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Arroseurs arrosés. Pour abus de pouvoir, deux éléments des Forces de l’ordre de la ville de Mahajanga risquent la suspension ou plus, suite à la diffusion sur les réseaux sociaux la vidéo d’un jeune couple, un Indien et une Malagasy. Ces derniers seraient surpris en pleine nuit par des membres des Forces de l’ordre en train de faire l’amour sur une des plages de la cité des fleurs. Les informations restent pour le moment floues et il en est de même sur l’endroit où la scène, a posteriori, a été filmée. Une source avance que le couple aurait été surpris du côté de la plage du village touristique alors que d’autres parlent d’un autre lieu. Zone d’ombre également concernant le corps de ces membres des Forces de l’ordre. Toutefois, des voix précisent et désignent des policiers.
Sur la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, un jeune Indien et une fille Malagasy à moitié nus et apparemment entourés par des hommes dont un est passé furtivement sur la séquence. La voix entendue dans la vidéo exige au jeune Indien de refaire le même geste qu’auparavant, c’est-à-dire introduire son pénis dans le vagin de sa copine. Le jeune homme, à genoux, demande la clémence à celui qu’il qualifie de chef. Pareillement à la jeune fille, ceux qui les ont surpris lui demande de bien écarter les jambes. Presqu’en pleurs, elle implore le pardon à un des hommes. D’après ceux qui ont vu et reconnu le couple sur la vidéo, la jeune fille n’est pas une pute mais la petite amie de l’Indien. Toutes les scènes de cette « découverte », et ce qu’on peut qualifier d’abus de pouvoir, ont été filmées par une des personnes ayant surpris le couple qui pourrait être poursuivi pour atteinte aux bonnes mœurs. Et ce, bien que l’acte soit consommé loin des regards et en pleine nuit.
Néanmoins, les internautes se disent choqués par la « méchanceté » des Forces qui ont humilié le jeune couple. D’autant plus que la séquence filmée est ensuite diffusée sur les réseaux sociaux sans raison apparente. La question est de savoir comment cette prise de vue est arrivée sur les réseaux sociaux et par qui ? Seule l’enquête pourra éclaircir les zones d’ombre et répondre à ces questions, étant donné que les autorités en ont ouvert. Et d’après les informations, le jeune couple, en très mauvaise posture, pourrait également porter plainte.
La Rédaction


Les pays africains se bousculent pour obtenir leurs doses de Covid-Organics auprès de Madagascar. Hier, ce fut au tour de trois autres pays africains à savoir la République Centrafricaine, la République du Congo (Congo-Brazaville) et la République Démocratique du Congo de bénéficier des dons de ce remède traditionnel élaboré par les chercheurs de l’Institut Malgache des Recherches Appliquées et destiné à lutter contre le coronavirus. Ces pays qui font partie de l’Afrique Centrale emboîtent le pas à leurs voisins de l’Afrique de l’Ouest qui ont déjà obtenu leur part à travers des dons remis au gouvernement de la Guinée Bissau, la semaine dernière.
Une délégation comptant 5 membres est arrivé au pays à bord d’un vol spécial, hier, en début d’après – midi à Ivato. Ces émissaires, dépêchés par le gouvernement de Congo Brazzaville, sont venus représenter les trois pays précités. La délégation dirigée par le Président de la Commission Nationale en Charge de la pandémie Covid-19 du Congo, le Pr Elira Dokekias Alexis, a été accueillie par une équipe du gouvernement conduite par le ministre de l’Intérieur, Tianarivelo Razafimahefa. Dans une brève allocution, ce dernier a adressé des remerciements aux dirigeants malagasy tout en mettant l’accent sur la fraternité entre pays africains que symbolise ce geste de l’Etat Malagasy.
Une longue série de sollicitations
Les dons remis à cette délégation congolaise sont composés de 22 paquets dont 150 doses curatives et préventives de CVO par paquet, soit 3300 doses en tout. Avant de partir, les émissaires congolais ont eu un entretien avec le ministre de la Santé publique, le Pr Ahmad Ahmad. Après ces trois pays, la valse des pays africains séduits par le Covid-Organics est encore loin de se terminer. D’autres émissaires africains sont encore attendus sur le territoire malagasy. Aux dernières nouvelles, plusieurs présidents, à l’instar de celui de la Tanzanie, auraient déjà pris contact avec l’Etat Malagasy et ont manifesté leur intérêt en vue de faire profiter du CVO à leurs populations. Le Président tanzanien a déjà annoncé publiquement son intention d’envoyer un avion à Madagascar pour acquérir ce remède contre le Covid-19.
Rappelons que la semaine dernière, la Grande île a déjà fait don de 16 050 doses de CVO, dont 5250 à titre curatif et 10 800 autres destinées à la prévention, pour les 15 pays membres de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) dont la Guinée Bissau, le Bénin, le Cap vert, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
La Rédaction



Les armes ont crépité, du moins devant l’accès au centre de détention d’Ihosy vers 18h, dimanche dernier. Bilan : trois gardes pénitentiaires furent blessés. Ce sont les conséquences d’une mutinerie accompagnée d’une évasion de détenus, survenues dans cette prison du sud du pays. 10 détenus ont pu alors s’échapper et se volatiliser dans la nature, tandis que deux autres ont été capturés vivants.  Ces derniers n’ont pas pu aller très loin dans leur fuite avant que les agents ne les rattrapent.

