Pour aller beaucoup en profondeur de la chose, il faut mettre en exergue certains paramètres faisant état de ce taux parmi les plus faibles durant les dix dernières années. En premier lieu, l’image décevante et dégradante de la précédente mandature (2014-2019) contribue suffisamment à saper le crédit que l’on doit accorder à l’Assemblée nationale. Le peuple ne se sent plus motivé à élire les députés. En effet, les élus pro-régime HVM ont totalement « sali » l’honneur des parlementaires. Dans une certaine mesure, le citoyen lambda met dans un même paquet pour les jeter ensemble dans une poubelle les députés intègres ou crédibles (en minorité) avec les élus véreux sinon corrompus, en nombre écrasant. C’est la stature même de l’Assemblée nationale qui a encaissé un sacré coup.
La démotivation de l’électorat s’explique aussi et surtout par l’absence ou le faible niveau d’éducation chez le citoyen en général. Il s’agit d’un manque d’éducation à deux niveaux différents. Le premier, le manque d’éducation civique. Un problème qui se manifeste sur un comportement social déficient de l’individu envers les autres. Le manque de respect des valeurs sociétales qui se répercute dans le devoir et la responsabilité sociale qu’on doit assumer. Secundo, la carence d’éducation citoyenne. Il s’agit ici d’un manque de conscientisation à s’intéresser aux affaires de la Cité. On pense toujours que les affaires politiques du pays concernent uniquement des acteurs politiques, notamment, partisans (réservés aux partis politiques). L’échec du régime HVM y est pour beaucoup ! La frange des « leo politika » gagne du terrain. De toutes les manières, le peuple a pu s’exprimer librement. La majorité de la population en âge de voter a confié son choix à la plate-forme politique soutenant l’orientation conçue et soumise au peuple par le soin du nouveau Chef d’Etat Rajoelina Andry Nirina. Le profil gagnant se précise à l’horizon.
Ndrianaivo