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Une première vague. Suivant les directives du Chef de l'Etat dimanche dernier, Tsaradia, filiale domestique d'Air Madagascar, a donc repris ses vols depuis hier. D'une durée de trois jours, ces vols ont notamment pour objectif de permettre à toutes les personnes de rejoindre leurs régions respectives. « En tout, nous avons transporté près de 150 passagers hier, dont une trentaine à destination de Nosy Be, une quarantaine pour rejoindre Toliara et une cinquantaine de passagers pour Antsiranana. Les trente dernières personnes sont parties dans l'après-midi pour rejoindre la cité des fleurs.

Retour à la charge ! Après de nombreuses interpellations, Amnesty International relance sa requête en vue d'accélérer le processus de désencombrement des prisons malagasy et ce, dans le cadre de la lutte contre la propagation du COVID-19 en milieu carcéral. Dans une déclaration, cet organe international appelle ainsi l'Etat à prendre les mesures nécessaires dans ce sens, notamment par la libération des prévenus qui n'ont pas commis de crimes graves et qui font pourtant l'objet d'une détention provisoire. Il en est de même pour les prisonniers vulnérables qui pourraient facilement attraper le virus comme les personnes âgées.

07 personnes sont guéries du coronavirus à Madagascar. C'est ce qu'a révélé hier la porte-parole du Centre de commandement opérationnel COVID- 19, le professeur Vololontiana Hanta. Le ministre de la Santé publique, le professeur Ahmad Ahmad rassure que les mesures sanitaires seront renforcées pour endiguer la propagation de cette pandémie.

Le révérend pasteur Rakotonirina David, président en exercice du Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) et non moins président de l'église luthérienne malgache (FLM), a appelé hier à respecter le confinement, pour tenter d'enrayer la progression du COVID-19. Le Président de la République a décrété en fin de semaine dernière la prolongation de l'état d'urgence sanitaire et un confinement dans les Régions Analamanga, Atsinanana et Haute Matsiatra pour quinze nouveaux jours. Faisant fi des interdictions, les Tananariviens ont été nombreux à sortir de chez eux ces deux derniers jours. 

La une du 08 avril 2020

Publié le mardi, 07 avril 2020

Des messes diffusées. Cette année, en raison de la propagation du coronavirus, les célébrations  de Pâques à Madagascar seront retransmises en direct à la radio et à la télévision, à travers les réseaux sociaux, ainsi qu'en streaming sur les sites Internet. Le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) se sert de la Radio nationale malagasy (RNM)  comme plateforme de partage du message de l'Evangile et de déposition de prière. Durant cette semaine, à 17h, les quatre chefs d'Eglise membres du FFKM donnent rendez-vous aux fidèles croyants sur les ondes de 99.2 FM. Pour accompagner les fidèles et les faire suivre ce chemin vers Pâques, la RNM diffuse les offices en direct depuis l'église luthérienne d’Ambatovinaky pour demain, depuis la cathédrale anglicane d’Ambohimanoro pour mercredi,  depuis l’église luthérienne de 67 Ha pour jeudi et vendredi. La messe sera tournée à l’ECAR d’Andohalo. Et la messe du dimanche sera aussi relayée en direct depuis cette église catholique.
Quant à l’Eglise FJKM de Madagascar, la Radio évangélique « Fahazavana » 88.6 FM diffuse également une messe tous les jours vers 16h 30. D’autres églises programment aussi leurs propres émissions. « Les programmes seront publiés quotidiennement sur Facebook. Pour ceux qui ne sont pas abonnés, les diacres se chargeront de relayer les informations. Et cela pour que chacun des fidèles puisse se retrouver autour d’une prière à la maison en cette semaine sainte », avance le pasteur de l’église FJKM Analamahitsy dans son compte personnel Facebook.
Des artistes se mobilisent et se manifestent en coulisse face à l'impossibilité de se rassembler à cause des mesures de confinement durant cette semaine sainte. Depuis hier jusqu’à samedi, la chanteuse Bodo programme, par exemple, tous les soirs vers 18h 30, du « live » confinement avec un répertoire exclusif. Depuis sa page Facebook « Bodo Diva’s page », elle donne un concert évangélique pour accompagner ses fans en cette période exceptionnelle de confinement.
Triduum pascal
En outre, il a été rapporté par la presse étrangère que le Pape François va célébrer la messe « In Cœna Domini » du Jeudi Saint à 19h (heure locale). Le lendemain, après la célébration de l’Office de la passion, toujours à la même heure, dans la basilique Saint-Pierre, le Pape se rendra sur le parvis pour le Chemin de croix à 22h15. Exceptionnellement, ce n'est donc pas au Colisée que se tiendra ce Chemin de croix dont les méditations sont confiées cette année à l'aumônerie d'une prison de Modène. La vigile pascale aura lieu le samedi 11 avril à 22h dans la basilique Saint-Pierre. Le dimanche de Pâques, le 12 avril à midi, le Saint-Père y célébrera la messe du jour. « A midi, il va prononcer comme c