Les faits s’étaient produits juste à une heure où les familles des prisonniers étaient venues leur apporter de la nourriture. Bien entendu, des gardes étaient postés à l’entrée au moment des faits. Mais ils ne s’étaient guère attendus ni préparés à ce que, de l’intérieur, les détenus, très nombreux, selon l’information, ont osé les bousculer brusquement, sinon les rejeter hors de l’enceinte de la prison pour qu’ils puissent s’évader simplement.

Malgré le fait que leur effectif était trop faible, ces gardes pénitentiaires ont toutefois essayé de refouler à tout prix les détenus à l’intérieur tout en se protégeant. Mais la pression et la bousculade étaient telles que les agents, débordés, ont dû employer les grands moyens pour au moins se faire respecter : procéder à quelques coups de semonce ! L’objectif de ces coups de feu a été d’obliger les détenus en rébellion à regagner sur-le-champ leurs cellules de détention. 
 
C’était lors de cette grande bousculade que les 12 prisonniers en cause, ont réussi à se faufiler à l’extérieur. Mais c’était aussi dans ces circonstances que les agents pénitentiaires se sont lancés à leur poursuite. Des témoins assurent que les gardes ont dû lutter au corps-à-corps avec les fuyards pour tenter au moins de les neutraliser. Mais la rixe était sanglante et lourde de conséquences, côté Forces de l’ordre. Trois de leurs éléments ont eu un traumatisme crânien lié aux différents coups reçus. Enfin, les efforts de leurs collègues pour dompter les fugitifs, ont permis de mettre deux de ces derniers dans leur filet.

Actuellement encore, des patrouilles conjointes issues des corps des Forces de sécurité dont celle de l’administration pénitentiaire, participent dans le ratissage de la région afin de tenter de retrouver les traces des 10 évadés. Notons que seuls cinq d’entre eux, ont déjà été jugés dont l’un est condamné à perpétuité pour affaire d’homicide. Les 5 autres sont encore en détention provisoire, dans l’attente de leur prochaine comparution.

Mais il y a un dénominateur commun pour tous les centres de détention du pays : la surpopulation carcérale, un phénomène qui n’échappe pas à celui d’Ihosy.  200 prisonniers y croupissent actuellement pour une infrastructure d’accueil  à la fois vétuste et qui est loin de contenir autant de détenus. En un mois, on enregistre plus d’intrants que de sortants. Et de nouveaux prévenus intègrent la prison presque quotidiennement.
 
En l’espace d’une semaine, deux prisons du pays connaissent donc des cas d’évasion. Le premier remonte vers fin avril dernier à Arivonimamo où deux prisonniers ont pu prendre la fuite. Comme son collègue d’Ihosy, l’un des fuyards est aussi condamné à perpétuité, toujours pour une affaire de meurtre. Actuellement, les tentatives des Forces de l’ordre pour retrouver  les fugitifs demeurent vaines.

Franck R.


