Madagascar a été représenté par Holy Raobelina, experte en nutrition auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), lors du sixième forum international sur les micronutriments qui s’est tenu à La Haye (Pays- Bas) en octobre dernier. Cette rencontre internationale mise sur le fait qu’une bonne nutrition a le potentiel de changer la vie. Le manque de vitamines et de minéraux essentiels, ou micronutriments, peut avoir des conséquences dévastatrices dès la naissance jusqu’à l’âge adulte. La représentante malagasy a pu partager les expériences positives capitalisées par la Grande île en la matière. L’experte en nutrition nous en dit plus…
Un dérèglement majeur de la saison attendu à Madagascar. En effet, comme dans d’autres pays, le phénomène « El Niño » modifie tous les repères du climat chez nous. C’est lui qui va ainsi définir le temps, au moins jusqu’au premier trimestre de l’année 2024. Déjà avec les actions de l’homme sur le climat, ce phénomène va amplifier certains cas extrêmes comme la sécheresse dans certaines Régions et des inondations dans d’autres. En ce qui concerne la Grande île, une baisse du nombre de cyclones a été déjà annoncée par le service météorologique. Une pluviométrie au-dessous de la normale est en effet à craindre, surtout dans le Sud et des vagues d’inondation et de chaleur dans le Nord.
Tenez-vous bien, nous ne nous trompons pas de genre ni de terme. On veut bien évoquer d’un … site interdit mais non pas d’une … cité interdite.
Durant la Chine impériale, ce pays multi-millénaire, l’empereur, sa famille et la cour vivaient dans un espace clos, beaucoup plus que le périmètre d’un palais, dans une « cité » entourée d’une forte muraille. Il est formellement interdit à tout sujet d’y pénétrer pas même de passer tout près. Un endroit sacré et donc interdit à tout le monde ! On l’appelait ainsi la « Citée interdite ».
Chaque pays ou région a son lieu sacré où il est formellement interdit d’y pénétrer pas même de passer tout près. Un endroit tabou, « tany fady », au commun des mortels ! Un acte de profanation, un délit gravissime, est passible d’une sanction extrême ou capitale. A l’époque royale, le « rova » où habitait le roi ou la reine fut strictement interdit à tout sujet d’y entrer sans être formellement autorisé sinon on encourt la peine capitale. Les gestes téméraires d’intrusion sont sévèrement punis. De même les sites sacrés, les « doany », pour des cultes dédiés aux ancêtres ou à des vazimba.
Livre ouvert. Le directeur général de Madagascar Airlines, Thierry de Bailleul, a dévoilé hier un tournant majeur pour la compagnie aérienne, relatant les plans de l’entreprise à long terme, visant à remédier à des difficultés financières persistantes et à assurer un renouveau significatif. Les bouleversements récents chez Madagascar Airlines marquent un nouveau chapitre pour la compagnie aérienne, comme l'annonce le DG, illustrant une vision ambitieuse pour remédier aux défis financiers prégnants et insuffler un nouvel élan significatif. Le changement de direction au sein du Conseil d'administration avec l'arrivée de Mamy Rakotondraibe en tant que président marque un cap stratégique, ce qui oriente l'entreprise vers une quête assidue de rentabilité et d'efficacité opérationnelle, offrant ainsi une lueur d'espoir pour une entreprise à la recherche de renouveau.
L’annonce vient de tomber. Il s’agira d’un grand concert d’adoration et de louange, tout en prêchant la bonne parole à travers des chants de gospel et de variété. Le public a longtemps attendu ce moment avec des têtes d’affiche de renom. L’antre du Palais des Sports de Mahamasina sera le lieu de rendez-vous qui marquera les esprits des fans de la musique évangélique. Et pour cause, l’événement « Tsy maintsy misandratra Jesosy » y rassemblera cinq artistes le 18 novembre prochain à partir de 9h. Sur scène, on retrouvera plusieurs artistes talentueux tels que Joseph d'Af, TGC (« Tanà Gospel Choir »), Rahalahy Liva, Naina Rirri Rahalahy et le groupe « Sampana Miaramilan'i Kristy » (SMK). Ils proposeront au public un voyage musical, notamment avec de la variété et des chants gospel aux couleurs bien malagasy qui ne peuvent que mettre une ambiance des plus festives, tout en restant dans le thème évangélique.