Antananarivo, Tamatave et Fianarantsoa. Telles sont les trois provinces les plus touchées par le Covid-19 à Madagascar. 64 parmi les 80 cas confirmés ont été recensés dans la Capitale dont 16 sujets contacts. Les patients sont actuellement isolés et traités au Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Andohatapenaka. Dans la partie Est de la Grande île, plus précisément à Toamasina, le Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19 indique y avoir enregistré 7 cas confirmés du coronavirus. Quant à la province de Fianarantsoa, chef-lieu de la Région de Haute-Matsiatra, elle répertorie 6 contaminations à la date d’hier vers midi.
Pour limiter voire stopper la propagation de cette maladie infectieuse affectant la voie respiratoire, le Gouvernement Malagasy a décidé de prolonger de 15 jours la période de confinement dans les Régions d’Analamanga et Atsinanana. Dans la Région de Haute-Matsiatra, la population est également contrainte de rester confinée jusqu’au 19 avril prochain. Par conséquent, les commerçants et les moyens de transport public, à savoir les taxis-ville et les bus suspendent toutes leurs activités. Les établissements scolaires publics et privés ferment également leurs portes. Toutefois, le transport de marchandises est toujours autorisé. Le port de masque demeure également obligatoire en public.
10 nouveaux patients au coronavirus
Le nombre de personnes ayant contracté le coronavirus par le biais des cas importés ne cesse de grimper. Madagascar recense actuellement 28 sujets contacts dont 7 viennent d’être identifiés durant les dernières 24 heures à Alasora, Ankadifotsy, Ampitatafika, Isotry, à Tuléar et à Nosy Be Hell Ville. Durant son intervention hier vers 13 heures à la TVM, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle a avancé que l’origine de la contamination des 2 nouveaux cas contacts - testés positifs à l’analyse  « PCR »  ou  amplification en chaîne par polymérase - parmi ces 7 identifiés par l’Institut Pasteur de Madagascar (IMP) - n’est pas encore déterminée. Les 5 restants ont par contre contracté le virus par l’intermédiaire des passagers et proches de ces cas importés.
En outre, 3 nouveaux cas testés positifs au PCR et qui constituent des cas importés s’ajoutent à ce nombre. Il s’agit d’un homme malagasy de 42 ans récemment revenu d’un voyage à l’île Maurice, d’une citoyenne malagasy revenue de Paris et une étrangère de 66 ans également venue de la Capitale française. D’après les informations recueillies, ce sont des passagers testés positifs au Test de diagnostic rapide (TDR), la semaine dernière. Une analyse complémentaire effectuée en laboratoire a confirmé leur contamination au Covid-19.
Hier à 13 heures, 82 personnes ont été testées positives au coronavirus. En soutirant les deux personnes déclarées comme guéries dimanche dernier, 80 patients se trouvent donc en phase de traitement au niveau des établissements sanitaires publics. Parmi eux, 17 cas confirmés présentent des symptômes, à savoir la fatigue, la fièvre, des toux sèches dont un patient souffrant d’une sévère insuffisance respiratoire.
K.R.


Deux cas contacts de contamination au coronavirus, dont le patient zéro est inconnu, ont officiellement été dépistés par l’Institut Pasteur de Madagascar, selon les chiffres communiqués, hier à 13 heures par le porte-parole du Centre de Commandement opérationnel – Covid-19. Autrement dit, ces patients ne font pas partie de ceux qui ont débarqué dans la Grande île récemment et les autorités ne leur connaissent, jusqu’ici, aucun contact avec la première catégorie de personnes citée. Cette situation confirme que le ver est dans le fruit. Malgré ce constat, à Antananarivo, de nombreuses personnes ne semblent être conscientes du danger que représente le Covid-19.  Principalement dans les quartiers populaires. Certains continuent de rester sceptiques quant à l’existence même de la pandémie. D’autres continuent de penser que le coronavirus est la maladie des riches, ou du moins ceux qui ont réussi, étant entendu que le coronavirus est arrivé à Madagascar dans les valises de passagers en provenance de l’étranger. Il y a certaines personnes qui vivent au jour le jour, et ne peuvent plus se nourrir. En tout cas, cette situation va au détriment de ceux qui se protègent effectivement et qui ne sortent pas de chez eux. Des gens ne respectent même aucune mesure de protection sanitaire, lors de leur déplacement à l’extérieur.
Le manque de fermeté de certains responsables dans l’application des directives édictées est alors pointé du doigt par les observateurs. Les autorités malagasy ont mis en place un certain nombre de mesures pour endiguer la propagation de la pandémie. Outre les mesures déjà martelées auparavant, dimanche lors de son adresse à la Nation, le Président de la République Andry Rajoelina a indiqué que le port de masques de protection est préconisé à chaque sortie du domicile. Hier, pourtant, les rues de la Capitale ont été bondées de personnes dont la quasi-majorité ne portait pas de cache-bouche. Certes, la distribution de masques par les autorités malagasy n’a pas encore commencé. Mais si ces personnes avaient la volonté réelle de se protéger et d’appliquer les mesures formulées, ils feraient en sorte de trouver des cache-bouches ou à défaut, ils resteraient confinés chez eux.
Voir des voitures et des personnes circuler en masse chaque jour se fait poser la question de savoir s’ils ont réellement des raisons urgentes de sortir de chez eux et de braver ainsi les restrictions de circuler communiquées par les autorités. Nombre de personnes estiment en tout cas qu’il est grand temps que l’Etat tape du poing sur la table, que la première quinzaine d’urgence sanitaire serve de période sensibilisation, et que désormais la seconde quinzaine, débutée hier, doit être consacrée à l’application ferme des mesures annoncées. Passés les trois jours annoncés par le Chef de l’Etat pour l’application des mesures exceptionnelles décidées, notamment la liberté pour les taxi-brousse de sortir ou de rentrer à Antananarivo pendant trois jours.  Une fois jeudi passé, beaucoup sont d’avis que l’Etat resserre les boulons, sinon à Noël Madagascar ne sera toujours pas sorti de l’auberge.
La Rédaction



