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Le paludisme est le deuxième motif de consultation et la troisième cause du taux de mortalité au niveau hospitalier à Madagascar. Dans les régions du Sud-Est, le littoral Est, Morondava et Maintirano et la Région Amoron’i Mania, l’on a constaté une forte prévalence de ce fléau. L’on a observé la recrudescence dansdes contextes différents.

La région Menabe est classée au 5e rang des localités qui ont enregistré le plus nombreux cas de paludisme par rapport aux 23 régions, avec 141 849 cas notifiés en 2023, selon une source auprès du ministère de la Santé publique. L’insécurité figure parmi les principales causes qui accroissent les cas de paludisme dans certaines zones de cette région. Cette dernière se positionne au 8e rang des 53 Districts du pays à niveau des risques surveillés 3 (DNRS3). C’est-à-dire 1 à 100 cas détectés sur 1000 habitants dont la plupart sont des enfants.

Les menstruations restent un aspect souvent tabou dans la vie des femmes et des filles à Madagascar, particulièrement dans les zones rurales, compliquant ainsi leur gestion au quotidien. En l'honneur de la Journée mondiale de l'hygiène menstruelle, le ministère de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène, dirigé par Fidiniavo Ravokatra, s'engage à renforcer les initiatives existantes pour promouvoir une meilleure prise en charge de l'hygiène et de la santé pendant les menstruations. Depuis 2014, le 28 mai est dédié à sensibiliser sur l'importance de maintenir une hygiène adéquate durant cette période spéciale.

Que le meilleur gagne !

Publié le mercredi, 29 mai 2024

Le peuple a voté. Le scrutin des législatives s’est déroulé sans incidents significatifs sur toute l’étendue  du territoire national. A travers les 24 Régions, 120 Districts, que composent la République Malagasy, les élections se passaient dans le calme en général. Les quelques anomalies, inéluctables à toute élection, sans  importances majeures constatées auprès de quelques bureaux de vote n’ont pas entaché le caractère correct selon la règle de la démocratie du vote dans l’ensemble du pays. Espérons que les observateurs nationaux et internationaux n’aient pas à déplorer des incidents graves risquant de porter atteinte à l’honorabilité du scrutin.

Radical. Le ministère du Développement numérique impose des mesures strictes pour réduire les prix de l'internet mobile à Madagascar. Tahina Razafindramalo a récemment annoncé des actions concrètes pour contraindre les opérateurs télécoms à réduire les tarifs de l'internet mobile, suite à la suppression du prix plancher. Il a précisé que des mesures sévères seront prises par le Gouvernement si les opérateurs n'ajustent pas leurs tarifs à la baisse. A l’occasion la célébration de la Journée mondiale des télécommunications au Novotel Alarobia, mardi dernier, le ministre a souligné que l'Etat ne tolérera aucun manquement.

Une porte d’entrée et une grande opportunité à saisir pour les artistes malagasy de s’exposer au monde. Tel est l’avantage de participer à un événement d’envergure comme le Marché des musiques de l’océan Indien qui se tiendra du 4 au 6 juin à Saint-Pierre (La Réunion). Pour cette 10e édition, la Grande île sera représentée par deux groupes à savoir, Lovana et Claudio Rabe. Lovana, un quator composé de Golly et Bema chanteuse et percussionniste originaire de Madagascar, et Aurèle, producteur et batteur Nantais, se produira le 4 juin à 19h, qui devrait présenter un répertoire à la croisée des traditions musicales de l’île et des musiques électroniques.

Hier, jour d’élections législatives, les réseaux sociaux ont été inondés de publications et de vidéos dénonçant des tentatives de fraude électorale, principalement attribuées aux candidats du parti au pouvoir. Ces allégations, largement relayées par les membres de l’Opposition, ont suscité une vive polémique.

Dès les premières heures du scrutin, des leaders de l’Opposition et leurs partisans ont partagé des images, des vidéos ou des enregistrements sonores sur Facebook, prétendant montrer des irrégularités et des actes de fraude. Parmi les accusations les plus fréquentes figuraient le bourrage d'urnes, l'achat de votes, la signature des registres avant même l’ouverture des bureaux de vote, ainsi que l’utilisation de faux Procès-verbaux (PV) insérés à l’insu des délégués de vote. Des accusations d'intimidation de la part d'hommes proches de candidats de la coalition au pouvoir ont aussi été véhiculées. 

ACTU-BREVES

Publié le mercredi, 29 mai 2024

Spécial Législatives

Election : le courant coupé au moment du début de décompte des voix. Vers 17h, le décompte des voix des législatives a débuté dans plusieurs bureaux de vote de la Capitale. Malheureusement, la séance s'est déroulée dans la pénombre en raison d'une coupure d'électricité. Les participants ont dû utiliser la lumière des lampes torches des téléphones portables et d'autres sources lumineuses pour poursuivre l'opération. La JIRAMA a expliqué que l'interruption de courant était due à un déclenchement de la barre 63kV à Ambohimanambola, conséquence du déclenchement de la ligne Tana Sud-PIA Ambohimanambola. Cette situation a entraîné une interruption de l'alimentation en électricité dans plusieurs localités du Réseau Interconnecté d'Antananarivo. Les techniciens de la Jirama « High Voltage » ont rapidement pris en charge la réparation du dommage, permettant ainsi de rétablir l'alimentation électrique dans les zones affectées. Dans l'ensemble, malgré cette interruption, le dépouillement des bulletins de vote s'est déroulé sans encombre dans la plupart des cas, démontrant la résilience des participants face à cette situation imprévue.

