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D’une part, il est avéré actuellement que la procédure de mise en place de cette Chambre haute a été entachée de vice de forme et d’autre part, depuis le 13 février, elle n’intervient plus dans la procédure législative. De là à dire que le Sénat ne sert plus à rien et peut être considéré comme caduc, il n’y a qu’un pas.
Dans sa décision n°10-HCC/D du 25 mai 2019 en effet, la HCC avait soulevé que  l’article 7 de la loi 2015-007 fixant les règles relatives au fonctionnement du Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des sénateurs de Madagascar n’est pas conforme à la Constitution. Cet article 7 de la loi 2015-007 dispose en  effet qu’ « un décret pris en Conseil des ministres fixe le nombre des sénateurs ». Or, le texte fondamental stipule clairement dans son article 82 que « les règles de fonctionnement du Sénat, sa composition ainsi que les modalités d’élection et de désignation de ses membres sont fixées par une loi organique ». La question se pose alors de savoir si le Sénat actuel, mis en place conformément à  l’article 7 déclaré inconstitutionnel  ci-dessus, ne serait pas lui-même inconstitutionnel. Dans tous les cas, c’est suite à ce constat que la HCC a entériné l’Ordonnance n°2019-006, laquelle dans son l’article 7 (nouveau) a édicté que « en application des dispositions des articles 81 et 82 de la Constitution, le Sénat comprend dix-huit (18) membres, pour deux tiers élus en nombre égal dans chaque Province et, pour un tiers nommé par le Président de la République, pour partie, sur présentation  des groupements les plus représentatifs issus des forces économiques, sociales et culturelles, et pour partie en raison de leurs compétences particulières ». Une nouvelle composition déclarée conforme à la Constitution par la HCC mais qui, du coup, remet aussi en question celle de l’actuelle Chambre haute.

Commission mixte et dead-line. Pour la première fois, la France et Madagascar parlent d’une même voix concernant leurs différends sur les îles éparses. Les Présidents Emmanuel Macron et Andry Rajoelina ont annoncé à la conférence de presse commune à l’issue de leur entrevue de 45 minutes mercredi qu’ils sont tombés d’accord sur deux points quant au traitement de ce dossier épineux concernant les cinq îles autour de Madagascar. Il s’agit entre autres de la mise en place d’une commission mixte pour étudier l’affaire et de proposer les solutions d’un côté et la date limite de l’annonce des résultats de ses travaux avant le 26 juin 2020. Une date symbolique choisie  non pas par hasard car elle marque le 60e anniversaire de l’indépendance de Madagascar, après 64 années de colonisation jalonnées par la mort de plusieurs milliers de Malagasy avides de retrouver leur souveraineté nationale.
La séparation de ces îles éparses à la Grande île figure parmi « les séquelles de l’histoire qui fait encore mal aux 25 millions de Malagasy » révèle le Président Andry Rajoelina à son homologue français. A ce dernier, il a demandé d’une manière officielle « de trouver une solution pour la restitution des îles éparses à Madagascar. Pour le peuple malagasy, l’appartenance de ces îles est une question d’identité nationale ». C’est également une grande première qu’un Président malagasy adresse  une telle demande à un Président français les yeux   dans les yeux et ce contrairement aux démarches de ses prédécesseurs qui l’ont fait à travers la presse ou autre juridiction. Une démarche qui certainement a fait tilt auprès du locataire du Palais de l’Elysée.

Un scénario récurrent. Le résultat des votes n’est pas encore connu.  Pourtant des contestations pointent déjà le bout de leur nez. Les candidats donnés perdants par les tendances provisoires rendues publiques par la Commission électorale nationale indépendante commencent déjà à élever leurs voix. A Maroantsetra, les partisans d’un candidat soupçonné d’être impliqué dans des affaires d’exportation illicite de bois précieux sont descendus dans la rue pour contester les résultats des législatives dans ce District de la Région d’Analanjirofo. Des contestations qui sont intervenues moins de 12 heures seulement après la clôture des bureaux de vote et alors que les résultats provisoires officiels ne sont même pas encore connus. Se sait-il déjà perdant ? Les observateurs sont perplexes face à la réaction du candidat et de ses partisans qui s’apparente à des tentatives de déstabilisation. Le Cv du candidat ne plaide d’ailleurs pas en sa faveur. Recalé par la coalition présidentielle, le trafiquant avait cherché tous les moyens pour intégrer le Parlement de Tsimbazaza à tout prix, dans l’objectif d’obtenir l’immunité parlementaire, estimaient bon nombre d’observateurs. 