« Nous ne sommes pas vos ennemis et vous n’êtes pas nos ennemis » ! C’est par cette déclaration que les responsables des Forces de l’ordre ont, d’emblée, tenu à balayer d’un revers de main toute tentative de provoquer un antagonisme avec la population ou les candidats à la Présidentielle. En cette période de campagne électorale, l’EMMONAT a tenu apporter quelques précisions devant la presse, au Toby Ratsimandrava, hier.
D’après le Général William Randriamasimanana, chef d’état-major de l’EMMOFAR, la responsabilité de la sécurisation avant, pendant et après l’élection incombe entièrement aux Forces de l’ordre. « D’après des renseignements qui nous sont parvenues, on chercherait à intenter à la vie de certains candidats. Ce qui n’est pas à minimiser. Des mesures s’imposent donc », déclare ce haut gradé.
Et de poursuivre que « nous avons décidé de fournir un élément des Forces à titre de garde rapprochée pour chacun des 13 candidats, mais aussi pour sécuriser leur domicile respectif et les membres de leurs familles », a précisé le Général.
En revanche, il a expliqué que les candidats n’ont pas le droit d’emmener leur « bodyguard » dans les lieux de manifestations politiques non autorisées.
Recommandations
Par ricochet, cet officier Général s’est adressé à ces candidats afin d’adresser quelques recommandations en cas de malaise subit survenu sur le terrain en pleine campagne électorale. Et de souligner que « vous pourrez vous en remettre aux antennes médicales des Forces Armées malagasy sur le terrain en cas de pépin ou autres problèmes de santé imprévus comme les cas d’asphyxie lié à la propagation de gaz lacrymogène ».
Il rappelle aussi que les candidats n’ont pas le droit de proférer des menaces à l’endroit des membres des Forces de l’ordre. « En cette période de campagne électorale, nous avons pris toute une série de mesures dont certaines réservées à ceux qui font leur propagande, mais aussi d’autres encore pour ceux qui font des manifestations non autorisées », soutient ce haut responsable.
Par ailleurs, il insiste sur le fait que la place du 13 mai demeure interdite à toute manifestation et n’est accessible à aucun camp politique.
Franck R.
Grosse frayeur vers 11h du matin sur le chemin en pavé longeant le côté nord du magasin Victoria Plaza à Antanimena, hier. Placé sur le côté de la chaussée et dont personne semble ne rien soupçonner de quoi il s'agit, un engin explosif artisanal improvisé a explosé, faisant deux victimes. D'après un témoin oculaire, l'une d'elle est le passager d'une moto, qui était passée à l'endroit au moment de la déflagration tandis que l'autre victime est un piéton.
La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) va déployer une mission électorale à Madagascar. L’annonce est tombée samedi dernier. En effet, à l’issue de sa réunion, le sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe, qui s’est tenu le 4 novembre 2023, à Luanda, en Angola, a rendu public un communiqué dans lequel, d’une part, il « fait part de ses vœux de paix et de succès à la République de Madagascar et à la République démocratique du Congo car ces deux Etats membres de la SADC tiennent leurs élections en novembre et en décembre 2023 respectivement ». Et d’autre part, l’institution décisionnelle suprême de la SADC a réitéré « le soutien de la SADC par le biais du déploiement de la mission d’observation électorale de la SADC ». Les chefs d’Etat et de gouvernement de la SADC, notamment Félix Tshisekedi de la RDC, João Lourenço de l’Angola, Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud, Samia Suluhu de la Tanzanie, Hakainde Hichilema de la Zambie et Emmerson Mnangagwa du Zimbabwe, viennent ainsi contredire les leaders du Collectif des candidats qui se plaisent à affirmer que l’organisation régionale va déployer une mission de médiation dans le pays et non une mission d’observation électorale. Ce serait en raison de la nature de cette mission qui serait une mission de médiation, selon eux, que le gouvernement ferait tout pour bloquer l’arrivée de celle-ci. En tout cas, cette mission semble indiquer que pour la SADC il n’y a que l’élection présidentielle qui rentre en ligne de compte et non une Transition comme souhaitée par le Collectif de candidats récalcitrants.
