A l’intérieur, dans les coulisses, c’est le branle-bas total, la surchauffe ! A l’abri des oreilles et des yeux indiscrets, on se bouscule aux premières loges. Des candidats mal famés aux dossiers bidons qui se dissimulent à l’intérieur des associations tentaculaires tentent, par tous les moyens, de séduire ou le pire, faire le forcing auprès des états-majors de la plate-forme politique proches du pouvoir. En effet, l’ARMADA, le groupement politique ayant fait le chemin depuis avec le TGV/MAPAR du leader Orange, enrichi par l’IRD (Isika rehetra any amin’ny distrika miaraka amin-dRajoelina) se donne le temps de scruter sinon trier attentivement les prétendants à Tsimbazaza. Et pour cause, les vacheries et les insanités de certains élus de la précédente mandature restent encore et toujours coincées entre les gorges. Le régime de Rajao, installé en 2014, n’ayant aucun député-élu émargé sous la couleur du HVM, courtisait pour débaucher des élus des autres formations politiques en particulier le MAPAR et le MMM. Par la magie des espèces sonnantes et trébuchantes, les barons aux cravates bleues réussissent à monter une « majorité ». Et à chaque adoption d’un projet de loi dont la portée impacte sur les intérêts supérieurs du régime, les mallettes et les tablettes firent leurs injonctions. La dernière en date qui précipitait, d’ailleurs, la chute de Rajao fut la « saga du Paon d’Or » lors de l’adoption des projets de loi relative aux régimes généraux des élections. L’autre énormité justifiant telles précautions concernait la violation abusive de l’Art. 72 par les barons du HVM en complicité ouverte avec la HCC. En fait, sous le poids de l’argent, le mandat impératif des députés fut littéralement écrasé, et cela, pour échafauder une « majorité » à la solde du régime. On n’est jamais trop prudent ! En dépit de l’approche imminente de la date butoir, l’IRD préférait attendre le dernier moment quitte à se rassurer sur les dossiers présentés
Ndrianaivo