Et les îles Eparses ?

Publié le lundi, 27 mai 2024


On n’en parle plus ! Sujet tabou, interdit ou fâcheux ? Ou tout simplement relégué au second ? Ou carrément, balancé dans l’oubli ?
Que de questionnements autour du sort réservé à ces joyaux baignant le Canal de Mozambique ! Cheval de bataille du candidat numéro treize durant la campagne présidentielle de 2018 qui a enthousiasmé l’audience, les îles Eparses furent quasi absentes lors de 2023. En tout cas, elles disparaissent de l’écran de radar des grands débats. Et même certaines formations politiques qui ont affiché leur engagement à la lutte pour la restitution de ces îles semblent ignorer. La presse non plus n’a pas fait grand cas. Elle les a quelque peu oubliées. Sans parler de l’omission généralisée des candidats députés d’évoquer le cas des îles Eparses. Les députés élus pourront bien proposer d’insérer dans l’ordre du jour le cas des îles Eparses.
Incluses dans ce qu’on appelait « Madagascar et dépendances » durant toute l’époque de la colonisation, elles font naturellement partie du grand ensemble qui constitue la Grande île. Faisaient d’ailleurs partie de « Madagascar et dépendances », la Grande île (la terre ferme), Nosy Be, les petits îlots autour, Sainte-Marie, les îles Eparses d’une part et les Comores, Mayotte comprise d’autre part.
Le concept revendiquant l’appartenance des îles Eparses au territoire de la République Malagasy repose sur des faits réels et fermement fondés, sur des bases historiques et géographiques indiscutables et irrévocables. En principe, les îles Eparses devaient figurer sur les composantes naturelles de Madagasikara lors des transferts de compétences territoriales en 1960 entre l’ancienne puissance coloniale et la jeune République Malagasy. Par un manège bien calculé, les îles Eparses furent subrepticement retirées du territoire national malagasy au moment du retour à l’indépendance de Madagasikara. Lors de négociations de nouveaux « Accords de coopération » en 1972 – 1973, la délégation malagasy conduite par le jeune officier de la Marine Didier Ratsiraka, alors ministre des Affaires étrangères du Gouvernement Ramanantsoa, remettait sur la table le cas des îles Eparses. La France a réussi à éluder le sujet … fâcheux pour maintenir le statu quo. Arrivé au pouvoir à partir de 1975, non satisfait du sort des îles Eparses, l’Amiral Ratsiraka portait l’affaire devant les Instances des Nations Unies. Il avait gagné cause. L’ONU reconnait l’appartenance des îles Eparses au territoire de la République malagasy. Par deux résolutions, non contraignantes, de 1978 et de 1980, l’Assemblée générale invite la France à engager les négociations pour rétrocéder  les îles Eparses à Madagasikara. Mais, la France ignore indifféremment  lesdites Résolutions. Pire, en 2019, le président français Emmanuel Macron déclarait sur les Grandes Glorieuses « Ici, c’est la France ! » Un affront que tous les Malagasy jaloux de la souveraineté de leur territoire national ne parviennent à digérer jusqu’à l’heure. Depuis 2018, le sujet se fait éclipser totalement. Tout comme si Madagasikara recule pour de bon ! Négatif ! Chaque chose a son temps ! Dit-on.
Que la France sache, pour sa gouverne, que Madagasikara n’abandonnera jamais les îles Eparses. Ce n’est que partie remise. On aura tout notre temps. L’idée de « co-gestion » émise par la France  n’aboutit pas ! Un jour ou l’autre, les îles Eparses reviendront dans sa totalité au bercail !


La une du 28 mai 2024

Publié le lundi, 27 mai 2024

Actu-brèves

Publié le lundi, 27 mai 2024


Installation d'un pipeline reliant Mandroseza à Ambohidepona envisagée. Face au manque de puissance pour pomper l’eau dans les réservoirs, et notamment du côté d’Ambohidepona, la JIRAMA envisage de créer un pipeline le reliant directement au lac de Mandroseza. En effet, cette infrastructure est vitale pour l’alimentation en eau de plusieurs quartiers à forte densité comme Ankatso, Antsahameva, Tsiadana, Andrainarivo, Andraisoro, Ampandrianomby, Tsarahonenana, Ampasampito.  Cela a été évoqué lors d’une visite des lieux, hier, par le ministre de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement, accompagné par le directeur général de la JIRAMA à Ambohidepona.
En attendant ces solutions à moyen terme, les efforts pour résoudre les problèmes techniques de la JIRAMA se poursuivent. Parmi les initiatives en cours, 46 forages ont déjà été réalisés et sept nouvelles unités de traitement d'eau sont prévues à Antananarivo pour exploiter les eaux souterraines. L'unité de traitement d'Andraisoro, récemment achevée, a été mise à disposition de la population locale et fournira de l'eau potable aux habitants d'Antsahameva et d’Ambaniatsimo qui n'avaient pas accès à l'eau.


