Publié dans Politique

Hausse des cas de Covid-19 - Des gouverneurs bousculent les mauvaises habitudes

Publié le lundi, 29 novembre 2021



258 nouveaux cas en une semaine. La dernière situation épidémiologique liée à la Covid-19 est alarmante, si l’on tient compte de la hausse des cas confirmés du 20 au 26 novembre derniers. Trois Régions sont même classées dans le rouge par rapport au nombre des cas recensés, à savoir Analamanga, Vakinankaratra et Menabe. Une des raisons pour lesquelles les gouverneurs de ces Régions prennent leurs responsabilités. Le gouverneur du Menabe a commencé la sensibilisation, dès l’apparition des cas suspects dans sa circonscription, au début de ce mois de novembre, au respect des gestes barrières, entre autres le port du masque, le lavage fréquent des mains ou encore la distanciation sociale. Dernièrement, une cinquantaine de nouveaux cas sont enregistrés. Les gouverneurs de la Haute Matsiatra, Anosy et Vakinankaratra se sont également exprimés, notamment sur l’importance des gestes barrières. Ces derniers ont été mis de côté, voire négligés, depuis la levée de l’état d’urgence sanitaire début septembre et ce dans presque toute l’île. Il a fallu la hausse des cas confirmés de Covid-19 pour s’alarmer et rappeler de la nécessité de respecter ces gestes qui assurent la protection face à la pandémie.
Désinfection des lieux publics
Pour sa part, le gouverneur de la Région d’Analamanga passera à une série de désinfection des lieux publics à partir de ce jour. Cette campagne débutera au bureau de la Région à Ambohidahy, avant de desservir les lieux les plus fréquentés, notamment les marchés et les établissements scolaires, selon les informations recueillies. Pour les institutions publiques d’Analamanga, dont le centre d’immatriculation, aucun visiteur n’est autorisé à accéder les lieux sans porter de masque ni laver au préalable les mains. Des dispositifs y afférents sont mis en place pour ce faire. Les établissements privés devraient faire pareil, notamment sur l’exigence du respect des gestes barrières. Seuls quelques-uns continuent à le faire ces derniers temps, à l’exemple des magasins de grande distribution, les pharmacies, les cliniques et cabinets médicaux, les banques, etc. Outre la prise de température, le lavage des mains ou l’utilisation de gel désinfectant est exigé à l’entrée. Jusqu’ici, la distanciation sociale a été mise aux oubliettes. Quoi qu’il en soit, des mesures plus strictes seront adoptées à Analamanga incessamment si besoin, selon l’évolution de la situation épidémiologique. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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