Il a fallu aux dirigeants du ballon rond malagasy deux bonnes années pour élire le successeur d’Ahmad à la tête de la fédération nationale. Les 22 présidents des ligues régionales ont jeté leur dévolu sur un ancien de la maison du football à Isoraka, Raoul Arizaka Rabekoto. Ce dernier qui n’est autre le 2e vice-président du comité exécutif présidé par Ahmad a été propulsé président de l’association nationale, samedi à Toliary. Ancien Dg de la CNAPS, Raoul Arizaka Rabekoto a raflé 15 sur les 22 voix exprimées au second tour et ce face à Hery Rasoamaromaka. C’est sous l’ère de Raoul à la CNAPS que la section football de cette dernière renaissait de ses cendres et titillait avec les grands clubs de Madagascar. Une année après sa renaissance, la Cnaps Sport remportait déjà des titres tant au niveau régional que national. Cette appartenance à la Cnaps sport constituait l’une des grandes raisons de l’échec de sa première tentative de briguer la présidence de la fédération nationale en 2010. Pour certains, le fait de diriger un club n’est pas compatible à une place importante dans la haute sphère dirigeante du football. Aujourd’hui, libéré de son poste de directeur général de la CNAPS et affranchi, en principe, de son statut au sein de la Cnaps sport football, Raoul Arizaka Rabekoto a été choisi par la majorité des ligues pour diriger le football malagasy.
Le constat d’échec total de Lalao Ravalomanana à la tête de la Commune urbaine d’Antananarivo est sans équivoque. Ordures entassées, malgré tout, l’ancienne Première Dame et son équipe continuent dans leur lancée et semblent balayer toute volonté de rectifier leur tir. A près d’un mois avant la fin de son mandat, la magistrate de la ville persiste à utiliser ses dernières cartes pour récolter le maximum d’argent sur le dos de la municipalité. Une manœuvre qui vise, sans nul doute, à préparer la prochaine campagne électorale pour les municipales.
En ce moment, les nouveaux box commerciaux pullulent à chaque coin de rue. Du côté de Besarety, par exemple, sitôt les travaux de réhabilitation de l’axe routier ont été achevés que la CUA commence déjà à tracer des places pour les marchands au bord de la rue. Pas plus tard que la semaine dernière, le traçage d’une ligne jaune faisant office de marquage au sol du côté de Behoririka pour limiter le lieu autorisé aux marchands ambulants sur les trottoirs a suscité la consternation des citoyens sur les réseaux sociaux. Par conséquent, les piétons sont les plus lésés dans l’histoire car ne disposent que d’un petit espace pour traverser. « Les piétons devront donc voler », a commenté ironiquement un internaute sur la page officielle du service communication de la CUA.
La double élimination de suspects en lien avec une tentative de braquage, vendredi matin à Antsahamanitra, alimente encore les conversations. Une vague d’indignations s’élève chez l’opinion après l’allure d’une simple exécution. Les images montrant les éléments des Forces de l’ordre tirant sur le nommé A.S.Mamy (41 ans) domicilié de son vivant à Anjezika Andavamamba, alors allongé et face contre terre près de la voie ferrée à Ampefiloha, n’ont pas fini d’horrifier les internautes. Lors de sa capture, un cameraman d’une chaine de Tv privée a pu filmer la scène. Entouré par des membres d’une section spéciale de la Police, le présumé en question vivait encore, à preuve il tentait de relever sa tête. Mais sans la moindre hésitation et avec un calme olympien, un des membres de cette section dégaine son arme et tire à bout portant sur la tête de ce soi-disant « braqueur ». Celui-ci fut tué certainement sur le coup. La scène se déroule devant les badauds qui s’intéressaient à l’arrestation. Un geste immature du policier qui a créé une compassion des citoyens envers le présumé à terre et désarmé. « Je comprends le réflexe du policier si et seulement si, il était en légitime de défense ou dans le cas des échanges de coups de feu. Cependant, l’homme était déjà à terre et apparemment n’a plus l’intention de fuir », rouspète un commentateur. Un autre pour sa part avance qu’en faisant ce geste irréfléchi, les policiers incitent les gens à se faire justice eux-mêmes.
