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« Une volonté commune de raffermir les liens historiques entre les territoires, de partager nos expériences et surtout de réaffirmer notre engagement collectif pour le développement durable et équitable de notre Région ». C’est avec ce projet que la première magistrate de la ville d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa, a ouvert son discours dans le cadre de l’ouverture officielle de la rencontre annuelle de l’Association des villes et collectivités de l’océan Indien (AVCOI), hier au Novotel, Ivandry.

 

« C’est le moment d’avoir un enfant. Tu es assez âgée pour cela alors pourquoi tu n’en as pas encore ? ». Bon nombre de jeunes, notamment ceux âgés entre 20 et 30 ans, font souvent face à ces questions, posées par leurs familles, proches et connaissances. Des pressions familiales et sociales qui les rendent souvent mal à l’aise, parfois sur la défensive. « Nos jeunes se sentent confus face aux pressions de la société sur le fait d’avoir des enfants. La liberté de choisir d’enfanter ou de ne pas être parent n’est pas respectée », confirme Farasoambolanoro Ramesy Ratsiharovala, secrétaire général du ministère de la Population et des Solidarités. 

 

Noble cause

Publié le mardi, 08 juillet 2025

Madagasikara persiste et signe! La Grande île maintient sa position inébranlable et non négociable relative à sa souveraineté sur les îles Eparses. Il s’agit d’une légitime voire une noble cause. En effet, les îles Ampela (Europa), Bedimaky (Bassa da India), Sambatra (Glorieuses), Loza (Tromelin) et Kely (Juan de Nova) appartiennent intrinsèquement au territoire de la République malagasy. La Grande île reste fidèle, jusqu’au bout, à sa position qu’elle a défendue sur la tribune des Nations unies. L’assemblée générale approuva par deux reprises, deux résolutions de 1979 et 1980, l’appartenance des îles Eparses dans le giron du territoire malagasy. Des résolutions non contraignantes mais, tout de même, demandent à la France d’engager la négociation pour les procédures de restitution avec le Gouvernement malagasy.

 

L’accès aux paiements digitaux reste un luxe que peu de gens peuvent se permettre à Madagascar. C’est ce constat que l’étude menée par Visa sur les modes de paiement à Madagascar a été exposé hier au Radisson Blu. Malgré une population jeune, dynamique et massivement connectée via le mobile money, avec un taux d’utilisation de 73 % pour MVola, seuls 3 % des commerçants acceptent les paiements par carte, et à peine 18 % de la population détient un compte bancaire. L’un des chiffres les plus marquants étant un seul terminal de paiement pour 7 000 habitants. « Si tout le monde voulait payer par carte aujourd’hui, ce serait l’émeute devant les caisses », ironise un commerçant d’Analakely.

La photographe malagasy Emmanuelle Andrianjafy, née en 1983, a été désignée lauréate du prestigieux Prix pour la photographie 2025 du musée du Quai Branly - Jacques Chirac. Ce prix, qui célèbre l’excellence de la création contemporaine à l’échelle internationale, met en lumière le projet « The Maze », une œuvre qui a captivé le jury par son intensité émotionnelle et sa richesse narrative. 

 

Les employés de la JIRAMA ont annoncé la tenue d’une grève générale ce jour. D’après une déclaration faite hier, les membres de groupes syndicaux se donnent rendez-vous devant l’enceinte de l’agence à Soanierana pour cette manifestation tout en appelant leurs collègues dans les Régions à rejoindre le mouvement. Initialement, le nouveau statut de la compagnie nationale d’eau et d’électricité serait à l’origine de cette mobilisation des employés. D’après ce nouveau statut, cette entreprise publique est muée en Société anonyme à participation de l’Etat. Une mutation que certains employés soupçonnent de privatisation déguisée et qui est évoquée comme étant la motivation de cette grève.

 

Moins d’attente, moins de rabatteurs, moins de corruption. Une avancée majeure a été franchie dans le secteur foncier de la Capitale malgache. Dès lundi, l'obtention de documents fonciers et de plans cadastraux au sein du service des domaines et de la topographie d'Antananarivo est devenue considérablement plus simple et rapide. Cette modernisation met fin à des décennies de procédures lentes et complexes, promettant une nouvelle ère de service public pour les citoyens. Le "certificat de situation juridique" ainsi que le "certificat d'immatriculation", qui nécessitaient auparavant plusieurs jours, voire semaines, d'attente, sont désormais délivrés instantanément au sein de la circonscription domaniale d'Antananarivo-ville.

L’affaire des huiles de marque Roots, récemment détruites à Antsirabe après avoir été jugées impropres à la consommation, connaît un nouveau rebondissement. La chaîne d’approvisionnement a été retracée. Selon les dernières informations obtenues, ces produits incriminés provenant de Dubaï, ont été importés à Madagascar par une société appartenant à un certain I.A., puis distribués à l’échelle nationale par une entreprise basée à Fianarantsoa.

Pour rappel, 672 bouteilles d’huile de cette marque ont été saisies fin juin dans un magasin de gros à Antsirabe, avant d’être détruites le 3 juillet 2025, après des analyses scientifiques confirmant qu’elles n’étaient pas comestibles. Le marquage des bouteilles, en caractères arabes, avait déjà éveillé les soupçons quant à leur traçabilité et leur conformité.

