Malgré la prolongation de 15 jours de la période d’urgence sanitaire, le Président Andry Nirina Rajoelina a décidé la reprise d’une manière progressive des activités économiques. Toutefois, la population doit se soumettre à des règles strictes dont l’horaire de travail fixé de 6 h du matin à 13 h. Pourtant, samedi dernier, les marchands de rue opérant à Ampasika, dans la Commune de Bemasoandro Itaosy, n’ont pas suivi cette consigne et ont continué d’étaler leurs marchandises jusqu’à 16 h. Ce non-respect des mesures a requis l’intervention de la Police nationale, ayant conduit à un affrontement violent entre les deux parties. Les manifestants ont barré l’entrée du pont d’Ampasika avec des pneus brûlés et des grosses pierres. Les éléments des Forces de l’ordre dépêchés sur place ont eu droit à des jets de pierre. Afin de rétablir l’ordre, ils ont procédé à des tirs de sommation pour disperser la foule. « Vers 16h 45, le pont d’Ampasika a été encore occupé par des commerçants. L’arrivée des Forces de l’ordre n’a pas plu à ces marchands qui ont riposté à travers des lancements de pierres. D’un coup, d’autres individus fusent de toutes parts et ont mis des barrages, ce qui a mis à l’arrêt le trafic. Il nous a fallu 30 minutes pour rétablir la sécurité. Aucune arrestation n’a eu lieu, ni de dégâts matériels et aucun blessé », explique la Police nationale dans un communiqué.
Il n’y a pas de fumée sans feu. Dans une vidéo qui circule sur un réseau social, deux femmes ont reproché aux dirigeants de ne pas leur venir en aide en cette crise sanitaire. « Nous n’avons jamais bénéficié de ce plan d’urgence social, même pas un gramme de produit alimentaire distribué. Les habitants d’Ampasika n’ont rien reçu. Au contraire, ce sont les policiers qui viennent à nos trousses, et ils ont pris nos poissons destinés à la vente. Actuellement, nous mourrons de faim », ont martelé ces deux victimes.
Selon d’autres témoins, cette confrontationa été prévisible en voyant la situation depuis lundi dernier. Les commerçants continueront de travailler tant que les acheteurs se présentent. « Etant donné qu’il s’agit de leur gagne-pain quotidien, les commerçants ont toujours montré leur indifférence face aux mesures de confinement. Mais le fait de barrer la route d’une telle manière constitue par contre un acte agressif », souligne un habitant de Bemasoandro, l’une des victimes du barrage et qui a été contrainte de rebrousser chemin.
K.R.
Une bouée de sauvetage en pleine crise sanitaire ! Comme annoncé par le Président de la République, Andry Rajoelina, les familles nécessiteuses obtiendront un soutien de l’Etat à partir d’un plan d’urgence social. Un plan qui comprend plusieurs mesures destinées à alléger l’impact de la crise liée à la lutte contre le coronavirus et qui consiste notamment à la distribution d’une aide financière de 100 000 ariary pour chaque ménage.
Pour la ville d’Antananarivo, le programme « Tosika Fameno » a été ainsi lancé officiellement samedi dernier par le Président Andry Rajoelina et son épouse, au lycée technique d’Alarobia. Le maire d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina et son épouse, ainsi que le ministre des postes, des télécommunications et du développement numérique, Andriamanohisoa Ramaherijaona étaient également présents.
Les familles démunies de la Capitale sont les premières à bénéficier de cet appui de l’Etat étant donné qu’Antananarivo figure parmi les Régions touchées par le COVID-19 et qui ont vu l’application des mesures de confinement. 3270 ménages issus de 04 Fokontany dans le 5ème Arrondissement ont bénéficié de cette première dotation. Il s’agit des habitants d’Alarobia Amboniloha, Ivandry, Morarano, et Ambodivoanjo. A part Antananarivo, les familles les plus vulnérables de Toamasina et Fianarantsoa vont jouir du « Tosika Fameno ».En tout, 189 400 foyers percevront cette aide de l’Etat au niveau de ces 03 ex – chefs - lieux de province.
Sélection
Les bénéficiaires ont été soigneusement sélectionnés à partir d’une enquête menée par le FID (Fonds d’intervention pour le développement) au niveau de chaque Fokontany. Ils pourront toucher les allocations qui leur sont destinées via le système Paositra Money, un service de la Paositra Malagasy qui est à la disposition de tous incluant les personnes dépourvues de téléphone mobile sur présentation d’une carte d’identité nationale. Rappelons que dans la mise en œuvre de ce plan d’urgence social, l’Etat malagasy reçoit l’appui de la Banque mondiale.
