Publié dans Editorial

Refuge des couards

Publié le jeudi, 29 août 2019

Qu'il nous soit permis de revenir à la charge, tant soit peu, sur l'escapade verbale scandaleuse, humiliante voire dangereuse, par réseaux sociaux interposés, de cet énergumène  jouissant d'une bi-nationalité, franco-malagasy, résident en Métropole, Rakotomalala Fleury. La France, traditionnellement réputée d'être la « Terre d'asile », serait-elle en phase de mutation vers la « Terre de refuge des poltrons » ? Depuis toujours, le sol français accueillait gracieusement, des personnes du monde entier victimes des exactions, notamment politico-religieuses, pour les protéger.

La législation française en vigueur offre une opportunité aux militants politiques étrangers réfugiés ayant bénéficié le droit d'asile en Hexagone d'être sécurisés. Des Vladimir Ilitch Lénine à Ho Chi Minh à d'autres. Des Ayatollah aux célèbres dirigeants musulmans, etc. Presque toutes les grandes figures des mouvements de contestation ont trouvé refuge en France.  

Depuis que les mouvements de migrations des zones en conflits d'Afrique ou du Moyen-Orient  vers l'Europe aient pris de l'ampleur, la France par réflexe de sécurisation commençait à fermer les portes. Des mesures légitimes à cause des recrudescences du terrorisme qui vont de pair avec les déplacements massifs de migrants. Mais certaines figures indésirables dans leurs propres pays ont pu  élire domicile sur le sol français. Dommage, là où ils se terrent, dans leurs tanières, ils crachent leur venin. Tel un serpent cracheur, ces « réfugiés » pas comme les autres, déversent leur poison sur la figure des autres.

On se souvient d'un certain Houcine Arfa dont les « aventures » défrayaient les chroniques au pays. Franco-algérien de nationalité, Arfa réussit par on ne savait pas de quel truchement à infiltrer le cercle très restreint de la haute sphère à Madagascar. Il côtoyait même le couple présidentiel qui le confiait d'ailleurs une stratégique et confidentielle mission à savoir dispenser des formations aux élites de la garde présidentielle. Mais pour des raisons qui échappent au grand public, Houcine Arfa fut condamné aux réclusions à Tsiafahy. Et de là, par une évasion que l'on qualifiait de « rocambolesque », le célèbre ancien conseiller spécial du Président Rajaonarimampianina parvint à prendre le large et a pu rejoindre la France. Une fois atterri dans son

« pays », le célèbre évadé tirait à boulets rouges les hauts dignitaires malagasy dont le Président Rajaonarimampianina en personne. Il crachait sans la moindre gêne des informations strictement confidentielles en éclaboussant le cercle du pouvoir HVM.

Même topo pour Rakotomalala Fleury, à la différence près que ce dernier n'est pas pour le moment sous peine d'aucune condamnation judiciaire du moins de son pays d'origine. Ce Franco-malagasy résident en France se délecte tout particulièrement à dénigrer les sommités du pouvoir de son pays. L'ancien Président Rajaonarimampianina Hery en savait trop. De sa tanière, il proférait des injures contre cet ancien numéro un du pays. De même avec Zandry kely, l'actuel homme fort du pays, ce poltron le fustige des insultes barbares.

Se croyant être hors d'atteinte par le fait de résider en France, des lâches du genre Houcine Arfa ou Rakotomalala Fleury crachaient des propos calomnieux contre des Chefs d'Etat, des symboles de la souveraineté nationale. Ils osent agir ainsi car ils savent pertinemment que son pays d'accueil, la France, les protège contre vents et marées. De ces faits gênants, la France devient le refuge des couards.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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