Publié dans Editorial

A bannir !

Publié le mercredi, 23 janvier 2019

« S’il est des mots » (dixit Sardou) qui feront rougir de rage les 25 millions de Malagasy, en voici les plus à bannir : « incompétence »- « incurie »- « impunité ». Ils ne toléreront plus jamais ni voir croiser sur leurs chemins encore moins subir les mésaventures des responsables infestés d’incompétence, d’incurie et bénéficiant d’impunité. Ils ont été à l’origine du calvaire sinon de la misère intenable du pays. A l’aube de la mise en place de nouveaux responsables dans un nouveau cadre de travail, IEM, nous avons l’assurance ferme que le nouveau Président de la République veille au grain.
Par « incompétence » ici, l’essentiel consiste à dénoncer l’incapacité des premiers responsables au sein du Gouvernement ou de ceux des Hauts emplois de l’Etat à traduire dans les actes, les connaissances académiques ou techniques acquises sur le banc de l’école. Ils peuvent être bradés de diplômes de prestigieuses universités ou de grandes écoles sous d’autres cieux mais quand il fallait les appliquer sur terrain, c’est autre chose. Souvent, ils trébuchent. Et c’est ici que le bât blesse ! Le malheur de ne pas pouvoir transmettre, comme il le faut, les connaissances, parfois pointues, s’érige en une faille destructive. Fort heureusement pour le pays qui a eu de la chance d’avoir un Chef d’Etat ...jeune mais suffisamment armé de connaissances théoriques et nanti de solides expériences. Il est jeune mais attention, tenez-vous bien, aguerri ! Rajoelina Andry Nirina n’est pas un « zazavao ». En effet, la jeunesse pourrait être un handicap majeur dans l’accomplissement de certaines tâches surtout quand elles sont assez compliquées mais aussi un avantage inouï.


La négligence n’a plus sa place dans le renouvellement ou le changement voulu par la dernière élection. L’incurie des dirigeants de l’ancien régime-HVM coûtait trop cher au pays. En 2017, la peste fit de gros ravages à la population, plus de 200 victimes et des milliers de citoyens gravement atteints. Une hécatombe à mettre sur le compte de l’incurie des responsables publics. Depuis des mois, la presse sonne le tocsin sur le danger de l’épidémie de la rougeole. Jusque-là, on attend en vain la perspicacité des actions engagées.
L’impunité, cet « ennemi » très coriace à combattre, est le troisième fléau que le peuple ne veut plus, à jamais, rencontrer au pays. La volonté farouche du pouvoir en place à couvrir les fauteurs nuit à l’essor du pays. Qui des corrupteurs et corrompus ! Qui des détourneurs de deniers publics ! Qui des trafiquants des richesses en ressources naturelles endémiques ! Qui des perturbateurs de l’ordre public ! Etc. Pour la plupart des cas, les délits bénéficient d’une protection en haut lieu. Des dirigeants véreux font des pieds et des mains pour étouffer les dégâts. Quel que soit le niveau de responsabilité du Gouvernement au plus simple poste, hauts dirigeants nommés ou élus ont la lourde responsabilité de prouver à l’opinion de leur compétence, de leur sens du devoir et de leur détermination à éradiquer l’impunité. Nous, les médias, en tant que sentinelle, nous ne cesserions de crier au scandale tant que ces errements persistent. Pour clore, l’IEM n’envisage point de mettre en orbite des éléments susceptibles de porter en eux le virus de ces fléaux à bannir.
Ndrianaivo 

Fil infos

  • Mission d’observation - Les pro-Rajoelina entendus par les émissaires de la SADC
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Coopération régionale - Des vétérinaires malgaches au cœur d’un débat à Maurice
  • Perquisitions - MSA et Golf du Rova Andakana passés au peigne fin
  • Actu-brèves
  • Reconstruction - Antananarivo, la reprise s’annonce inégale selon les secteurs
  • Assemblée nationale - Quid de la réintégration des députés anciennement ministres ?
  • Place du 13 Mai - Volte-face des conseillers municipaux de la Capitale
  • Refondation de la République - Herintsalama Rajaonarivelo à la Primature

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Par le bas
    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

A bout portant

AutoDiff