Cette journée fut aussi l’occasion pour le couple présidentiel de procéder à la distribution du Covid- Organics. Le Chef de l’Etat a rappelé les vertus de cette tisane bio dans la prévention des symptômes du coronavirus. Tous les ménages sans exception vont recevoir leur part de ce remède traditionnel à base d’Artemisia. Aux dernières nouvelles, plusieurs pays africains ont déjà contacté Madagascar et annoncé leur intention de passer des commandes de Covid -Organics.
La Rédaction
Vers le milieu de la matinée samedi dernier, une localité de la ville d’Ambanja a été le théâtre d’une scène de vindicte populaire aux conséquences meurtrières pour une équipe de Police en mission, cible du fokonolona en colère. Un policier du nom de Faina Leonard Jean Patrick (Agent de Police de 2ème échelon), a trouvé la mort des suites de ses blessures lors d'un lynchage perpétré par des membres du fokonolona, et à l’issue d’une mission commandée dans le village d'Antsifatra à Analabe, District d'Ambanja. Mais un autre est blessé, et il est actuellement hospitalisé avec une autre victime, un civil.
Ce samedi matin dernier, selon la version de la Police, quatre policiers sont dépêchés pour une mission à Antsifatra, suite aux informations parvenues au commissariat de Police d'Ambanja sur l'existence d'un trafic important de cannabis dans cette localité, du moins selon une source policière. Ils étaient accompagnés d'un guide qui connaît bien la Région mais une fois arrivés sur place, les présumés trafiquants se sont déjà enfuis avec leurs produits.
Mais sur place, les policiers ont rencontré le président du Fokontany d'Antsifatra avec une vingtaine de personnes. Les trafiquants supposés ont accusé le guide de traître et du coup, ils se sont rués sur lui et les policiers. Deux policiers sont pris au piège et ont été grièvement blessés. L’un d’eux a succombé des suites de ses blessures. De leur côté, les 2 autres ont pu échapper à la vindicte populaire.
Parallèlement, l’information d’une chaîne de radio privée locale a également apporté sa version des faits. Elle rapporte que, peu de temps avant que le fokonolona ne l’ait éliminé, l’AP2 F.L Jean Patrick a paniqué en voyant les villageois s’attrouper autour d’eux et il a préféré prendre la fuite avec une meute de justiciers dans ses trousses. Pour sauver sa peau et dans l’espoir de dissuader ses poursuivants à cesser de le poursuivre, il a fait tirer quelques coups de semonce en l’air. Il a également sifflé dans l’espoir d’obtenir l’aide de ses camarades. Mais ses poursuivants, trop nombreux, étaient déjà sur lui et l’ont roué de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive.
D’après une autre source « non officielle », le fokonolona serait rendu très mécontent d’A., qui serait à la fois le guide et l’indicateur, qui a accompagné l’équipe de Police en vue d’arrestation de suspects pour trafic supposé de cannabis dans cette petite Commune. Et notre source d’ajouter qu’il serait dans l’habitude d’A., qui serait un récidiviste en matière de trafic de stupéfiant, de se faire accompagner d’éléments des Forces de l’ordre pour intimider, et surtout extorquer les villageois qu’il accuse d’être de mèche avec les trafiquants. « Or, le mode opératoire d’A. de placer du chanvre dans la poche d’un villageois, profitant du moment de son inattention pour mieux l’accuser et le menacer par la suite. Les villageois en ont marre de ses fausses accusations, d’où leur violente colère samedi dernier », explique l’information.
Une enquête judiciaire sera ouverte pour faire éclater la vérité sur cette affaire. Le Directeur régional de la sécurité publique de DIANA, et ses collaborateurs sont déjà à Ambanja dans ce sens. La dépouille mortelle de l'AP 2 Fiana Leonard Jean Patrick sera acheminée dans sa ville natale à Mandritsara.
Franck R.
La FIFA répondra aux aides des 211 fédérations membres. Comme toutes les autres disciplines sportives, le football traverse aussi des moments difficiles en cette urgence sanitaire contre le coronavirus qui touche tous les pays du monde. Dans le cadre de cette crise sanitaire mondiale, la Fédération internationale de football disposera des aides aux 211 fédérations de football membres, en guise d’aide pour faire face à cette période difficile. Une déclaration officielle annoncée par le président de l’instance de football Gianni Infantino après une assemblée générale extraordinaire du comité exécutif.
Madagascar bénéficiera logiquement de cette aide en tant que membre à part entière. Selon une organisation interne de la FIFA, les subventions 2019-2020 seront réglées le plus tôt possible et celles 2020-2021 seront avancées préalablement que prévu.
La FIFA vient en aide aux 211 fédérations membres à travers 150 millions de dollars à cause du Covid-19. Dans un premier temps, 500 000 dollars soit environ 194 millions d’ariary vont être versés dans les caisses de la FMF dans les prochains jours.
