il se trouve que la réapparition de la polio se recrute parmi les familles défavorisées vivant dans des lieux où règnent la pauvreté et la saleté. 

Il a fallu donc que l’épouse du Chef de l’Etat, la Première Dame se joigne au front. La campagne de vaccination, seul moyen efficace de prévention et de traitement contre ce fléau, connaît un ralentissement. En effet, elle a dû freiner son élan en raison de la réticence manifestée par certaines franges de la population. Des médisances dont on ne savait pas l’origine  accusant le vaccin comme quoi il s’agirait du « poison » mettant en danger la vie des petits enfants se propageaient comme une trainée de poudre. Ainsi, il a fallu redoubler les efforts en collaboration étroite avec les organes onusiens. L’implication de Mialy Rajoelina a été d’une nécessité indispensable. Et les résultats sont là ! Madagasikara redevient un pays exempt de l’épidémie du poliovirus de type 1.

Félicitations à tous les responsables de tous les niveaux de décision. Mais, à tout seigneur tout honneur ! Un grand merci à la Première Dame Mialy Rajoelina ! Son engagement personnel et son implication directe ont permis de sauver des vies. Maintenant, il s’agit de veiller en permanence pour que cette maladie de l’autre siècle ne remette plus les pieds ici chez nous. Il ne s’agit pas uniquement de la polio, d’autres cas exigent de la vigilance de chacun. A bon entendeur, salut !

Ndrianaivo

 

Fil infos

  • Président de la Refondation de la République de Madagascar - Le colonel Michaël Randrianirina prête serment
  • Fin du couvre-feu - Les affaires nocturnes reprennent
  • Revendications de la jeunesse - La Gen Z Madagascar a besoin d'une jeunesse souveraine
  • Crise institutionnelle à Madagascar - L’ONU condamne, la SADC déploie une mission technique en urgence
  • Assemblée nationale - Siteny Randrianasoloniaiko au perchoir
  • Crise institutionnelle - Madagascar suspendu par l'Union africaine.
  • Pillages à Antananarivo - La longue facture du chaos
  • Une mission du Panel des Sages de la SADC pour restaurer la paix et la gouvernance démocratique
  • Sortie de crise à Madagascar - Une situation à donner le tournis
  • Crise administrative - Des défaillances de facturation reconnues par la JIRAMA

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Le plus dur reste à faire !
    Désormais, le navire Madagasikara a de nouveaux dirigeants à compter d’hier vendredi 17 octobre 2025. Evidemment, cette présence massive des chefs de mission diplomatique au siège de la Haute Cour constitutionnelle à Ambohidahy suffit à clarifier la position de la communauté internationale qui, en fait, cautionne cette investiture. Et maintenant, tous les regards se fixent vers l’avenir de la Grande île. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, le plus dur reste à faire ! L’assistance composée d’invités de marque, des civils et militaires et des représentants de la communauté internationale a été prise pour témoins des engagements tenus par le Chef de l’Etat fraîchement investi. La Nation toute entière qui a suivi la cérémonie d’investiture retransmise en direct sur les deux chaînes nationales (RNM et TVM) prend note aussi des dits engagements. Un défi de Titan que les nouveaux maîtres du régime ne doivent jamais pris à la légère.

A bout portant

AutoDiff