Destination menacée

Publié le jeudi, 30 mai 2019

Un couple de touristes étrangers a fait, récemment, l’objet d’attaque des malaso dans le site naturel des Tsingy de Bemaraha à Bekopaka. Ils firent main basse sur les objets de valeur de ces victimes dont des espèces consistantes en devises étrangères, des appareils photos. L’année dernière, en 2018,  au même endroit et à la même époque, un convoi de quatre voitures 4X4 conduisant des touristes étrangers avait été la cible d’attaques, à deux reprises, par des dahalo. Pour la énième fois, des objets de valeur (d’importantes sommes d’argent en devises étrangères, en monnaie locale, des caméras de haute définition, etc.) firent les frais. Pire, toujours dans les mêmes endroits, un chauffeur-guide a été sauvagement attaqué. Ce fut la goutte d’eau qui provoqua l’indignation des opérateurs évoluant dans ce secteur porteur. Ils interpellèrent les autorités compétentes et les responsables de sécurité de se ressaisir et de prendre sérieusement leur responsabilité. Mais, il n’y a pas que dans les confins de Menabe et de Melaky où le problème d’insécurité fait rage, d’autres sites tout aussi emblématiques sont dangereusement menacés pour ne pas citer que le cas des Allées de Baobab ou dans le Parc naturel d’Andasibe Moramanga, etc. Sous d’autres cieux où le tourisme tient un rôle de choix dans l’affermissement de l’économie nationale, on ne … badine point sur la sécurisation optimale du secteur. Au Maroc ou en Egypte, l’Etat s’occupe directement de la sécurité des touristes étrangers dans tous les hauts lieux de visite. C’est une affaire d’Etat !

Un rendez-vous annuel. « Ny Asako Rahampitso » (mon métier de demain) arrive actuellement en sa 14è édition, laquelle se fera les 3, 5, 6 et 7 juin prochains. Cet évènement de quelques jours se focalise sur l’orientation des élèves en classe de seconde inscrits auprès des lycées d’Antananarivo et périphéries, afin qu’ils puissent se positionner pour mieux choisir leur avenir professionnel. Le Rotary club Antananarivo Ainga (RCA), principal organisateur en partenariat avec le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (MENETFP), est en quête d’intervenants pour orienter les lycéens.

Après avoir proposé au Gouvernement de décréter la date du 4 juin 2019 marquant la fin du mois sacré de Ramadan ou le « Aïd el-Fitr » comme férié,  le président de l'association cultuelle dite « Fikambanana Silamo Malagasy » ou FSM  Abdoul Hady a changé d'avis. En effet, dans une lettre datant du 21 mai qu'il a dûment  signée et adressée au ministre de la Fonction publique du Travail et des Lois sociales, Abdoul Hady a demandé la rectification par voie de décret de la  date de l'Aïd el-Fitr citée supra.  Suivant cette deuxième proposition, le Conseil du Gouvernement a décidé de modifier cette fête musulmane pour ce mercredi 5 juin au lieu du mardi 4 juin 2019.

En cours de gestation. Richard Randriamandranto, ministre de l’Economie et des Finances (MEF) concocte en ce moment le Plan Emergence Madagascar (PEM). Pour ce faire, le ministère a organisé durant deux jours à savoir mardi et mercredi derniers au Carlton Anosy une consultation nationale de toutes les parties prenantes. En effet, ce document remplacera celui connu auparavant sous le nom de Plan national de développement. Il renferme toutes les politiques générales de l’Etat et sera utilisé durant les cinq prochaines années.

LA UNE DU 31 MAI 2019

Publié le jeudi, 30 mai 2019

Un homme d’une vingtaine d’années se trouve actuellement à la réanimation de l’HJRA. Son état est jugé par les médecins critique suite aux coups sur la tête et sur d’autres parties de son corps que lui ont assenés des membres de l’association Za’Gasy dans la soirée de lundi. Hier, ce jeune homme est encore dans un état comateux et aucune intervention chirurgicale ne pourrait –être effectuée tant que sa situation ne s’améliore, affirme une source hospitalière. Qui s’excuse s’accuse. Alors que l’opinion publique est toujours concentrée sur les résultats des élections législatives dans la soirée de lundi, le président de l’association Za’Gasy et non moins candidat dans un Arrondissement de la Capitale s’est fait inviter sur des chaines privées, radio et télévision. D’après lui, des membres du fokonolona d’un quartier de la Haute-ville lui ont fait appel sur une soi-disant tentative de fraude dans un bureau de vote. Sans attendre quoique ce soit, celui-ci aurait attaqué ouvertement la candidate de l’IRD comme instigatrice de cette tentative.