La compétition a été interrompue à mi-parcours pour Madagascar à cause du Covid-19, tandis que l’île Maurice a décidé de mettre fin prématurément son championnat à la saison 2019-2020. Malgré cela, la MFA ( Moris Football Association) bénéficiera pleinement de ses droits en tant que membre de la FIFA. Car cette décision n’était pas unilatérale pour la MFA vu le contexte, pour la sécurité des joueurs, des supporteurs et du pays.
Quant aux Seychelles, ils ont décidé de reporter leurs championnats au mois de juin. Pour Madagascar, la suite des championnats dépendra de la décision de l’Etat malagasy.
Elias Fanomezantsoa
Les malfaiteurs profitent de la crise sanitaire. Le dernier cas recensé date du 14 avril dernier à Mahajanga. Un trafic de bois de palissandre a été intercepté par la Direction régionale de l’environnement et du développement durable de la région, et ce, grâce à une initiative citoyenne. Une soixantaine de traverses de palissandre ont été saisies par les autorités. En effet, conformément aux règlementations et lois en vigueur, toute exploitation de ces bois précieux est totalement interdite et répréhensible. Et ce n’est qu’un cas parmi tant d’autres, appréhendés par les autorités dans le pays. Depuis le début de la crise, les autorités ont recensé pas moins de cinq cas d’exploitation illicite des ressources naturelles, et pas seulement dans le secteur forestier. « A cause de la mesure de confinement pour éviter la propagation du Covid- 19 dans le pays, les pressions anthropiques sur les aires protégées prennent de l’ampleur. En effet, les activités illicites s’accroissent dans les aires protégées telles que l’exploitation minière, la surpêche dans les zones côtières, la chasse d’espèces protégées, les trafics de bois, sans oublier la prolifération des feux de brousse et des coupes illicites. D’où la hausse du taux de criminalité environnementale » déplore Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable.
Renforcement
Toutefois, le ministère et ses collaborateurs ont déjà pris les dispositions pour prévenir et contenir cette augmentation exponentielle des pressions anthropiques sur les réserves naturelles du pays. « Outre la fermeture de toutes les aires protégées dans la Grande île, un « task force » a été mis en place au niveau de chaque région pour suivre de près la situation et appréhender toute tentative de trafic. Face à ces crimes environnementaux, nous avons également décidé d’appliquer la « tolérance zéro ». De ce fait, aujourd’hui, nombreux cas de déferrement et d’emprisonnement ont été recensés », a expliqué le ministre. Ainsi, dans le parc d’Ankarafantsika par exemple, ce « task force » se compose des Directions régionales de l’environnement et du développement de Boeny et de Betsiboka, de Madagascar National Parks (MNP) mais aussi des associations communautaires locales et de la Gendarmerie nationale. La collaboration de tous est effectivement primordiale pour assurer la préservation et la protection de nos ressources naturelles.
Rova Randria
Plus que trois jours. Le Gouvernement devrait se prononcer le 30 avril prochain concernant le plan de relance économique. Il s’agit de présenter au secteur privé ainsi qu’au grand public un plan de mitigation permettant de repositionner l’économie de Madagascar. Durant la fermeture des frontières et l’application des mesures de confinement, les entreprises privées ont eu du mal à préserver l’emploi. Certaines d’entres elles ont déjà envoyé en chômage partiel leurs salariés, et d’autres font actuellement face à un problème de trésorerie. Le secteur touristique a, pour sa part, accusé une perte de 1 900 milliards d’ariary depuis le début de la pandémie. Une réunion s’est déjà tenue en début de ce mois entre les autorités et les présidents du groupement, y compris les secteurs informels. « L’objectif étant de lancer une mesure de sauvegarde pour préserver les acquis, les avancées réalisées et maîtriser les impacts. Puis, on passe à la relance afin d’anticiper dès aujourd’hui les opportunités d’établir de nouveaux mécanismes pour repositionner Madagascar », explique Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Le secteur privé a déjà proposé plusieurs points pour structurer le document comme le soutien aux coûts liés à la protection du personnel et l’appui à la trésorerie des opérateurs.
Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, le Gouvernement s’est déjà approché de la Société financière internationale (SFI) afin de soulever un fonds. Cette institution rattachée à la Banque mondiale a récemment débloqué 20 millions de dollars à titre d’appui au secteur privé. Le montant du financement attribué pour Madagascar n’est pas encore annoncé officiellement jusqu’à présent. Plusieurs pays ont déjà adopté un plan de sauvetage de l’économie. En France, le Gouvernement a dédié une enveloppe s’élevant à 100 milliards d’euros pour accompagner le secteur privé. Quoi qu’il en soit, les autorités malagasy priorisent le maintien de l’emploi.