20 Observateurs internationaux seront sur le terrain  pour les législatives. Une vingtaine d'observateurs internationaux seront déployés lors des prochaines élections législatives prévues pour le 29 mai. Ces observateurs joueront un rôle crucial dans la supervision du déroulement des élections, provenant d'organisations renommées et apportant une diversité d'expertises. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) sera activement impliqué dans cette mission d'observation, soulignant l'engagement des Nations Unies en faveur de la démocratie et de la transparence. De plus, les représentations diplomatiques du Royaume-Uni, des Etats-Unis et de l'Union européenne apporteront un soutien crucial à cette démarche pour renforcer la démocratie à Madagascar. Trois organisations majeures, l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l'Union africaine (UA) et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) se mobiliseront également pour surveiller attentivement le bon déroulement des élections législatives. Leur présence met en lumière l'importance accordée par la communauté internationale à des élections justes et transparentes à Madagascar.



Renforcer et appuyer le BIANCO dans la lutte contre la corruption. La "Plateforme des réseaux d'acteurs (PRA)" incarne un espoir tangible pour un avenir où la préservation de l'environnement et la lutte contre la corruption vont de pair pour le bien-être des générations futures. En effet, considérant la recrudescence des délits et infractions contre la biodiversité et les écosystèmes, une initiative novatrice a été mise en place. Différents acteurs se sont réunis pour former la Plateforme afin de lutter contre ce fléau.  « La PRA regroupe des organes gouvernementaux, des Forces de l'ordre, des ONG, des représentants de la société civile et du secteur privé. Sa mission principale est de fournir une assistance technique à la direction territoriale du Bureau indépendant Anti-Corruption (BIANCO) et de promouvoir la transparence et la responsabilité dans la lutte contre la corruption », selon le WWF. D’ailleurs en tant que  membre actif de la plateforme, ce dernier s'engage pleinement à renforcer son soutien et son implication dans la lutte contre le trafic de ressources naturelles et la corruption associée. Cette démarche vise à protéger les moyens de subsistance des communautés locales et à préserver la richesse naturelle de Madagascar et de ses paysages d'intervention.



Mahajanga : la Route de Tsararano Ambony coupée pour cause de travaux. La Commune urbaine de Mahajanga a annoncé que la route connue sous le nom de "ligne 13" sera temporairement coupée pour une durée d'au moins deux mois. Cette mesure affectera la circulation des habitants de la ville portuaire entre le croisement de la route de l'Université et le Collège Victoire Rasoamanarivo de Tsararano Ambony. La coupure prendra effet dès aujourd'hui. Selon les explications fournies, cette interruption de la circulation est nécessaire en raison de la réhabilitation de cet axe routier. Les travaux prévus ont une durée d'exécution estimée à deux mois. Il est important que les usagers se conforment aux directives des techniciens sur place afin de ne pas perturber le bon déroulement des travaux. La Commune encourage les habitants concernés à coopérer et à respecter les consignes émises par les équipes techniques en charge des travaux. Cette collaboration est essentielle pour éviter tout incident fâcheux pouvant survenir pendant cette période de coupure de la Route de Tsararano Ambony.

Fil infos

  • Fête nationale - LET 410 pour l’armée, bus électriques pour la population
  • Société JIRAMA - Le Président dénonce des vols et sabotages
  • Décès de 20 personnes lors d'un anniversaire - L'acte criminel confirmé ! 
  • ACTU-BREVES
  • Sénat – Exécutif - Une communication optimum entre les deux institutions réclamée par les sénateurs
  • Intoxication alimentaire ou empoisonnement à Ambohimalaza - Le traiteur placé en garde à vue
  • Lutte contre la corruption - Le sénateur Ndremanjary Jean André plaide pour la fin des immunités  
  • Ntsay Christian - « Il faut dénoncer toute forme de dérive ! »
  • Actu-brèves
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Editorial

  • Risque imminent
    « Jamais deux sans trois ! » Cet adage traditionnel et populaire du XIII ème siècle français semble se vérifier malgré l’évolution du mode de pensée notamment en milieu urbain suite aux progrès de la science et de la technologie. Le 24 février 2022, une guerre qui ne dit pas son nom s’éclate entre l’Ukraine et la Russie. Et cela pour cause, l’incursion des soldats russes sur le sol ukrainien. L’Ukraine, ancienne République socialiste et fédérative de Russie du temps de l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS), une des 16 républiques qui forment l’empire soviétique, devenue « indépendante » après la chute du mur de Berlin la nuit du 9 au 10 novembre 1989, rejette catégoriquement l’entrée illégale de l’armée russe dans le territoire ukrainien et entre en guerre contre la Russie. Une guerre qui bouleversera le schéma géostratégique en Europe centrale, en particulier, et en Europe occidentale jusqu’au-delà de…

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