Publié dans Editorial

Guerre déclarée !

Publié le lundi, 04 mars 2019

L’IEM déclare la guerre à toutes formes de malversations dont les effets ont littéralement ruiné le pays. Des pratiques obsolètes chères aux barons du HVM, de l’ancien régime. Il est grand temps que tout s’arrête ! Les exactions et les allégations commises à l’encontre des intérêts supérieurs de la Nation doivent, pour de bon, cesser.  La bataille commença, déjà, depuis que le Premier ministre, Ntsay Christian, débarqua à Mahazoarivo en juin 2018. Soumis aux pressions des « 73 députés pour le changement » et dans le cadre précis de la Décision de la HCC du 25 mai 2018, le Chef de l’Etat en place nomma le Premier ministre, et cela, conformément à l’Art. 54 de la Constitution, à savoir, c’est le parti ou le groupe de partis obtenant la majorité de sièges à l’Assemblée nationale qui propose au Chef de l’Etat le nom de celui qui devra être le numéro Un du Gouvernement. Ntsay Christian étant l’un des noms soumis par le parti jouissant de ce droit, le MAPAR, décrochait la « cagnotte » et ceci explique cela ! L’élection présidentielle achevée débouchant sur la victoire du candidat n° 13 Rajoelina Andry permet la continuité des actions entamées. Le nouveau Président, dans le cadre de la mise en œuvre de l’IEM continua la bataille. Le train des mesures « curatives » et à grande vitesse démarre ! La traque des gros gibiers, prédateurs et ravageurs, pointe aux premières loges des combats à mener. A commencer par la chasse aux gros bonnets, sans vergogne ni moralité (tsy valahara, tsy vaky atatra), qui pillent les richesses naturelles endémiques du pays, les bois de rose entre autres, des Eddy Mamirina et Mbola Rajaonah.

Mis aux arrêts, ils répondront de leurs funestes actes. Fini le temps pour eux de circuler librement sans souci à l’époque du régime HVM. La nouvelle ère de l’IEM ne leur permet plus de perpétrer leurs exactions ou de se conduire en véritables impunis. Guerre déclarée aussi contre les auteurs des malversations financières. Les barons du régime précédent dévoraient, jusqu’à satiété, la Caisse de l’Etat. Le ministre de l’Intérieur doublé de la casquette de Premier ministre, Mahafaly Solonandrasana Olivier, sans scrupule ni la moindre honte, en complicité avec des opérateurs crapuleux et certains élus locaux, détournait les deniers publics, les subventions spéciales destinées à financer les réhabilitations ou les constructions de nouvelles infrastructures de base au niveau des Communes. Les budgets alloués ont été déjà sortis de la Caisse publique sans qu’il y ait matériellement des travaux effectués sur terrain. Guerre totale déclarée à l’encontre de la corruption qui, à elle seule, détruit la base de l’économie nationale. Le tissu structurel, spécialement mis sur pied pour combattre ce fléau ( le BIANCO, le CPAC et le CSI), est plus que jamais déterminé. Des interpellations ont été exécutées et elles atteindront toutes les personnes, sans aucune distinction, concernées (dixit le ministre de la Justice et Garde des Sceaux).Guerre déclarée contre  l’insécurité. Tous les moyens matériels et technologiques pour parvenir à neutraliser cet « ennemi national » seront mis en œuvre. Le Président Rajoelina ne concède aucune tolérance à l’égard de ces bandits de grand chemin et leurs complices, parfois dans les rangs des Forces de l’ordre.

Bref, guerre déclarée envers et contre tout !

   Ndrianaivo

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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