Solange Heriniaina
Un cri de joie pour les fidèles qui ont pu assister aux premiers cultes de dimanche après des séances à huis clos, depuis un mois. La surveillance a été stricte dans l’enceinte des églises quant au respect des barrières sanitaires. D’ailleurs, avant leur ouverture, tous les dispositifs sanitaires mis en place par l’Etat et exigés par les chefs d’églises ont été suivis, notamment la désinfection, le prélèvement de la température, le lavage des mains, le port obligatoire des masques et l’écart d’un mètre.
Des temples FJKM comme celui d’Andravoahangy Fivavahana, Ankazomanga, Atsimon’i Mahamasina ont organisé jusqu’à 7 entrées, hier. Afin de mieux respecter les barrières sanitaires, une distribution de jetons a eu lieu deux jours avant les cultes et l’assistance a été sollicitée de venir un quart d’heure avant l’entrée. Toutefois, beaucoup ont décidé de suivre la retransmission en direct des cultes via les réseaux sociaux, la radio, les télévisions et les web radio. C’était le cas pour les fidèles de l’église FJKM Tranovato Faravohitra, Ambatonakanga, Anjanahary et Ankadimbahoaka, ceux des églises luthériennes de Madagascar (FLM), les églises Jesosy Mamonjy, la FPVM Antaninanandrano et les églises catholiques dans le diocèse d’Antananarivo.
Toutes ces églises ont prévu de réouvrir leurs portes depuis hier à travers des cultes matinaux. D’autres ont choisi le dimanche 3 mai prochain pour ne pas précipiter les choses quant au respect des dispositifs sanitaires. Pour l’Union des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM), un culte est retransmis chaque dimanche à 17h à la Télévision et la Radio nationale malagasy.
Anatra R.
L’apparition du Covid -Organics (CVO), le remède mis au point par l’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA) en guise de réponse au Covid-19, a suscité des réactions diverses, notamment au niveau de la presse internationale. Si certains organes se sont contentés de traiter l’information avec réserve par l’utilisation du conditionnel, d’autres n’ont pas pu s’empêcher d’ironiser sur ce qu’ils considèrent comme une histoire à dormir debout. Ces derniers, en agissant ainsi, semblent être persuadés que la découverte d’un quelconque remède pour une quelconque maladie est l’apanage des pays développés et relèverait de l’impossible autre part qu’en occident. Ces esprits éclairés ignorent visiblement, par exemple, que la « vincristine » et la « vinblastine », deux molécules utilisées dans le traitement chimio thérapeutique de nombreux cancers - dont le cancer du sang ou la leucémie - ont été isolées par l’IMRA et sont issues d’une herbacée pérenne originaire et endémique de la Grande île, à savoir la pervenche de Madagascar (Catharanthus roseus).
Cet apriorisme d’une frange de la presse occidentale a suscité le courroux de bon nombre de citoyens malagasy, dont le nommé Georges Ratrimoarivony qui, dans une publication bien pesée et bien emballée sur sa page facebook (voir encadré), a remis à leur place ces médias étrangers imbus de complexe de supériorité mêlé de mépris. Une attitude totalement à contre-pied de la réalité sur le terrain lorsque l’on sait que l’Europe et le Nouveau monde sont actuellement les plus touchés par la pandémie de Covid-19 alors que l’Afrique, où l’on prédisait une hécatombe de plusieurs millions de morts, est plus ou moins préservée jusqu’ici. On serait curieux de voir la réaction de ces journalistes occidentaux qui ont raillé sur ce qu’ils désignent ironiquement par « vrai-faux remède miracle », en parlant de la tisane CVO, en apprenant que les autorités sanitaires françaises, pour cause de pénurie de médicaments, préconisent la prescription de…produits vétérinaires aux humains (véridique, voir ci-après).
« Je voudrais m’adresser à certains medias de l’occident .
Vu les condescendances et ironies sur les réseaux sociaux.
Notre Président a proposé sa solution sur une chaine malgache, en malgache et pour les Malgaches.
Ce n’est pas votre problème.
Pour information, pour le moment, il n’y a pas de mort chez nous et je crois qu’aucun respirateur artificiel n’est utilisé.
Notre Président ne vous impose ni même vous propose d’utiliser notre solution (Covid- Organics), comptez vos malades et vos morts, on comptera les nôtres.
A Madagascar, lorsque notre voiture est en panne, on n’attend pas le diagnostic du constructeur ni l’arrivée des pièces d’origine, on dépanne et on roule ».
Georges Ratrimoarivony
Les Français seront soignés avec des médicaments pour…animaux
L’information a été balancée hier sur les ondes de la Radio France internationale (RFI). La France risque de connaître une pénurie de certains produits qui lui sont indispensables pour faire face au déconfinement à venir. Outre les masques, dont le port obligatoire dans les transports en commun va doper la demande, on anticipe également que certains médicaments seront insuffisants. En ce qui concerne ce dernier cas, les autorités sanitaires françaises ne voient d’autres solutions, pour les thérapies
similaires, que l’appel aux médicaments pour… animaux.