Publié dans Editorial

Reprise !

Publié le mercredi, 06 août 2025

Certains symptômes témoignant la reprise se profilent à l’horizon. Le redressement de l’économie nationale se dessine en surface.

A tout seigneur, tout honneur, le tourisme. Après la terrible pandémie de 2019, le tourisme, ce grand secteur d’activité, pourvoyeur d’emplois et de devises peine à se frayer un chemin. La pente a été très raide voire à-pic, que les opérateurs évoluant dans l’industrie touristique éprouvent toutes les peines pour pouvoir remonter. Rappel, en mars 2020 le coronavirus SRAS-Cov2 débarque à Madagasikara. Apparue le 6 novembre 2019 à Wuhan, province de Hubei (Chine centrale), la maladie infectieuse émergente dite Covid-19, se propage à travers le monde à une vitesse astronomique. La maladie atterrit à Madagasikara à l’issue des contacts directs avec des passagers qui débarquent à Ivato. Et ça y est, c’est le commencement de la galère ! Le Chef de l’Etat Rajoelina, en personne, prend en main la gestion de la réponse. Il a du utiliser les grands moyens pour expliquer et convaincre les concitoyens ainsi que les dirigeants des unités de productions de la nécessité impérieuse de … rester à la maison. Le ciel est fermé à tout circuit. Et c’est le début des confinements. L’économie s’agenouille. Le tourisme est le secteur le plus touché ! Il fallait attendre deux longues années pour que l’industrie du tourisme commence à se relever. En 2024, la Grande Ile a enregistré une hausse de 18,6 % d’arrivées de touristes par rapport en 2023 soit 308, 225 (2024) contre 259 85O (2023). Et la flèche continue d’afficher la hausse en 2025. Mais, force est de noter que l’épanouissement de l’industrie du tourisme dépend étroitement de l’amélioration davantage de plusieurs facteurs dont en premier lieu les voies de communication, les routes desservant les sites touristiques, les problèmes d’insécurité et les coûts dus circuits vers Madagasikara, entre autres. La responsabilité de l’Etat est vivement sollicitée !

Le second volet illustrant la reprise concerne la production agricole notamment le riz. La transformation agricole initiée par le pouvoir en place commence à apporter ses fruits. Le déficit de la production rizicole s’efface progressivement avec l’application de nouvelles méthodes de culture de riz hybride. A Amparafaravola aussi bien dans d’autres localités, des régions à hautes potentialités rizicoles, on a enregistré de meilleurs rendements allant jusqu’à 7 à 8 tonnes par Ha contre 2 à 3t par ha auparavant. Les résultats sont encourageants et si le rythme continue ainsi, la Grande Ile vivra la période faste des années 60.

Après les déboires des vagues d’intoxications alimentaires et la macabre affaire d’empoisonnement, les activités de restauration allant de petits restaurants, entre autres les gargotes, en passant par les  grands restaurants, les Espaces pour en finir aux activités utilisant de la chaine du froid, le temps est au redémarrage sinon à la reprise. Même les activités de production d’œufs ont du payer de lourds tributs. Quand la méfiance envahit les consommateurs à même de simples citoyens toute la chaine d’activité de restauration paie la facture la plus chère. Leçon à retenir, tout ce qui touche aliments pour les humains au niveau des ménages et le grand public doit faire impérieusement l’objet de contrôle périodique. Restaurants toute catégorie doivent suivre scrupuleusement les consignes et les instructions des responsables publics. Les délestages sont à bannir !

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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