Comme presque dans toute l'Afrique, la Grande île fait partie des pays africains qui enregistrent un taux de mortalité élevé, lié au tabagisme. Si les statistiques indiquent que la prévalence est de 19,3 % il y a quelques années, près de 7,2 millions des décès enregistrés dans le monde chaque année sont dus au tabac. Face à ces chiffres de plus en plus alarmants, la lutte anti-tabac figure sur la liste des priorités de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et rejoignant les stratégies qui visent à réduire les conséquences des maladies graves et mortelles liées à ce fléau. Cela apparaît d'ailleurs dans le Programme de développement durable qui a pour objectif de diminuer jusqu'à plus de 30 % le taux de décès causés par le tabagisme d'ici 2030. La journée mondiale sans tabac sera célébrée après-demain. Il s'agira de la 31ème et l'on peut dire que les efforts entrepris pour lutter contre le tabagisme continuent à Madagascar comme dans le monde entier. En tout cas, ce sera l'occasion notamment pour le ministère de la Santé, en partenariat avec OMS, d'informer et de sensibiliser la population aux effets nocifs et mortels du tabagisme actif et passif.
Lutte sans fin
Environ 1,1 milliard de personnes fument dans le monde, soit plus de 1/7 de la population de la planète. Pendant que le taux du tabagisme baisse dans les pays développés, la consommation de tabac continue de grimper d'environ 3,4 % par an dans les pays en développement. A l'étranger comme à Madagascar, pour lutter contre ce fléau, plusieurs mesures ont été mises en place, entre autres le triplement du remboursement des substituts nicotiniques comme les patchs, le pictogramme « femme enceinte » sur le paquet de cigarettes, l'interdiction de fumer dans les lieux publics et dans les aires de jeux pour enfants, l'interdiction des arômes et additifs particulièrement attractifs pour les jeunes ou encore la création d'un fonds de prévention du tabagisme. A Madagascar, les gens essaient de suivre à la lettre les consignes et règlements en ce qui concerne les zones fumeurs ou non. Karaoké, salle de jeux, restaurant, jardins et autres endroits publics sont interdits pour les fumeurs. Apparemment, les efforts fournis sont palpables malgré le fait que certaines personnes font exprès de ne pas respecter les règlements. Cependant, la loi qui consiste à payer en cas d'infraction à ces règles n'est pas encore acceptée et reste invalide dans la Grande île.
Augmentation du prix
Quoi qu'il en soit, augmenter le prix de la cigarette fait partie des moyens les plus pertinents pour réduire le nombre de fumeurs. Puisqu'à Madagascar, il existe plusieurs types de cigarettes à différents prix, la solution serait de hausser le prix pour chaque marque. « Il est prouvé que cette mesure réduit non seulement le nombre de fumeurs, mais aussi le nombre de cigarettes consommées par les fumeurs restants. Les adolescents, en raison de leur budget réduit, sont particulièrement sensibles au prix des cigarettes. Généralement, une augmentation de prix de 10 % conduit à une réduction du tabagisme de 4 % chez les adultes et de 6 % chez les mineurs. Chaque augmentation importante devrait être accompagnée d'une campagne d'information et de mesures de lutte contre la contrebande », explique un docteur. Il faut noter qu'une cigarette allumée dégage environ 4 000 composés parmi lesquels on peut distinguer l'oxyde de carbone, la nicotine et le goudron. Il est prouvé que c'est la nicotine qui est la première responsable de la pression sanguine, de l'élévation du rythme cardiaque et de la consommation d'oxygène. La consommation de cigarettes, surtout sans filtre, favorise le taux de mortalité par cancer du poumon, du larynx, de l'œsophage, de la vessie, du rein, du pancréas, sans compter le fait que l'appétit disparaît… petit à petit.
Comme presque dans toute l'Afrique, la Grande île fait partie des pays africains qui enregistrent un taux de mortalité élevé, lié au tabagisme. Si les statistiques indiquent que la prévalence est de 19,3 % il y a quelques années, près de 7,2 millions des décès enregistrés dans le monde chaque année sont dus au tabac. Face à ces chiffres de plus en plus alarmants, la lutte anti-tabac figure sur la liste des priorités de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et rejoignant les stratégies qui visent à réduire les conséquences des maladies graves et mortelles liées à ce fléau. Cela apparaît d'ailleurs dans le Programme de développement durable qui a pour objectif de diminuer jusqu'à plus de 30 % le taux de décès causés par le tabagisme d'ici 2030. La journée mondiale sans tabac sera célébrée après-demain. Il s'agira de la 31ème et l'on peut dire que les efforts entrepris pour lutter contre le tabagisme continuent à Madagascar comme dans le monde entier. En tout cas, ce sera l'occasion notamment pour le ministère de la Santé, en partenariat avec OMS, d'informer et de sensibiliser la population aux effets nocifs et mortels du tabagisme actif et passif.

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Editorial

  • Tanà brûle !
    « La maison brûle et nous regardons ailleurs ! » Une petite phrase de Jean-Paul Deléage, historien des Sciences de l’environnement et professeur honoraire de l’université d’Orléans, empruntée par Jacques Chirac, président français, lors de son discours au 4ème Sommet de la Terre à Johannesburg en 2002. A travers cette phrase culte, le président français voulait bousculer les consciences et les esprits des dirigeants de la planète Terre du danger imminent qui guette le monde à cause de cet indomptable changement climatique provoquant un réchauffement généralisé.

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