Publié dans Editorial

Le bon choix !

Publié le mercredi, 22 mai 2019

A quelques encablures de la date fatidique du 27 mai, il faut mettre le paquet. Le régime IEM doit concentrer tous les efforts pour que le pays ne rate pas le coche. Un tournant décisif pour tous les Malagasy et une étape cruciale pour les tenants du pouvoir ! Tout dépend du choix intime de chacun dans le secret de l'isoloir. Cette fois encore, le verdict des urnes impactera sur l'avenir des 25 millions de Malagasy. En effet, un bon choix dans les urnes comblera le pays de la sérénité et de la prospérité.

 

Quelque part dans ce scrutin de proximité, le choix paraît difficile dans la mesure où l'électeur, le simple citoyen, est confronté à des paramètres souvent complexes, liens de famille ou attachement religieux ou des motifs de redevabilté quelconque ou encore de la tromperie, savamment exploités par certains candidats sans scrupule.

Faudrait-on décrypter les tenants et aboutissants de ce choix majeur ? Certainement affirmatif !

En quoi consiste-t-il réellement le choix dont il est question et qui requiert une attention particulière de notre part. En termes clairs, il s'agit de choisir entre une stabilité bien assise et ancrée sur un socle imperturbable ou une instabilité résultant d'une majorité à géométrie variable provoquant une turbulence incessante à Tsimbazaza dont les ondes de choc secouent le pays au point de faire chuter le régime et donc capoter tous les grands projets tant attendus.

Dépourvue d'une majorité confortable au Parlement, à l'Assemblée nationale, l'Initiative pour l'Emergence de Madagascar s'exposera à un danger voire à un péril qui, à terme, risque de  lui coûter la vie. Une situation de minorité à Tsimabazaza confortera le projet satanique de certains acteurs politiques animés d'une volonté à s'en prendre au régime. Leur intention inavouée n'est plus un secret à tout le monde.

Par contre, le fait d'offrir à Rajoelina une assise parlementaire stable lui permet et à son équipe d'enclencher une vitesse supérieure pour atteindre, dans un bref délai, le stade de développement. La situation dramatique à laquelle les 25 millions de Malagasy végètent ne nous donne plus la permission de tergiverser ni de laisser aux ennemis du régime la main libre. Les générations présentes et d'avenir ne pardonnerons point une telle négligence encore plus une imprudence de ce genre.

Le peu de temps qui reste doit être mis à profit pour redoubler d'efforts afin de sensibiliser à fond l'électorat. Que chacun se méfie de ces « loups » dissimulés dans la peau de l' « agneau ». Des « bêtes sauvages et cruelles » démunies d'aucun scrupule à leurrer le peuple de Dieu ! Des prédateurs voraces et insatiables qui, dès le début de la campagne électorale, osent clamer sur le toit qu'ils soutiennent Zandry Kely !

Dans un pays comme le nôtre où la démocratie n'est pas une coquille vide, les députés en tant que représentants légitimes du « vahoaka » se voient confier une charge capitale. Rien de plus naturel si le Chef de l'Etat se démène à travers monts et vallées du pays pour conscientiser à bloc la population. Une logique évidente qu'il faut apprécier dans sa juste valeur. Le peuple ne mérite pas de tomber dans les pièges de ces « loups » égarés. Un bon choix s'impose !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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