Contrairement à certaines idées reçues, les bandits commencent à ressurgir dans certains quartiers de la capitale et de ses environs. Profitant à ce que les rues soient désertes, les agresseurs n’ont aucun mal à s’en prendre au piéton isolé. C’est récemment le cas dans le quartier d’Isotry où la Police a réagi face aux multiples appels de détresse des habitants devant cette forme d’insécurité. Les efforts des Forces de l’ordre ont été couronnés de succès. Quatre présumés agresseurs sont récemment tombés dans leurs filets. Des éléments du Commissariat du 4ème Arrondissement ont monté un guet-apens dans lequel les concernés furent piégés à Antetezanafovoany. Les suspects étaient encore en train de fumer des joints lorsque la Police était venue les arrêter. Ces bandits ont la sale réputation de terroriser les victimes avec des objets tranchants.

Mais la peur se généralise dans l’ensemble du quartier d’Isotry, notamment chez ceux qui rentrent le soir et que les rues sont plutôt vides que d’habitude, mesures restrictives oblige. A Ambodin’Isotry, les riverains donnent l’alerte. Il y existe un endroit désormais réputé comme dangereux pour les piétons, notamment le matin. Il s’agit du secteur de la décharge publique des environs de l’EPP où l’on enregistre au moins une agression toutes les trente minutes, selon les toujours les plaignants. La semaine dernière, un prêtre y fut agressé.

L’insécurité commence également à refaire surface à Analakely. Les bandits y sèment la terreur presque au nez et à la barbe de la Police. Pire, les agressions surviennent en plein jour.  C’est récemment le cas lorsque la passagère d’une moto était dépouillée à la fois d’une somme de 500 000 ariary ainsi que d’un téléphone portable. Et pourtant, le temps pour la victime de mettre un pied à terre, histoire d’esquiver la Police à un barrage de contrôle où la pratique de la double-montée est proscrite, et les assaillants ont fendu sur elle.

Dans la périphérie de la ville comme à Ambohimanarina, gare à celui ou à celle qui est surpris tôt le matin dans la rue. Le week-end dernier, une commerçante de condition modeste, y a failli payer de sa vie lorsqu’elle a fait de mauvaises rencontres en chemin. En effet, des bandits s’en étaient pris violemment à elle pour voler la somme de 15 000 ariary qu’elle avait sur elle. Pire, ils lui ont brisé la denture et la mâchoire, prouvant ainsi que ces malfaiteurs sont prêts à tout pour voler, même le peu que leur victime possède. Face à toute cette situation, la prudence est de mise. Il ne faut guère se fier sur le fait qu’on connaît son secteur pour l’arpenter seul en cette période où la ville est déserte, notamment l’après-midi.

Franck R.

 


Réduire les charges. Suite au décret pris en Conseil des ministres, concernant le prolongement de l'état d'urgence sanitaire, sans oublier l’annonce du Président de la République dimanche dernier sur la continuité du confinement, la JIRAMA a décidé de maintenir la possibilité de report du paiement de factures des clients pour ce mois d’avril. Le processus restera ainsi le même comme pour le mois de mars dernier. Ainsi, pour le mois prochain, c’est-à-dire le mois de mai, les usagers recevront deux factures bien disctintes. Ensuite, chaque client aura le choix de payer en une seule fois ou encore en cinq tranches selon ses possibilités. « Toutefois, nos clients ont toujours le choix. Donc, s’ils souhaitent quand même payer leur facture, ils pourront le faire bien évidemment. Nous resterons toujours à leur disposition », ont notifié les responsables au niveau de la société nationale d’eau et d’électricité, hier. Toutes les agences JIRAMA restent ouvertes. Le service pour le paiement en « Mobile money » est opérationnel, et particulièrement encouragé pour les clients qui choisissent de ne pas ajourner le paiement de leur facture.
En tant que Service public réquisitionné, la JIRAMA continue et renforce ses activités. Le Centre relation client (CRC) en charge du traitement des appels téléphoniques des clients ainsi que les équipes techniques en charge des travaux et dépannages sur le terrain, sont mobilisés jour et nuit. En tout cas, la société a pris des mesures spécifiques pour assurer la sécurité des employés durant leur travail, notamment ceux qui sont en contact avec les clients. 
Rova Randria

                                                                                                                                                                                                                                                                                    

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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