La pêche intensive continue. Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale du thon, samedi dernier, un bilan de la filière a été dressé par des experts. D’après leurs études, la menace de rupture des stocks pour certaines espèces de thon s’intensifie actuellement. « Nous avons notamment constaté une augmentation significative des captures d'albacores, représentant un stock qui est déjà soumis à une pression considérable et considéré comme surpêché par les experts. De même que pour le listao. Une récente augmentation de la pêche de thons listao dans l'océan Indien a entraîné un dépassement de 30 % de la limite des captures, entre 2018 et 2020. Pourtant, étant le type de thon le plus utilisé pour le marché des conserves, le listao était largement considéré comme étant à un niveau d’abondance sain », a rapporté le Fonds mondial pour la nature (WWF Madagascar), en marge de la célébration de cette journée dédiée à la protection du thon.
Effectivement, dans la zone indianocéanique comme dans toutes les zones côtières du monde entier, la pêche aux thons est extrêmement importante pour la sécurité alimentaire. Et elle constitue également un pilier des économies locales. 36 % de la pêche côtière dans cette région se concentrent en effet sur le thon. La pêche aux thons y est presque exclusivement issue de pêche artisanale ou de pêche industrielle très basique.
Vu la situation, ces menaces risquent d’avoir de grandes répercussions autant sur toute l’économie de la Région mais aussi sur l’alimentation, sans oublier l’environnement marin. « Le sort de chacun de ces deux types de thon est en fait lié. Les juvéniles d'albacores sont principalement capturés dans les listaos qui ciblent les pêcheries à senne coulissante. De ce fait, la reproduction des albacores est particulièrement retardée. Les stocks ont du mal à se reconstituer, surtout après des années de surpêche dans l’océan Indien. Les scientifiques estiment que les stocks d'albacores pourraient s'effondrer dès 2027 », a souligné un expert.
Basculement
Compte tenu de sa valeur, la protection du thon doit être une priorité pour la santé de l’économie et des océans. « Un changement de l'approche actuelle de la gestion de la pêche doit s’opérer. Un basculement vers une gestion des ressources plus durable, plus inclusive et plus efficace est recommandé. Pour Madagascar, le thon est une richesse dont le potentiel reste encore à développer.  Dans ce sens, des efforts pour évaluer et gérer durablement ce potentiel doivent être fournis afin de permettre au pays et à sa population de bénéficier pleinement des retombées y relatives », affirme Lovasoa Dresy, Senior fisheries officer au sein du WWF Madagascar.
En tout cas, cette démarche est essentielle pour que le thon, en tant que ressource alimentaire et source de revenus pour la pêche industrielle et artisanale, soit en équilibre avec son rôle fondamental dans le maintien d'un écosystème sain.   
Rova Randria


Devant la confirmation de l’existence de l’épidémie de dengue à Mahajanga, l’Etat malagasy a réagi. Le préfet de Mahajanga a émis une note décrétant ce jour comme une journée de nettoyage et d’assainissement général de la ville des fleurs. L’objectif est de se débarrasser des stagnations d’eau ainsi que des ordures qui s’éparpillent dans plusieurs quartiers. C’est une lutte contre l’insalubrité où les broussailles constituent des refuges pour les moustiques.  « Outre cette opération d’assainissement, nous allons également renforcer  les investigations pour déterminer qui sont porteurs du virus, et où se situent les zones les plus concernées. A cela s’ajoute la sensibilisation autour de la piqûre des moustiques. Je tiens à préciser que tous les patients sont pris en charge gratuitement auprès des établissements sanitaires à Majunga », avance le Professeur Lamina Arthur, directeur de cabinet auprès du ministère de la Santé publique, joint au téléphone hier soir.
Tout s’est accéléré au cours de la semaine dernière où l’on a recensé 125 cas de fièvre par jour dans les centres de soins de Mahajanga. Car à part l’épidémie de dengue, le paludisme y sévit également. Sur 6 patients soumis à un Test de diagnostic rapide (TDR), deux cas de paludisme ont été enregistrés. Il faut savoir que la dengue diffère sensiblement du Chinkungunya, cette autre forme de fièvre paludéenne et dont aucun cas avéré n’a été encore enregistré à Mahajanga. Mais la dengue pourrait être fatale si elle est hémorragique et lorsque le patient n’a pas été soigné à temps. Le moustique baptisé Aeds en est le vecteur. Contrairement à l’anophèle qui se confine à l’endroit où elle venait de piquer les humains, l’Aeds, lui, quitte le lieu pour recommencer à s’attaquer à d’autres cibles ailleurs.
Sur la page Facebook de l’Institut Pasteur de Madagascar, une équipe d’entomologistes et d’épidémiologistes a pris la direction de  Mahajanga hier  matin, dans le cadre d'une investigation de cas groupés de dengue à travers le projet RISE de l’USAID Madagascar. Parallèlement à cela, l’Etat a dépêché sur place des émissaires dont les membres du Gouvernement. Cette délégation a aussitôt rencontré le comité de vigilance locale pour la lutte contre les épidémies, ainsi que les membres locaux du Centre de commandement opérationnel (Cco) du Covid-19 Boeny. Ce dernier a été sous la houlette du préfet de Mahajanga ainsi que le chef de Région par intérim du Boeny, Clavelah Bazezy. Ces deux derniers jours, une tournée a été réalisée dans les quartiers les plus touchés par la dengue comme Antanimalandy, Antanimasajy, Mahatsinjo ou encore Tsararano ambany. Tehindrazanarivelo Djacoba, numéro 1 des Affaires étrangères, a constaté qu’il n’y a encore de décès mais plutôt des malades, et qu’ils recevront des soins. Pour le moment, le nombre de personnes infectées atteint 24, et ce à l’issue des tests de diagnostic rapide (sérologie) de dengue sur un total de 27 à l’initial.
Franck R./ K.R.

