Publié dans Editorial

Sublime et élégante !

Publié le mercredi, 11 septembre 2019

La visite du Pape François en terre malagasy a été révélatrice à plus d'un titre. Sans qu'on s'en rende compte, au moment des faits, elle nous livre des indices pour le moins intéressants. La ferveur des fidèles catholiques à accueillir leur Pasteur dépasse, dans une certaine mesure, l'entendement. Venant des coins sinon des bleds les plus reculés des six anciennes provinces, ils affluent vers la Capitale pour être présents et voir de visu l'Evêque de Rome.

 

Les autorités publiques et religieuses s'étaient donné ensemble la main pour garantir un éclat particulier à cet accueil. En effet, le Pape François qui portait à la fois le titre de Chef d'Etat et de Souverain Pontife mérite des dispositions particulières à son arrivée dans la Grande île. Dispositifs de sécurité et timing bien huilés, le séjour du 266ème Pape à Madagasikara atteignit les limites du « sans faute » voire du parfait. Certes, il y avait eu des incidents mais ils sont loin d'être majeurs pour écorner tant soit peu l'image de la réussite de l'organisation générale. En dépit d'un programme assez chargé, tout s'était déroulé comme prévu.

Mais l'évènement, car s'en était vraiment un, durant ce séjour fructueux du Pape revient à la prestance incontestable de la Première Dame. Sublime et élégante, l'apparition et la présentation en public de Mialy Rajoelina Razakandisa à travers les cérémonies officielles, de l'accueil du Pape à Ivato jusqu'à la grand-messe à Soamandrakizay en passant par la grande réception à Iavoloha, focalisaient les attentions. D'une simplicité exemplaire et avec quelle sobriété mais combien solennelle, Mialy se tenait aux côtés de son époux de Président de la République. Pratiquement, elle se détachait du lot et volait la vedette à toutes les cérémonies où sa présence forçait l'admiration de tous. Pendant toute la durée de la Transition, Mialy Rajoelina s'était faite discrète même effacée. Epoque où elle ne pouvait pas prétendre pleinement le titre de Première Dame. Seulement quand son époux revient au pouvoir, cette fois-ci en tant que Chef d'Etat élu démocratiquement, Madame se donne l'occasion de faire valoir son droit et son devoir et cela avec modération.Sans doute, le titre de Première Dame lui convient admirablement.

A travers les réseaux sociaux, les internautes sont presque unanimes, mêmes les plus réfractaires face au régime en place, pour reconnaître la grandeur d'âme de la Première Dame du pays. Mialy Rajoelina fait la fierté de tout un pays. De toutes les Premières Dames, de Justine Tsiranana (feue) à Voahangy Rajaonarimampianina, Mialy Razakandisa, de son vrai nom, se distingue par son allure sublime et élégante.

Quand le représentant résident du FNUAP à Madagasikara soumettait à l'épouse du Chef de l'Etat le rôle d'ambassadrice auprès de ses œuvres notamment la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), la Première Dame l'a accepté en toute humilité et avec dignité.Les différentes interventions de Mialy Rajoelina furent des sources d'inspiration pour le FNUAP. Au Japon, lors de la 7ème édition de la TICAD à Yokohama, cette Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique, les observateurs et les participants surtout les participantes, les autres Premières Dames présentes ont bien noté la prestation remarquable de l'ambassadrice du FNUAP axée sur les combats contre les VBG à Madagascar.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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