Qui ne dit mot consent ! Face aux dérapages scandaleux d’un citoyen, le Gouvernement fait le sourd et le muet ou encore l’aveugle. Au vu et au su de tous, un candidat recalé de 2013, résident en France jouissant du statut de la bi-nationalité (malagasy-français), fait parler sinistrement de lui en piétinant la loi du pays. On attend quoi ? Fleury Rakotomalala, car il s’agit de lui, dénigre sur la place publique et s’assoit sur la tête de Chef de l’Etat malagasy Rajoelina Andry Nirina. Un acte délibéré et passible de sanctions qui, apparemment, laisse indifférentes les autorités compétentes. Nébuleux opérateur économique, résident en France et souvent de passage dans son pays d’origine, ce Malagasy de nationalité française, agit en électron libre ou en inconscient. Homme à scandales, Fleury Rakotomalala met les pieds dans un domaine, la politique, où il ne s’y connait rien. Il patauge et éclabousse. En effet, fervent soutien du candidat Emmanuel Macron, il a créé à Madagascar, en pleine campagne électorale française, une antenne de La république en marche (LRM) « Antananarivo en marche ». Il mobilisait les Français et les binationaux sur place, bien-sûr, pour voter au profit de son « poulain ». En dépit du faible taux de participation, le candidat de LRM gagna la cagnotte à Tanà. Ainsi, c’est la raison qui le pousse à croire qu’il est « inaccessible » ou « intouchable » voire hors de portée à toute attaque même s’il commet des énormités. C’est à voir ! Dans les faits, Fleury Rakotomalala, le « vazaha taratasy », accuse le Président malagasy de tous les mots et de tous les maux entre autres d‘assassin ou d’un vulgaire usurpateur de pouvoir. Des accusations graves portant atteinte à l’honorabilité et à la dignité d’un Chef d’Etat et par ricochet à la souveraineté de toute la Nation et au respect de tout un peuple. Il utilise impunément et impudemment ainsi les réseaux sociaux avec partage publique et de surcroit sans preuves matérielles et tangibles. Si ce n’est pas une diffamation publique, Dieu que ça y ressemble ! Pour la définition, on appelle une diffamation publique, selon le cadre juridique français prévu par la Loi du 29 juillet 1881 « Toute allégation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait imputé est une diffamation ». La législation française, pays où il a proféré ces mots effrontés, condamne vivement la diffamation publique. Et la loi malagasy qui s’était inspirée fondamentalement du droit français dénonce également et véhément de tel acte. Et la nouvelle législation sur la cybercriminalité prévoit aussi des sanctions sévères à l’encontre des auteurs de ces méfaits. Seulement voilà, plus d’un observateur s’indignent de l’inertie des tenants du pouvoir. A eux de s’interroger avec en toile de fond une inquiétude troublante : « pourquoi les autorités compétentes se taisent ? » « Comment peut-on comprendre ce manque de réaction » ? « Est-ce par impuissance ou par complicité tacite ? » En fait, des questions pertinentes et légitimes qui dérangent les esprits. Bref, pourquoi n’applique-t-on pas la loi ? Il semble quelque part qu’on attende quelque chose ! Ils (les tenants du pouvoir) donnent l’impression d’hésiter. Mais, attention à un attentisme coupable !
A six jours de la compétition, Madagascar n’a toujours pas débloqué son compteur de médailles aux Jeux Africains de Rabat qui se déroulent du 19 au 31 août. L’Egypte mène provisoirement avec 49 médailles dont 13 en or devant l’Afrique du Sud ayant 27 médailles mais 12 en or et l’Algérie 30 médailles parmi lesquelles 10 en or. Sur les 95 athlètes en lice, les judokas, les taekwondais sont déjà sortis de la compétition sans médaille. A noter que deux judokas malagasy, Karmaly et Norah, ont échoué au pied du podium. Pour le taekwondo, Sahondra Rakotoarinosy a été disqualifiée dès le pesage sans même monter sur le tatami. Un cas rare car elle a eu un surpoids dans la catégorie des moins de 49 kg.
Ces dernières semaines, on assiste à une recrudescence sans précédent de l’insécurité à Ambatondrazaka. Cambriolage, attaques à main armée, extorsions avec menaces en tout genre proférées par téléphone, etc. La liste n’est pas exhaustive. La situation est si explosive que même les autorités locales sont désemparées.
Deux suspects exécutés en recevant des balles dans leur crâne et visage, et deux policiers blessés ! C’est le bilan de ces scènes violentes en relation avec une action du Service anti-gang de la Police (SAG), hier matin. Cette action meurtrière des Forces de l’ordre, est survenue respectivement à Antsahamanitra et à Ampefiloha, hier vers 9h du matin. A un intervalle de quelques minutes seulement, elles ont eu un échange de tirs avec les 6 présumés membres d’une bande armée. Ces derniers ont répliqué aux tirs, une situation qui a été finalement fatale pour deux d’entre eux.
100 établissements membres. Le programme EDUCMAD, focalisé sur le soutien à l'enseignement scientifique, met à la disposition de ces établissements des ressources éducatives numériques (REN) et des équipements informatiques. 25 000 collégiens et plus de 55700 lycéens en classe de seconde, première et terminale ont accès à la médiathèque numérique dudit programme, priorisant les matières scientifiques à savoir les Mathématiques, la Physique-chimie et les Sciences de la vie et de la terre (SVT).
En tant que présidente de l'Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, magistrate et députée d'Ambatofinandrahana, pour un second mandat de son état, mit le point sur le « i » dès l'entame de la mandature des nouveaux élus à Tsimbazaza. Face aux comportements qui frisent l'indélicatesse de certains élu(e)s et qui défrayent la chronique, Mme Razanamahasoa tient à préciser qu'un député en tant que représentant(e) du peuple a été élu pour servir les intérêts du « vahoaka » qu'il est censée représenter et non se faire servir comme un prince.