Aucune interférence
Cette mission fait vraisemblablement suite aux demandes de déploiement de missions d’observation électorale adressée par le Gouvernement malagasy auprès des organisations régionales et internationales, partenaires et/ou auxquelles Madagascar est membre, dès le mois de mars 2023, comme le rappelle le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié vendredi dernier. Outre la SADC, le département ministériel sis à Anosy informe de l’envoi de demandes aux Nations unies, à l’UA, à l’OIF,à l’UE et au COMESA. « Toutes les organisations citées (…) ont répondu favorablement à la demande de la partie malagasy, selon les procédures qui leur sont propres, qu’il s’agisse de mission d’observation électorale ou de mission d’évaluation pré, pendant et postélectorale », note la diplomatie malagasy. Le MAE note ainsi que la mission d’experts électoraux de l’Union européenne se trouve déjà à Madagascar depuis le 11 octobre, la SADC a informé du commencement du déploiement de sa mission d’observation électorale dès le 03 novembre et les missions d’observation électorale de l’Union africaine et du COMESA arriveront incessamment. Le MAE malagasy rappelle par ailleurs qu’il n’interfère ni dans l’agenda, ni dans le travail des observateurs. « Il accueille les missions d’observation électorale et facilite l’octroi des visas », conclut le ministère.
La rédaction
Il n’y a pas eu de miracle. Comme lors des précédentes annonces, le forcing pour entrer sur la place du 13 Mai annoncé par le Collectif de dix candidats n’a pas eu lieu. Les quelques manifestants qui avaient répondu à l’appel de ces candidats récalcitrants à aller vers l’élection présidentielle et pro-Transition n’ont même pas pu se rassembler sur la place du 13 Mai à Analakely.
Les Forces de l’ordre, déployées massivement, avaient reçu l’ordre d’empêcher tout regroupement dans le cadre de cette manifestation interdite car n’ayant pas obtenue d’autorisation. Et ce, contrairement au carnaval tenu par les partisans du candidat Andry Rajoelina qui ont défilé dans d’autres quartiers vêtus d’Orange, couleur de son parti. Cette manifestation est autorisée car elle rentre dans le cadre de la campagne électorale.
En tout cas, les attroupements des partisans du Collectif de candidats ont ainsi été dispersés bien avant d’atteindre la place du 13 Mai dans le centre-ville de la Capitale au niveau des quelques points de ralliement annoncés par les organisateurs de la manifestation. Des grenades lacrymogènes ont été tirées par les Forces de sécurité. Des barrages faits de pneus et de moellons ont été érigés par des partisans du Collectif sur certaines routes. Mais ceux-ci ont été libérés assez rapidement par les Forces de l’ordre.
Bilan des manifestations, une dizaine de personnes ont été interpellées et d’autres blessées aussi bien du côté des Forces de l’ordre que des manifestants. Il n’y a eu aucune perte en vie humaine, souligne le préfet de Police d’Antananarivo, manifestement au grand dam de l’Opposition qui en a fait l’annonce sur ses réseaux sociaux.
Après avoir tourné en rond dans la Capitale et sa périphérie, après avoir organisé deux meetings contrastés au Coliseum, le Collectif joue actuellement son va-tout, dans son objectif d’ « entraver la tenue de l’élection présidentielle » et de « renverser le Gouvernement », selon leurs termes même. Au bord de l’essoufflement ces derniers jours, il ne reste plus à cette Opposition que l’option du forcing et de la provocation pour tenter d’obtenir gain de cause.
La rédaction