Les compétitions de taekwondo continuent en ligne malgré le confinement. Une grande première, le 1er championnat d’Europe de taekwondo  poomsae individuel en ligne, spécialement en cette période de confinement sous forme d’open, se déroulera du 4 au 10 mai. Le candidat filme ses poomsaes, au total six, et les a envoyés par la suite  à l’organisateur le 28 avril dernier, date butoir.  Ils attendent d’ores et déjà les résultats prévus le 10 mai prochain au plus tard. Deux Malagasy sont en action pour la quête du titre. Il s’agit du combattant expatrié, Nicolas de Gonzague Randriamiandrisoa, plus connu sous le sobriquet Nicolas Rangonz, pour les intimes,  6e dan en taekwondo et Rivo Rakotobe, directeur technique national (DTN) au sein de la Fédération malagasy de taekwondo WT (World Taekwondo).
 « Je ne peux pas rater une telle occasion surtout après la vague d’annulation et de report des différentes compétitions internationales, même si c’est pour la première fois de l’histoire de taekwondo. Maintenant, j’attends patiemment le résultat », a dit Ragonz,  champion de France master 2 en février. D’après toujours notre représentant, qui a l’intention  de séduire les juges, il a choisi de faire passer dans ses vidéos le poomsae « Keumgang et Sipjin »,  au premier tour, « taebaek  et Jitae » en demi-finale et « koryo et chongwon » en finale.
Une opportunité pour l’expert malagasy de rattraper le mondial de Danemark, initialement prévu du 21 au 24 mai, mais finalement reporté.
Elias Fanomezantsoa




Une perte occasionnée par l’application des mesures sanitaires et l’augmentation du nombre de cas contacts du Covid-19 à Antananarivo. Tels sont les arguments avancés par les transporteurs réunis au sein de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) et l’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS) pour justifier leur décision d’arrêterleurs activités à compter de ce jour. A l’issue d’une réunion qu’ils ont effectuée depuis la semaine dernière, ces transporteurs ont décidé de suspendre leurs services jusqu’à la prise d’une nouvelle décision les concernant, c’est-à-dire de nouvelles mesures sanitaires qui correspondent à leur exigence. D’après le porte-parole des transporteurs, Razafiniarino Mihaja, ils ont travaillé à perte durant ces 15 derniers jours.
Après que le Gouvernement a déclaré l’état d’urgence sanitaire dans le pays, tous les restaurantsainsi que les salles de fête et de cérémonie ont été fermés. Il a également été décidé la suspension du transport en commun. Cependant, ces transporteurs ont réclamé la reprise de leurs activités tout en acceptant les mesures de barrières sanitaires. De plus, d’autres soutiens leur sont attribués comme la gratuité de la délivrance des licences et de la réalisation des visites techniques. Malgré tout cela, ils ne sont pas toujours satisfaits. Ils prennent en otage tous les passagers pour faire pression sur les autorités dans le but de satisfaire leursrevendications. Récemment, l’UCTU et l’UCTS ont réclamé la dotation d’équipements de protection et de produits de désinfection afin qu’ils ne se déplacent plus dans les endroits collectifs pour désinfecter leurs véhicules. En cette période de crise, les propriétaires de « taxis-be » ne font aucune preuve de patriotisme. Ils ne cherchent que leurs propres intérêts.
Pour les transporteurs dans les zones régionales et nationales, ils réclament la réouverture des axes routiers dans tout Madagascar, y compris donc ceux dans les trois Régions affectées par la propagation du coronavirus, à savoir Analamanga, Haute-Matsiatra et Atsinanana. Concernant la distribution des équipements de protection pour les transporteurs comme le gel hydroalccolique et les masques, ainsi que la désinfection des véhicules, l’Association Fitia a indiqué que ces opérations prendront fin ce jour. Celles-ci ont ainsi duré deux semaines.
Madagascar est actuellement en état d’urgence sanitaire. Sur ce, tous les services publics doivent être réquisitionnés, y compris le transport en commun. C’est le souhait de tous face à cet égoïsme qui ne dit pas son nom des « taxi-be ».
Anatra R.


la une du 5 mai 2020

Publié le lundi, 04 mai 2020

Le feuilleton Ludovic Ajorque continue. Le meilleur joueur du Racing Club de Strasbourg aurait dit oui aux Barea. Le sélectionneur Nicolas Dupuis avait annoncé que le joueur devait donner sa réponse définitive à la fin de la saison 2020/2021. Une fin de saison qui semble être décalée de deux  mois, à cause de la crise du coronavirus qui frappe le monde entier de plein fouet, en ce moment.

Le récent kidnapping d'Anil Karim, pharmacien de son état et dont on n'a toujours aucune nouvelle, serait en quelque sorte l'effet catalyseur. Car depuis la semaine dernière, la Gendarmerie procède à une série d'arrestations de toutes les personnes soupçonnées d'avoir un lien direct ou non avec le tristement célèbre Norbert Ramandiamanana, alias Lamà, ce bandit recherché pour de nombreux enlèvements depuis l'année 2004 dans la Capitale. 

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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