Publié dans Editorial

Velirano en marche !

Publié le dimanche, 14 avril 2019

En moins de trois mois de son investiture, Rajoelina Andry Nirina est déjà à pied d’œuvre. Les grands chantiers pour honorer les engagements qu’il avait faits dans le cadre des Velirano commencent pour de bon.  Sans attendre, Rajoelina retrousse les manches et met la main dans la pâte. Tout est urgent, les travaux de « réhabilitation » ou de « reconstruction » de la Nation s’imposent. Selon le nouvel homme fort du pays, il n’est pas question de tergiverser, encore moins,  de mentir. Il faut respecter … à la lettre tout ce qu’on avait promis de concrétiser. C’est un homme de parole ! En tout cas, le terme « trahir » ne figure jamais dans son agenda personnel et de son concept de pouvoir.

Tout au long de la campagne ou même dès la pré-campagne, le candidat n° 13 Rajoelina Andry ne cessait de faire savoir qu’il ne supportait pas assister aux adversités ses concitoyens sans « bouger ». Il avait hâte d’apporter les « remèdes » ou les secours urgents. Ainsi, à  peine élu et investi, il passe à l’action !

Ayant eu vent de la détresse des jeunes femmes malagasy travaillant au Koweït, Rajoelina Andry Nirina actionne immédiatement tous les moyens pour les rapatrier au pays. En effet, en situation très difficile sous d’autres cieux, ces jeunes concitoyennes le supplièrent à faire tout le nécessaire pour qu’elles rentrent au « tanindrazana » immédiatement. Le jeune Président ne s’était pas fait prier, il a pris illico toutes les mesures utiles pour les sauver. Dans le même cadre de concept, pour soulager le malheur du petit peuple, le « vary mora » se trouve déjà sur le marché des Fokontany.

Les grands chantiers d’infrastructure de base prévus dans l’acte II du Velirano démarrent. A Toamasina, la première pierre pour la construction de l’autoroute de 9,986 km de long et de 22,5 m de large reliant le Port à la Route nationale 2 bis fut chose faite par le Chef de l’Etat en personne. De même la réfection de la route RN5-A reliant Ambilobe –Vohémar est en marche. Ce tronçon de 164 km qui faisait subir le calvaire, au sens propre du terme, à la population sera réhabilité comme l’a promis le Président. Certainement, d’autres vont suivre ! La mise en place des infrastructures sportives aux normes internationales, dans l’acte XIII, sont aussi mise en œuvre.

A la sortie du culte officié au temple du Rova Manjakamiadana le 27 janvier, le Président Rajoelina ayant constaté de visu l’état lamentable du Palais de la reine annonçait le début, d’ici peu, de la réhabilitation effective de ce patrimoine national, joyau de la souveraineté du pays. Le 11 avril, il traduit en actes les promesses et jeta les bases de la première pierre inaugurant le commencement des travaux. Une mention particulière est à noter à propos de Besakana, la « case » royale initiale, le Rova, dont l’origine de la construction remontait en 1600, à l’époque du règne d’Andrianjaka (1610-1630), le premier roi qui avait investi le site d’Analamanga. En effet, la famille Rajoelina prendra en charge de tous les frais relatifs à sa reconstruction.

Les Velirano en marche, donc ! Ce ne sont que les prémices, la grande moisson viendra.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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