Les prétendants au sein du front « adverse » attaquent dans tous les sens ceux de l’autre ligne de démarcation. Tous les candidats sans distinction de l’IRMA encaissent des coups. Des affirmations mensongères. Des calomnies ridicules et sans fondement. Seulement, à la guerre comme à la guerre ! Pourvu que l’arbitre central ne l’ait pas repéré, tout est permis ! Et même s’il l’a vu, certains s’en moquent éperdument. Dieu sait si le directeur du jeu (la CENI) osera brandir le carton rouge. Un vulgaire carton jaune ne dissuadera certainement pas ces « futurs losers ». En réalité, la peur bleue d’un échec général les angoisse trop et les pousse à commettre des bourdes non seulement grossières mais honteuses. Mais, pour leur part, les candidats d’en face, proche du pouvoir, ne se laissent point faire. Eh oui, à la guerre comme à la guerre ! De toutes les manières, c’est de bonne guerre. On réplique aux attaques. A peine débarqué à l’Elysée en mai 1981, Mitterrand dit un jour : « il est bon le pouvoir ». Après avoir galéré avec les deux lourdes défaites aux présidentielles, Mitterrand, l’éternel PS (premier secrétaire) du PS (parti socialiste), remporta enfin la victoire en 1981. Et il l’entendit la savourer ! Quand on a le pouvoir en main, l’essentiel de la bataille est assuré. Rajoelina Andry Nirina le dispose entre ses mains. Sans vouloir s’aventurer dans l’anti-jeu ou le comportement déloyal, le locataire d’Iavoloha pèsera la balance en faveur de ses poulains. C’est de bonne guerre ! N’importe quel Chef d’Etat ne négligera point de faire en sorte que sa formation politique gagne haut la main la victoire aux élections et cela sans forcément user de la tricherie. Macron fera tout pour que les candidats LR obtiennent le maximum de voix aux élections européennes.
Il n’y a rien à paniquer, c’est de la bonne guerre !
Ndrianaivo