Ce cas met en exergue la vulnérabilité persistante des circuits d’importation, notamment pour les denrées alimentaires. Que cela soit de l’huile, des biscuits, des produits en conserve ou autres articles de grande consommation, force est de constater que les marchandises en provenance de l’extérieur échappent encore trop souvent à un contrôle rigoureux avant leur mise sur le marché. Une faille que certains opérateurs peu scrupuleux n’hésitent pas à exploiter, au détriment des consommateurs malgaches.

Face à cela, les autorités sont appelées à renforcer les mécanismes de vérification des produits importés, tant au niveau des frontières que sur le territoire national. L’Agence de contrôle de la sécurité sanitaire (ACSSQDA) et les directions régionales du ministère du Commerce jouent un rôle crucial, mais les moyens doivent suivre. Une meilleure coordination entre services douaniers, laboratoires d’analyse, et acteurs économiques est indispensable pour prévenir d'autres scandales sanitaires.

Enfin, cette affaire relance aussi le débat sur l’importance du “vita malagasy”. Miser sur les productions locales, traçables et mieux contrôlables, apparaît comme une réponse durable aux risques liés aux importations. Non seulement pour la santé des citoyens, mais aussi pour l’économie du pays.

La Rédaction 

 

La une du 8 juillet 2025

Publié le lundi, 07 juillet 2025

L’autre Sommet !

Publié le lundi, 07 juillet 2025

 « Un train peut cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre  Sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community), Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’Organisation sous-régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique.

La SADC, créée en 1992, regroupe 16 Etats membres dont la République de l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, Comores, la République démocratique du Congo, Eswatini, Lesotho, Madagasikara, Malawi, Mozambique, Namibie, Seychelles, la République Unie de Tanzanie, Zambie, et Zimbabwe. C’est une organisation régionale à vocation économique et politique. Elle vise à promouvoir le développement économique, la paix, la sécurité et l’intégration régionale des pays de la région australe de l’Afrique. A ses débuts, la SADC incarnait la lutte contre la ségrégation raciale, contre le colonialisme et l’impérialisme de l’Occident. Presque les 16 pays membres ont une affinité sinon une sympathie envers les deux  grands amis de l’Est, la Chine et la Russie. Les choses ont évolué graduellement. 

Etant affiliée à l’Organisation des Nations Unies, la SADC est habilitée à veiller sur la paix notamment dans le domaine politique au sein des Etats membres et cela sous l’égide de l’ONU. La SADC, en cas de conflit d’ordre politique ou autre, est appelée à intervenir au nom de l’ONU dans le ou les pays concernés au cas où la crise s’enliserait en essayant de débloquer la situation par le biais d’un émissaire afin d’amorcer le dialogue constructif. Dénuée d’une structure militaire, la SADC priorise l’instauration du dialogue inclusif entre les protagonistes et ce pour parvenir à la paix sinon à l’ordre constitutionnel, s’il le faut.

Durant la crise de 2002 et celle de 2009 dans la Grande île, la SADC sous l’impulsion et au nom de l’ONU, de la Communauté internationale, a dû intervenir en dépêchant sur place un émissaire spécial. L’ancien Président mozambicain, le Dr Joachim Chissano fut le représentant spécial de l’Organisation sous-régionale pour tenter de débloquer la crise malagasy. La navette « interminable » entre Maputo et Antananarivo a été nécessaire pour aboutir enfin en 2013 à une « Feuille de route de sortie de crise » devant déboucher vers une élection démocratique libre, inclusive  et acceptée de tous. Après quoi, Madagasikara réintègre de nouveau  la Communauté internationale. L’intervention et l’engagement de la SADC s’inscrivent dans la dynamique de rétablissement de la paix et de la sécurité des peuples étant l’un des fondamentaux de la création de l’Organisation des Nations Unies en 1945 !

Madagasikara milite corps et âme pour que la SADC atteigne ses nobles objectifs. Le Chef de l’Etat malagasy, Rajoelina Andry Nirina figure parmi les leaders très engagés au sein de l’Organisation sous-régionale. En quelque sorte, un « rattrapage » de Madagasikara dans les efforts pour parvenir à l’épanouissement et au développement de l’Afrique australe. Pourquoi pas également, un sentiment de « redevabilité » envers la SADC !

Un autre Sommet se profile à l’horizon. Elu parmi les membres de la Troïka, Organe dirigeant de la SADC, Madagasikara entend jouer pleinement son rôle de leadership. Ceci étant, le Sommet de la SADC n’est pas moins que celui de la COI. Les préparatifs vont bon train !

Ndrianaivo

 

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Editorial

  • Incertain !
    Un lendemain incertain. Les couacs et le cafouillage ayant terni la séance inaugurale de la Concertation nationale ce mercredi 10 décembre laissent planer le doute sur la réussite, en final, de la Concertation nationale. Le premier pas compte beaucoup sur l’avenir d’une quelconque entreprise et d’une importance cruciale. Un premier pas réussi présage un dernier pas de gagner, un avenir de bon augure. Listing des invités mal conçus ! Des cartes des invités truffées de fautes d’orthographes etc. Des absences trop remarquées ! Une crédibilité des principaux organisateurs remise en cause!, etc. Bref, une cérémonie mal organisée. Plus d’un, observateurs ou simples citoyens profanes dans les analyses ou observations, paraissent constater le manque de sérieux de la préparation de cette Consultation nationale par le biais duquel la Nation toute entière espère en découdre vivement avec ce « cercle vicieux » qui résonne comme une malédiction. Forcément, le doute plane !…

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