Publié dans Editorial

Drôles de candidats !

Publié le mercredi, 15 mai 2019

Le pays se trouve de nouveau à la croisée des chemins. Après l’élection présidentielle du 19 décembre 2018 (second tour), on s’achemine vers les Législatives du 27 mai prochain. Une seconde étape toute aussi décisive et vitale que la première. En effet, dans l’ordre de préséance protocolaire, le Parlement en tant institution de la République vient immédiatement après celle du Chef de l’Etat (l’Exécutif). Une sacrée mission attend les députés.

 

Selon l’esprit de la Loi fondamentale (Art. 68), le Parlement vote la loi, contrôle l’action du Gouvernement et évalue les politiques publiques. De là déduire donc que les membres qui doivent composer cette honorable Institution en particulier l’Assemblée nationale, qui au final nous intéresse pour le moment, auront une responsabilité délicate et stratégique dans le processus de la mise en marche du Plan global de l’Etat et ainsi pour le développement du pays.

Seulement voilà, on ne peut ne pas être contrarié quand on scrute de près ou quand l’occasion nous est offerte pour décortiquer, ne serait-ce que diagonalement, le profil d’ensemble de ces quelque 850 candidats ayant déposé des dossiers de candidature.

D’abord, les observateurs s’inquiètent de l’état pléthorique du nombre des prétendants sous l’insigne des

« indépendants » au Palais de Tsimbazaza. On craint que l’odieux schéma du  premier mandat (2013-2019) de l’Assemblée nationale se réédite. Des indépendants qui agissent en électrons libres, des sujets volatiles voire des éléments versatiles risquent fort de nuire, de nouveau, l’image de cette Institution déjà profondément écornée. Le KMF/KNOE a parfaitement raison quand il voit d’un mauvais œil la menace qui plane. Sur les 210 partis politiques émargés au sein du département responsable, seuls 85 parmi eux ont daigné présenter des candidats. Le reste, donc, soit les 125 autres ne sont que des « fantômes » qui hantent le ministère. Des figurants et figurines qui noircissent le tableau. Quelles mesures coercitives le ministère de l’Intérieur, assurant la tutelle directe, devrait-il prendre pour dissuader ces faux-acteurs politiques ?

On se désole de l’attitude flagrante de certains candidats dûment présentés par des formations politiques. Ces derniers se distinguent par un vide de programme à soumettre durant la campagne. Plutôt, ils se contentent et se prennent plaisir de lancer des piques à l’endroit des favoris. Les candidats du TIM et consorts excellent dans cette nuisible gymnastique. En effet, ils ont un malin engouement de discréditer, en public, les « protégés » de l’IRD. D’aucuns n’ignorent  que les poulains de Ravalo redoutent la victoire certaine de la plateforme présentée par le Président Rajoelina et tentent de prendre le devant en dissimulant la peur au ventre à l’issue d’une défaite à plate couture.

La dernière catégorie de candidats dont le comportement ternit quelque peu l’image du scrutin concerne ces prétendants en lice qui confondent, dans une certaine mesure, l’affaire familiale avec celle du parti sinon même des affaires nationales. Il est aberrant de voir un couple (mari et femme) ou une famille entière se présenter dans une même liste en se donnant le luxe de trôner en tête de liste. Une démarche qui frise le ridicule !

Il faudrait un jour bien cadrer le scrutin de taille du genre Législatives pour baliser à toute tentative de dilettantisme donnant libre cours à de drôles de candidats.

Ndrianaivo

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Editorial

  • La rentrée
    Les élèves des établissements scolaires publics reprennent le chemin de l’école ce lundi 8 septembre. Tandis que les établissements scolaires privés et confessionnels ont pris une avance, en début du mois de septembre. Toujours pour les établissements publics, la rentrée de lundi, début des cours effectifs, a été précédée de deux types de rentrée. D’abord, la rentrée administrative, lundi 25 septembre, et les parents sont les premiers à rejoindre les établissements de leurs enfants pour effectuer la réinscription ou la nouvelle inscription. Pour le premier cas, on se présente à l’école pour confirmer la réinscription de leurs enfants pour l’année scolaire nouvelle, 2025 – 2026 en payant la somme due. C’est très important. Cela leur permet d’avoir un tableau réel de la situation des effectifs des élèves pour l’année en cours. Pour le second cas, les élèves ayant réussi les examens officiels, l’entrée en sixième et celle en seconde, confirment…

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